La Main de Dieu

90 ans ! C’est l’âge de Jean, l’un de nos voisins. Belle occasion de l’inviter à la communauté avec son épouse Hélène. Au programme de la rencontre, conversation amicale autour d’un goûter substantiel qui s’impose pour fêter “dignement” un tel anniversaire. Mais l’âme y trouve-t-elle forcément son compte ?Nous pensons alors à un cadeau du cœur, un “petit plus” ayant valeur symbolique avant tout. Mais quoi offrir ? Question délicate qui trouve assez vite une réponse unanime. Ce sera une modeste sculpture malgache : “La Main de Dieu”. Une Main rassurante, douce et ferme, enveloppante, protectrice. Il nous semble que notre voisin nonagénaire apprécierait.

La suite, la voici. Quelques jours après cette rencontre, Jean et Hélène deviennent arrière-grands-parents pour la première fois. Un grand bonheur ! Un peu terni cependant quelques jours après … Hélène ose alors demander à notre communauté une “Main de Dieu” (comme celle qu’a reçu son mari)  pour le nouveau-né car, dit-elle avec émotion, “il n’y a aucun signe religieux dans sa chambre”. La jeune maman a été touchée par le geste de l’arrière-grand-mère.

Une communauté de sœurs des Sacrés Coeurs

La joie du Coeur de Dieu, c’est ta joie !

Ce samedi 25 mai 2019, la Maison d’accueil du 9 rue du Roc à la Roche sur Yon a résonné de fraternité et d’humour, de chansons et de rires. Les sœurs des Sacrés Cœurs en communauté à la Roche sur Yon et à Saint Florent des Bois étaient invitées par deux des leurs qui célèbrent cette année un jubilé : 60 années pour Sr Odette, française et 25 années de vie consacrée pour Sr Florentine, malgache. Un duo tout en contrastes mais bien accordé pour offrir un moment festif à leurs sœurs invitées.

Après un temps de fête de nos deux sœurs jubilaires, d’échanges joyeux et de jeux divers, les tables se sont soudain couvertes de boissons et de mets savoureux … Sr Odette et Sr Florentine, aidées de Marie-Jérôme (sœur malgache), avaient déployé leurs talents culinaires dignes de ceux d’un grand chef … sans lésiner sur le temps de préparation ni sur le volume « gastronomique« . Avec, en prime, écrit en lettres « de crème » sur le gâteau (invisibles sur la photo), ce passage bien connu du psaume 22 : « Le Seigneur est mon berger, je ne manque de rien ». Et on ne manque vraiment de rien quand la nourriture du corps et celle de l’âme sont ainsi associées …

Au terme de cette agréable rencontre, c’est à l’oratoire de la Maison d’accueil que nous avons adressé au Seigneur nos prières d’action de grâce pour nos sœurs jubilaires, pour notre congrégation, pour l’Église, pour le monde, sûres que  « L’Esprit est une brûlante présence d’amour et qu’Il habite le cœur de chacun ».

Toi qui aimes la vie !

Pour la deuxième année consécutive, les soeurs des Sacrés Coeurs et Mme Brigitte Van Dorpe (animatrice spirituelle) proposent 4 jours « de pause » fin juin à Bourgenay (Talmont St Hilaire).

Ce lieu, au bord de l’océan atlantique et à proximité d’un port de plaisance est propice au repos, à la détente, au changement d’air… Ces 4 journées se vivront dans une ambiance estivale, belle et simple de marche (2 à 3 heures par jour), de prière, de réflexion ainsi que des temps de partage et de convivialité… De quoi se poser pour aborder sereinement le temps des vacances !

Après « en chemin ! » vécu en juin 2018, le thème retenu pour l’édition 2019 est « Toi qui aimes la vie ! », en s’appuyant sur l’encyclique du Pape François « Laudato si ». Ce texte aidera les participants à avancer sur un chemin de plus grand respect de la nature et sur un meilleur « vivre-ensemble » selon l’Évangile.

Cette proposition peut se vivre sous plusieurs formules afin de s’adapter à la disponibilité de chacun. Ainsi, il est possible de participer à un, deux, trois jours ou à l’ensemble des quatre jours.

