
Election du Conseil général
Réunies en Chapitre général nous avons la joie de vous annoncer l’élection du Conseil général des 10 et 12 juillet 2019
Sœur Martine CHAILLOT (française), Supérieure générale
Sœur Marie-Esther RAKOTOARIVELO (malgache), Assistante générale
Sœur Altagracia ORTIZ MENA (dominicaine), Conseillère générale
Sœur Anne VION (française), Conseillère générale
Nous confions à votre prière la mission de la Congrégation, en particulier la mise en œuvre des orientations que nous aurons définies au cours de ce Chapitre.
La messe d’action de grâce et de clôture du Chapitre sera célébrée mardi 16 juillet à 10 h en l’église des Brouzils.
Élection de la Supérieure générale
Réunies en Chapitre général
nous avons élu ce matin,
mercredi 10 juillet 2019
sœur Martine CHAILLOT
Supérieure générale.
Nous poursuivons notre discernement pour élire les sœurs conseillères qui, avec elle, auront la charge de conduire la Congrégation dans la réalisation du projet que nous aurons défini au terme de ce Chapitre.
Nous confions à votre prière sœur Martine et nous toutes, capitulantes, qui poursuivons notre discernement.
Merci aux médias d’attendre le communiqué officiel et de prendre contact avec nous.
Une pierre pour Madagascar
Marylise, Patrick Berroy et leurs filles Sara et Lou habitent Paris 12e et sont amis des soeurs de la communauté située avenue Michel Bizot. Ils ont fondé l’association « Une pierre pour Madagascar » afin d’aider l’école de Fianarantsoa où Sr Andréa est directrice. Ils en reviennent et nous partagent les joies de leur voyage.
C’est avec le cœur rempli de joie et pleins d’images dans la tête et dans notre ordinateur que nous rentrons d’un périple de 18 jours à Madagascar.
Nous avons d’abord été reçus à la communauté de Fianarantsoa où Soeur Andréa nous a présenté l’école maternelle primaire et collège qu’elle dirige et que nous soutenons avec notre association. Au petit déjeuner, la gelée de fruits de Soeur Léoncine, infirmière au dispensaire, ouvrait des journées bien rythmées.
La fête de fin d’année de l’école a commencé par une messe, présidée par Mgr Fulgence, pleine de joie et de louanges. Il a souligné l’engagement des Sœurs dans l’éducation des enfants malgaches.
Nous avons pu rencontrer les enfants parrainés et leur parents, mais aussi discuter de futurs projets de construction.
Lors du long voyage de Fianarantsoa à Mahajanga nous sommes passés par les communautés de Tana, Maevatanana et plusieurs lieux où sont présentes les sœurs à Mahajanga (dispensaire, maison des aînés, l’école Notre Dame, Notre Dame des Flots).
Les temps de prière qui ont jalonné notre voyage nous ont permis de nous ressourcer.
Nous avons été très surpris par le contraste de ce peuple qui cuisine au charbon, extrêmement pauvre et qui, le dimanche pour la messe avec leurs plus beaux vêtements et leurs plus belles chaussures, sont porté par une foi joyeuse.
Nous rendons grâce aux « sœurs double cœurs » pour leur dévouement.
Ce voyage a été, sans doute, le plus incroyable de toute ma vie jusqu’à présent. Tous ces gens et ces regards croisés, tous ces moments de vies partagés, toutes ces personnes rencontrées et malheureusement toute la pauvreté que j’ai pu observer resteront gravés dans ma mémoire! Chaque jour, nous avons soit découvert soit rencontré quelqu’un ou quelque chose de spécial. Ces 18 jours ont donc été rythmés de moments absolument géniaux. Une des choses que j’ai le plus apprécié a été le fait de passer le séjour accompagné de Sœur Andréa et plus généralement de la congrégation des sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et Marie. En effet, ce détail a donné une autre perspective à notre voyage humanitaire avec notre association Une Pierre Pour Madagascar, une perspective nous empêchant de centrer notre voyage uniquement sur l’école ; comme par exemple la rencontre avec l’archevêque, avec les sœurs dans les différentes villes visitées, les messes malgaches ou encore plein d’autres choses ! Même si un petit paragraphe comme celui-ci ne peut évidemment pas résumer presque trois semaines de découvertes renversantes, je souhaite également à travers ce texte, remercier les sœurs pour leur accueil.
Lou (16 ans)
8ème jour de Chapitre
Dimanche 7 juillet – 8ème jour de Chapitre
Dimanche, jour de repos. Nous n’avons pas manqué de l’honorer par un temps de détente ensemble à Bourgenay.