Informations pratiques :

► du samedi 22 juin au mardi 25 juin (possibilité de participer à 1, 2, 3 ou 4 jours)

► au 474 avenue Notre Dame à Bourgenay-Talmont St Hilaire (chez les soeurs des Sacrés Coeurs)

Pour plus de renseignements

Vous pouvez télécharger le tract en cliquant ici ou contacter Sr Martine : 07 85 63 61 18 – chaillotmd@orange.fr

Retrouvez les témoignages de l’an dernier en cliquant ici

Concert de Natasha St Pier le 6 juillet à la Roche sur Yon

Natasha St Pier chante les poèmes de Ste Thérèse de l’Enfant Jésus, dans la suite de son album « Aimer c’est tout donner ».

Les poèmes de la Petite Thérèse sont au cœur de cette aventure musicale qui met en lumière ce trésor de la foi chrétienne.

Au fil de sa tournée de plus de 40 concerts à travers la France, Natasha St-Pier s’arrêtera donc à La Roche-sur-Yon, le samedi 6 juillet prochain.

Notez qu’en cette période de premières communions, de profession de foi etc, ce concert ferait un beau cadeau pour vos enfants !

Le concert est organisé par et au profit de l’école « Jean de la Fontaine » de la Roche sur Yon

Tarif Normal : 25€

Tarif VIP (très proche de la scène) : 35€

Pour réserver vos places : https://www.helloasso.com/associations/avpab/evenements/concert-de-natasha-st-pier

Fêter un jubilé en EHPAD

De même que les couples et les familles aiment fêter 25, 50, 70 ans… de mariage, les religieuses aiment célébrer leurs anniversaires d’engagement dans la vie religieuse. Ce sont donc 60, 70 et 75 ans de vie religieuse que les sœurs de l’EHPAD Union Chrétienne de Fontenay-le-Comte ont fêté ce vendredi 24 mai. Messe d’action de grâce et repas festif ont réuni les sœurs de l’EHPAD et les autres résidents ainsi que les sœurs de la communauté voisine qui leur rendent souvent visite. Pour la circonstance les sœurs avaient repris leur foulard fuchsia, clin d’œil à l’année jubilaire du bicentenaire de la Congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs.

L’équipe du Service Évangélique des Malades (SEM) et l’abbé Jean-Claude Michaud avaient soigneusement préparé la messe avec quelques délicates attentions pour les jubilaires : à l’appel de leur nom une rose déposée sur l’autel, symbole de l’offrande de chacune et un bref rappel de ce que fut leur vie active agrémenté de souvenirs personnels car ces quatre sœurs-là et l’abbé Michaud c’est une vieille histoire de fontenaisiens. Quarante-et-un ans à l’accueil de la clinique Union Chrétienne pour sœur Marie-Alexandre, cette clinique devenue EHPAD où elle se trouve à nouveau ; toute une vie à l’accueil et au service du secrétariat du lycée Notre-Dame de Fontenay pour sœur Marie, ou à l’école maternelle pour l’autre sœur Marie, et puis les souvenirs d’enfance et de voisinage avec sœur Jacqueline.

Une belle assemblée de prière avec les autres résidents de l’EHPAD dans un climat de joie paisible qui se lisait sur les visages. A la fin de la messe l’abbé Michaud a donné la parole aux sœurs jubilaires. Chacune, avec ses mots, a exprimé un merci, une action de grâce, une joie. L’une d’elle, trop émue n’a pu dire ce qu’elle avait préparé, c’est Marie-Thérèse, de l’équipe du SEM qui l’a lu : je veux remercier le Seigneur pour tout ce qu’il m’a donné. Merci pour tout ce que j’ai reçu, passé, présent… L’abbé Michaud a terminé en donnant rendez-vous dans cinq ans, pour 75 et 80 ans de vie religieuse. Certaines semblaient avoir des doutes…

La fête s’est poursuivie autour de la table, avec les autres résidents de l’EHPAD : la fête c’est aussi pour eux, et cela faisait une belle tablée inhabituelle. Repas de circonstance pour lequel la direction et le personnel n’ont pas hésité à accueillir toutes les sœurs de la communauté voisine. Les jubilaires ont été choyées et le personnel a manifesté beaucoup d’attention et de délicatesse à l’égard de tous.

J’ai été touchée par la joie et la sérénité des sœurs et en particulier de sœur Marie-Alexandre (ma voisine de table), 96 ans, malgré sa quasi-cécité et son corps usé, pourtant sereinement et avec humour elle doutait d’être encore là dans cinq ans.

Merci à vous mes sœurs qui dans cette étape de la vie donnez un si beau témoignage, simple et sans bruit, juste comme une fleur épanouie et rayonnante. Aujourd’hui encore, au milieu des laïcs, résidents et personnel, vous continuez à être témoins de la joie d’une vie consacrée à Jésus-Christ.

Sœur Emmanuelle BERTHO

Résidence l’Issoire

L’Issoire, ce joli nom qui fait lever des sourcils interrogatifs, c’est celui de la rivière qui coule à Mormaison tout près de la Maison mère des sœurs des Sacrés-Cœurs. C’est donc tout naturellement celui que les sœurs ont choisi de donner à leur nouvelle résidence de personnes âgées. Un bâtiment flambant neuf inauguré et béni ce vendredi 10 mai. Inauguration, en présence d’Yves Auvinet, Président du Conseil départemental et de nombreux autres représentants des collectivités territoriales, des administrations sanitaires et sociales, de sœurs et de résidents

Dans son discours sœur Nadia Brianceau, Provinciale de France(1), a retracé l’histoire de la Congrégation des sœurs des Sacrés-Cœurs et sa tradition d’accueil dans laquelle s’inscrit tout naturellement ce projet de résidence ouverte à des laïcs. Suite à une décision du Département et de l’Agence Régionale de Santé, la Congrégation a dû réorganiser la prise en charge des sœurs âgées. Un bâtiment devenu libre mais vétuste a pu être reconstruit et aménagé en résidence autonomie. L’originalité du projet est que ce bâtiment de 4 étages accueille des sœurs mais également des laïcs. En plus des sœurs, sept personnes se sont installées à la résidence l’Issoire depuis son ouverture en janvier dernier.

La présence d’une communauté religieuse, le soutien de la prière, le climat fraternel, les propositions diverses, la sécurité qu’offre la présence d’un personnel qualifié sont la particularité que cherchent et apprécient les résidents qui gardent toute leur liberté et la possibilité de recevoir famille et amis. Le prix de pension, calculé au plus juste, reste modique afin de favoriser l’accueil de personnes aux revenus modestes.

Monsieur Yves Auvinet, « heureux d’être là ce soir« , a souligné que cette résidence pérennise la présence des sœurs de Mormaison en Vendée et dans le monde et poursuit leur tradition d’accueil. Il a remercié la Congrégation pour l’accueil de la fermeture de cet EHPAD afin de permettre un redéploiement des lits ailleurs.

Cette inauguration a été marquée par un geste symbolique : la plantation d’un magnolia. Le premier arbre à offrir ses fleurs au printemps nous explique Monsieur Eric Mahot, directeur de la résidence l’Issoire, symbole, pour la Congrégation, d’un lieu où l’on cultive la vie jusqu’au bout. Et chacun a pu y aller de sa pelletée de terre au pied du magnolia.

L’abbé Jean Bondu, vicaire général, délégué par Mgr François Jacolin empêché, a béni ce nouveau lieu de vie ainsi que les résidents et visiteurs présents ce soir.

Une nouvelle forme de présence au monde nous est offerte en vivant le grand âge avec des laïcs, qu’ils soient résidents ou personnel à notre service. Quel que soit l’âge continuer à être témoin de l’amour de Jésus-Christ pour chacun. Missionnaire jusqu’au bout !

Sœur Emmanuelle BERTHO

(1) Provinciale de France = responsable des sœurs de la Congrégation en France

D’autres photos ici : https://photos.app.goo.gl/ZK1    gMZty5EGyEYCX9

Pèlerinage interdiocésain pour les vocations

Ce pèlerinage pour les vocations, une première pour les cinq diocèses de l’Ouest, à l’initiative de leurs évêques. Une journée pour rendre grâce pour le OUI donné, pour prier afin que chacun réponde librement à sa vocation et que les familles soient le terreau où germeront de nouvelles vocations.

Rendez-vous était donné ce 1er mai à St Laurent-sur-Sèvre, un des hauts lieux spirituels de l’Ouest, avec pour thème de la journée une phrase de St Louis-Marie Grignion de Montfort : « qu’on me fasse un chemin nouveau pour aller à Jésus-Christ« .