Alors que les unes sont allées à la messe à Bourgenay, d’autres sont allées à Jard-sur-Mer. Toutes nous nous sommes retrouvées à Bourgenay pour le déjeuner où les associés de République Dominicaine et leurs accompagnatrices nous ont rejointes.
Repas à l’ombre dans le parc, après-midi à la carte : repos, jeux, marche au bord de la mer, ou encore visite aux Brouzils pour permettre aux sœurs des autres pays de voir la salle des reliques, les nouveaux bâtiments, la Maison des Aires, le tombeau du Père Monnereau. Les sœurs de la communauté avaient préparé un goûter rafraichissant bienvenu qui a permis de continuer les échanges avec elles.
Et demain nous reprenons notre travail de discernement, probablement n’aurons-nous rien à vous communiquer d’ici quelques jours… Mais nous comptons sur votre prière.
7ème jour de Chapitre
Samedi 6 juillet – 7ème jour de Chapitre
Notre première semaine de Chapitre se termine : les jours avancent, le travail prend forme. Les points essentiels de l’orientation sont arrêtés et en fin de matinée nous avons envoyé trois sœurs, de trois pays différents, en mission pour la rédaction de cette orientation. Tandis que nous écrivons cet article elles planchent sur leur texte qu’elles nous proposeront la semaine prochaine.
Hier nous avons abordé le processus d’élection de la Supérieure générale et de son Conseil et nous l’avons poursuivi aujourd’hui : discernement des qualités et compétences souhaitables pour mener à bien l’orientation que nous avons définie, procédure des élections proprement dites.
Et pour terminer, un mot sur la méthode de travail que nous a proposée Sœur Catherine Ryan, notre « facilitatrice » comme elle préfère se nommer. Nous sommes cinq ou six sœurs autour de tables rondes, toutes dans la même salle. Les tables ont été composées par le Conseil général sortant qui a pris soin de jouer l’interculturalité. Le travail se fait par tables mais afin de croiser les réflexions et d’avancer avec d’autres sœurs nous alternons avec une seconde table composée d’autres sœurs mais toujours représentatives des différents pays. Les mises en commun du travail se font en assemblée plénière dans la même salle.
Si la nouveauté de la méthode a pu en déconcerter certaines au début, sa mise en œuvre séduit tout le monde et porte ses fruits. Non seulement elle évite les pertes de temps et de concentration dues aux déplacements pour le travail de groupe mais elle favorise une certaine unité du groupe, un quelque chose au service de la fraternité.
5ème jour de Chapitre
Jeudi 4 juillet – 5ème jour de Chapitre
Journée laborieuse avec alternance de travail personnel, en groupe et en assemblée plénière, riche en signes de fraternité.
Alors que nous commencions la journée par une réflexion personnelle sur les orientations qui commencent à prendre forme, notre animatrice nous a proposé l’allégorie du Nautilus Pompilius… Ce n’est pas un texte biblique, mais une image porteuse de sens, une parabole pour aujourd’hui, que nous vous partageons :
Dans les profondeurs de l’océan, une créature marine au corps de mollusque, dotée d’un seul œil, de tentacules ballottés par les courants et protégée par une solide coquille sait bien, elle, ce que changer veut dire.
Le Nautilus Pompilius existe depuis 400 millions d’années et aujourd’hui encore on peut le voir se déplaçant vers l’inconnu. Grâce à son système de propulsion, jet après jet, il arpente les mers anciennes, suit les courants marins… Il construit sans cesse sa coquille en forme de spirale cloisonnée. A mesure qu’il grandit, le corps du nautile élabore une nouvelle loge plus grande et quitte l’ancienne. Il habite toujours dans la dernière. Les loges que n’occupe plus l’animal contiennent un mélange de gaz et de liquide qui lui servent à monter ou descendre dans l’eau. (Katherine Feely, SND).
Outre la très belle métaphore du nautilus, quelle ne fut pas la surprise et l’émotion de Raphaël en entendant ce récit, lui qui avait apporté de Madagascar un nautilus pour l’offrir !
Ce jeudi était aussi la dernière matinée de travail des associés avec nous. Pendant deux jours ils ont partagé notre réflexion sur l’avenir, ils ont apporté leur éclairage, leur expérience, leurs attentes afin que nous les prenions en compte dans notre orientation finale. Des liens se sont tissés…
Avant de nous séparer nous les avons renvoyés en mission dans leurs pays respectifs avec notre bénédiction.
Petit pincement au cœur au moment de se séparer…
Ils nous quittent mais vont poursuivre encore quelques jours leur découverte de la Congrégation et des hauts lieux de la Vendée.