Pas de pèlerinage sans marche. C’est donc ainsi qu’a commencé la journée pour un grand nombre de pèlerins. Au départ de Treize-Vents, pour les vendéens, et après la prière de Tierce, les pèlerins ont marché jusqu’à St Laurent au rythme des Ave Maria et des chants mais aussi avec quelques espaces de conversation libre. A peine 2 heures de marche et c’est l’arrivée au Lycée St Gabriel où convergent les cinq chemins des diocèses, accueil par un apéritif géant, joie de se retrouver.

Le pique-nique dans le parc du Lycée St Gabriel fut un joyeux rassemblement : des chemins qui s’étaient éloignés après un bout ensemble et qui, à cette occasion se croisent à nouveau. Des vocations qui se sont épanouies, confirmées au fil des années, des engagements approfondis. Joie de se retrouver. Le pique-nique, ainsi que la messe de clôture, deux moments qui ont rassemblé tous les pèlerins, de tous âges et de toutes provenances. Un temps de louange animé par Steven Riche et son groupe de musiciens a fait la transition entre le repas et les activités de l’après midi.

Après déjeuner un grand nombre d’ateliers étaient proposés pour les enfants, les jeunes, les adultes, avec diverses approches des vocations et de leur accompagnement ainsi qu’une conférence de Mgr Le Saux (évêque du Mans) sur « l’appel à suivre le Christ » et pour qui « il n’y a pas de crise des vocations mais une crise de la vie chrétienne« .

Dernier temps fort de la journée, la messe de clôture à la basilique soudain devenue trop petite pour accueillir les quelques 1 500 pèlerins. Action de grâce pour cette belle journée, prière pour les vocations mais aussi, sur une suggestion de Mgr Delmas dans son mot d’accueil, un merci reconnaissant et fraternel aux prêtres, que l’assemblée a spontanément exprimé par une salve d’applaudissements. Beaucoup d’émotion dans ces longs applaudissements, expression d’amitié, de reconnaissance, de fraternité pour les prêtres en ces temps troublés. Enfin je ne saurais oublier l’animation de la messe par la chorale « Haut les Chœurs » des étudiants de l’ICES.

Magnifique journée, parfaitement organisée, pour laquelle on n’en finit pas de dire MERCI, au cœur de notre unique vocation de baptisés, dans la complémentarité de nos vocations personnelles vécues en Église. Puisse-t-elle susciter de nouvelles vocations dans nos Églises diocésaines.

Sr Emmanuelle Bertho

Nouvelles de Madagascar…

Voilà les dernières nouvelles de l’école Notre-Dame (Madagascar) depuis le nouvel an jusqu’à maintenant.

Chaque année, l’école Notre-Dame célèbre sa fête-patronale « le 11 février », jour de Notre-Dame de Lourdes. Cette année, nous n’avons pas pu fêter « Marie » ce jour là car la préparation n’était pas faite. La célébration a donc été déplacée au 18 février, mémoire de Sainte Bernadette. Comme de coutume, toute célébration se fait pendant une messe en invitant les prêtres, les religieux, religieuses responsables d’écoles catholiques à Majunga ville, les autorités de l’État, les amis de Notre-Dame, les responsables de l’enseignement supérieur, les membres de la DIDEC, le comité scolaire, toutes nos sœurs de la ville,  les parents des étudiants et nos 2 700  élèves, étudiants ainsi que leurs instituteurs et professeurs.

La cérémonie a été  marquée par la sortie de la première promotion de fin d’études en vue de l’obtention de la licence en Lettres Françaises, promotion  » LES PIONNIERS » de l’Institut Catholique Notre-Dame et l’inauguration des infrastructures : un espace pour la maternelle, deux salles d’informatique et un laboratoire de langues.

Sept étudiants ont fini leurs études en Lettres : 1 garçon et 6 filles. Quatre ont déjà trouvé du travail dont deux travaillent à Notre-Dame comme professeur de français ou aide au laboratoire de langues.

Le Père Norbert, Délégué de l’Administrateur Apostolique et ceux qui ont pris la parole ont bien souligné la nécessité de l’apprentissage de la langue étrangère. Madagascar est une île. La nouvelle technologie aussi ne cesse d’évoluer et cela nous demande d’utiliser au moins la langue française et/ou la langue anglaise.  La devise du nouveau président de la République, et de l’école Notre-Dame est l’ouverture au monde. Ceux qui ont fait les discours nous ont encouragés à parler même s’il y a des fautes.