En fin de matinée l’abbé Antoine Gagnié est venu célébrer la messe qui s’est terminée par la bénédiction du Conseil général sortant :
C’est toi, Seigneur, qui a mis au cœur de nos sœurs Marie-Louise, Éliane, Marie-Paule, Odile le désir de te consacrer leur vie et, au long de ces six années, tu leur as donné les forces nécessaires pour répondre à leur vocation dans la mission du Conseil général de la Congrégation des Sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie.
Nous te bénissons car tu as dirigé leur marche vers Toi et vers les sœurs et les associés dans les différents pays.
Nous te bénissons car tu leur as permis de ne chercher que ton Royaume en suivant le Christ humble et pauvre.
Nous te bénissons car tu as mis la paix et la joie dans leur cœur. Continue de les bénir.
Nous te le demandons par ton Fils Jésus-christ et par l’Esprit-saint qui règnent avec toi, Père, pour les siècles des siècles. Amen.
La taza*
Mercredi 3 juillet – 4ème jour de Chapitre
Nous continuons notre travail avec des journées denses !
Hier nous avons reçu un autre cadeau, de la part de nos sœurs de République Dominicaine : una taza*, qu’en bon français nous appelons mug (!). Mais en République Dominicaine la taza est plus qu’une simple tasse, elle est tout un symbole de la vie des gens, elle est LE cadeau par excellence, celui de toutes les circonstances : naissance, baptême, mariage, anniversaire, rencontre importante… Elle s’offre telle quelle ou garnie de friandises, nue ou décorée selon les circonstances. Les tazas qui nous ont été offertes ont été peintes aux couleurs du Chapitre par la fille d’une associée à la Congrégation.
La taza est si importante pour ce peuple qu’une sœur l’a choisie comme symbole pour accompagner une semaine de prière** : la taza de vie, la taza ouverte, la taza ébréchée, cassée, de miséricorde, de bénédiction. Chaque jour un attribut soutient une méditation, une relecture de vie, une prière.
C’est ça aussi la connaissance de l’autre, de son pays et de ses coutumes. Alors à la fin du Chapitre, avec la taza c’est plus qu’un simple mug que nous emporterons avec nous.
- prononcer « tassa »
- ** La taza, símbolo de nuestra vida, Guía para el crecimiento espiritual, Joyce Rupp
3ème jour de Chapitre
Mardi 2 juillet – 3ème jour de Chapitre
Hier lundi et aujourd’hui était le temps de la relecture : comment avons-nous mis en œuvre les orientations du Chapitre de 2013 au cours de ces six dernières années ?
Lundi, sœur Marie-Louise Soaviloma, Supérieure générale, a présenté le rapport moral ; sœur Éliane Morin, Économe générale, et M. Jean-Paul Sourisseau, Directeur administratif et financier, le rapport économique et financer. L’un et l’autre rapport nous permettent de voir le chemin parcouru, les temps forts de ces années, les réalisations, les questions qui émergent, le point où nous en sommes, les défis à relever.
Aujourd’hui les responsables des autres pays ont à leur tour présenté leur rapport moral : France, Congo, Canada, Madagascar, République Dominicaine. Les pays étaient invités à apporter une touche créative à leur rapport. C’est ainsi que sœur Victorine s’est appuyée sur une peinture de sœur Aude dont chaque partie de l’arbre symbolisait une réalité du Congo, une richesse, une pauvreté, une détresse. Les Malgaches ont mimé l’accueil de malades au centre médical et ont terminé par une danse de leur pays. Les Françaises ont complété le rapport de sœur Nadia Brianceau avec quelques rapides sketches évoquant les temps forts de la Province et de l’Église, les questions et crises ecclésiales et sociétales actuelles.
Dans l’après midi les associés nous ont rejointes pour nous partager leur travail de la veille avec le Père Clément Pichaud. Relecture également de leur chemin d’associés, désirs et convictions pour l’avenir.
Chaque rapport, lundi et mardi, était suivi d’un temps d’échange en petits groupes inter pays puis en assemblée plénière pour assimiler ce que nous venions d’entendre à la lumière des remarques et des questions des unes et des autres. Chaque journée s’est terminée par la messe célébrée par l’abbé Yves Clénet.
Le travail de ces deux jours nous a permis une meilleure connaissance de chaque pays, de ses capacités, de ses attentes, des questions à affronter, des défis à relever. Meilleure connaissance entre nous pour continuer ensemble avec le dynamisme qui se dégage, dans un climat fraternel et paisible. Riches de tous ces apports il nous faut maintenant nous donner un cap pour les prochaines années. Ce sera le travail de ces prochains jours.