A Majunga, beaucoup d’écoles ont besoin de relève pour les cours de français. Les professeurs de cette langue sont assez âgés. Il faudrait avoir une école capable de l’enseigner et de la pratiquer sérieusement. Le problème pour l’ICND est le manque d’effectifs. Nous avons peu d’étudiants en cette filière car ils ont peur de parler et de l’enseigner. Ils préfèrent faire de la gestion, de l’informatique, du droit ou du paramédical pour avoir vite de l’argent.

Si des couples retraités souhaitent venir ici l’enseigner, ce serait génial. Nous sommes prêts à les accueillir.

Cette messe était aussi une action de grâce dédiée aux bienfaiteurs de l’école et à ceux et celles qui ont beaucoup donné pour nos enfants malagasy.

L’espace des classes maternelles a été réalisé grâce à la cotisation des parents d’élèves et à l’argent économisé par l’école depuis plusieurs années. Le laboratoire a été donné par l’Église Épiscopale Italienne par le biais du défunt Monseigneur Rakotondrajao Roger Victor. La bibliothèque numérique a été offerte par l’ancien ministre des postes et télécommunications, ancien élève de l’école Notre-Dame. L’autre salle informatique a été équipée par l’école et l’Association AFMV (Association France Madagascar Vendée), dirigée par Christiane Soulard et son équipe. Nous remercions spécialement Jacques et Jeannette Joubert, membres de cette association qui ont récolté ces ordinateurs en Vendée pour Madagascar. Quatre sur les treize donnés ne fonctionnaient pas au début et nous avons été obligés d’acheter des pièces de rechange sur place.Comme ils venaient de loin et que ce sont des occasions, c’est normal.

Nous remercions Dieu pour tous ses bienfaits. Nous remercions la Congrégation qui est à nos côtés par ses précieux conseils. Nous te louons Seigneur pour la joie et la vie que tu nous donnes.

Que Dieu nous bénisse.

Quelques photos de la fête : photo de la Promotion avec la Directrice et l’Économe, le laboratoire de langues avec les élèves, l’espace de la maternelle, encore le laboratoire de langues.

Vous avez déjà appris que le bloc opératoire de la Clinique et Maternité FANANTENANA fonctionne maintenant. Voici donc quelques photos prises lors de l’inauguration : une plaque où les noms des donateurs sont écrits et les matériels des différentes salles.

Sr Carole

La FRATERNITÉ en prison…

Le 11 février nous étions 14 des 2 équipes d’aumônerie des prisons de Fontenay et de la Roche pour un temps de récollection sur le thème de la FRATERNITE avec l’accompagnement du Père Clément Picheau.

Fraternité parfois difficile à vivre dans notre monde : les gilets jaunes, l’Europe, la France divisée où le dialogue est difficile. C’est aussi cette rencontre du Pape François à Abou Dhabi où une « déclaration commune sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et la coexistence commune » a été prononcée.

La fraternité c’est bien s’intéresser à ceux que l’on rencontre sur nos propres chemins, prendre soins de chacun sans distinction parce qu’il est aimé de Dieu et qu’il est mon frère en Jésus, y compris dans nos rencontres à la prison.

Entre eux dans les cellules, la fraternité s’impose dans le partage de ce qu’on a « cantiné », dans les colis reçus de la famille, dans la lecture du courrier du codétenu qui ne sait pas lire ;

Fraternité avec nous, dans les rencontres de groupes ou les célébrations, chacun est accueilli, écouté, peut vivre un moment de respiration où la libération de la parole se fait dans le respect.

Fraternité dans la visite en cellule où nous devenons leurs hôtes.

Fraternité qui se ressource dans la relecture d’équipe, la prière, l’eucharistie. En rencontrant l’autre en lui donnant un peu de notre temps nous devenons le Christ pour l’autre, le serviteur.

Avec nos communautés d’aumônerie de prisons, continuons de tisser des liens de fraternité avec ces frères qui nous sont donnés.

Fédération Alliance Mormaison

 Le 11 janvier 2019, Alliance Mormaison a tenu son Assemblée générale et adopté ses nouveaux statuts. Désormais, 7 associations à but non lucratif et la congrégation sont constituées en Fédération Alliance Mormaison.

Quel projet entre ces établissements médico-sociaux partageant la même origine et les mêmes valeurs ?

C’est rendre plus effective leur coopération désormais indispensable pour conserver et développer ce qui nous est spécifique en mettant en place les moyens nécessaires pour répondre à la demande des autorités administratives.