« Jésus, que devons-nous faire
pour nous aimer à ta manière
et construire ainsi la fraternité au cœur du monde ? »
1er jour de Chapitre
Sœur Alexise (Malgache) et moi-même sœur Emmanuelle (Française) avons été désignées pour vous donner quelques échos de nos travaux au cours de ces seize jours de Chapitre. C’est avec joie que nous vous rejoindrons ici de temps en temps.
C’est donc à 14 h 30 ce dimanche 30 juin que nous nous sommes retrouvés, sœurs et associés, à la chapelle du Centre Pierre Monnereau à Mormaison pour la célébration d’ouverture du Chapitre, préparée par le Conseil général de la Congrégation.
Le choix des textes du Nouveau Testament nous introduisait dans le thème et la démarche spirituelle de discernement. De même que les auditeurs de Pierre lui demandaient « que devons-nous faire » (Actes 2, 22.32.36-38), nous demanderons
« Jésus, que devons-nous faire
pour nous aimer à ta manière
et construire ainsi la fraternité au cœur du monde ? »,
thème du Chapitre.
Puis sœur Catherine RYAN, sœur Servite, accompagnatrice du Chapitre, a présenté la méthode de travail, les temps de prière et le processus de discernement qui nous conduira à déterminer une orientation pour les six prochaines années et à élire les sœurs auxquelles nous confierons le soin de mettre en œuvre cette orientation.
Ce Chapitre, s’il est temps fort de discernement est aussi temps de fraternité et joie de se retrouver de tous les pays. Ou de marquer une délicate attention, ainsi les sacs que l’on peut voir sur la photo ont été confectionnés par une sœur du Congo pour chaque capitulante. Non seulement ils sont très beaux mais impeccablement réalisés de l’avis d’une professionnelle. Merci sœur Bé Thérèse !
50 ANS DE PRÉSENCE DES SOEURS EN RÉPUBLIQUE DOMINICAINE
Cela se fête, se célèbre….
Vu de France… j’en rêve: rendre grâce, revoir toutes ces personnes avec qui des liens forts se sont tissés, au fil des années dans ce « faire avec eux » pour la Vie.
La bienveillance, la tendresse de Dieu ne sont pas des mots mais un amour proposé et…
un fil qui accompagne et mène notre vie.
Merci à mes sœurs, aux responsables de la congrégation, au Père Olivier curé de la paroisse, qui par mail a sollicité les paroissiens et l’association dont je suis membre … tout dans « mon dos » et un jour il me dit : » Tu vas en République Dominicaine pour les 50 ans, on paie ton voyage, la congrégation est d’accord », je n’y croyais pas, puis j’ai explosé de joie ;
Ce fut 10 jours pour :
- rendre grâce
- vivre intensément les joies de la rencontre, des souvenirs évoqués.
- Se réjouir des progrès vécus par les uns ou les autres
- sentir la main de Dieu.
Célébration d’action de grâce en l’église de Castillo, les cœurs étaient à l’unisson: les sœurs, les associés, les paroissiens, les amis venus en cars ( 4 ) des lieux des autres communautés, deux évêques, des prêtres, des diacres, des présidents d’assemblés, la chorale ; PRIÈRE – FÊTE .
Ambiance joyeuse et fraternelle durant le repas, 300 personnes, si bien préparé, très bien déroulé.
Visite à l’école Angélica Massé, joie puissance 100, « tu m’as… », « tu m’as fait… » « tu m’as donné…» . En 2009 il y avait un préscolaire, un primaire, actuellement en plus : un collège, un lycée.
Des femmes que j’avais sollicitées pour travailler, elles ont étudié, elles sont maîtresse ou prof.
Merci Seigneur.
Même constat et joie à « l’école communautaire espérance et vie » de Guaricano, elle s’est agrandie d’un collège, les maîtresses fidèles à notre esprit de départ…
Visites et rencontres avec les personnes des barrios, la pauvreté est toujours très présente, mais des améliorations dans l’habitat, les routes goudronnées, et le fait que les femmes ont des petits boulots.
« La main de Dieu » assure la population du secteur, parce que j’étais présente pour aider un oncle à récupérer le corps de Rafélito, (il ne savait pas son vrai nom, ni sa date de naissance)…un enfant de la rue que j’avais apprivoisé, tenté d’éduquer, mais qu’un homme a tué la veille de ma visite.
Pour toutes ces joies reçues et données, pour l’accueil chaleureux et fraternel des sœurs
MERCI SEIGNEUR .
Sœur Claude Logeais