APPRENDRE à VIVRE AUTREMENT…

C’est vrai que nos agendas ne ressemblent plus vraiment à rien. Une occasion nous est offerte pour habiter le temps et l’espace AUTREMENT.

Le travail à la salle du Conseil, nous réunit toujours (avec le respect des gestes barrières et distances nécessaires)… aux sons des oiseaux qui se nichent joyeusement dans les arbres des parcs et jardins environnants ! Ils ont l’air de prendre toute la place laissée par les humains ! Le Cours Bayard est désert désormais, étonnamment silencieux ! De nos fenêtres, nous pouvons profiter de leur beauté printanière !

Avec des journées que nous avons voulues ensemble, les heures sont rythmées par des liturgies de l’office, liturgies communes habituelles, mais aussi par le choix de vivre quotidiennement une liturgie de la Parole, d’un partage de Foi ou d’un temps d’adoration avant le déjeuner. Le chapelet de Lourdes suivi à la télé (KTO) nous permet aussi d’être en communion avec tant de pèlerins !

Comme le dit Guy Aurenche, cela se veut « un temps de plus de recueillement que de confinement fermé ». Notre prière s’élargit vraiment aux dimensions de notre monde qui se retrouve uni dans une même lutte, une même espérance !

A la communauté du Conseil général, nous nous organisons pour les tours de cuisine, les espaces de ménage, chacune prenant sa part… Et nous faisons aussi de nouveaux apprentissages : découverte de l’usage du ‘drive’, ses courses en ligne que l’on va chercher 6 jours plus tard, vu l’affluence.. Cela demande de l’anticipation et ce n’est pas rien pour bien faire… La première fois, j’ai mal lu et j’ai commandé 6 kg de poires… Les deux communautés que nous épaulons nous ont bien aidées à manger le ‘stock’ !

C’est aussi le moment de découvrir notre dépendance à notre coiffeuse habituelle, mais cela donne de belles occasions de faire d’autres apprentissages validés par la cliente concernée !

Pour nous préparer au temps pascal qui s’en vient bientôt, le WE, les gauffres embaument tous les étages de notre maison ! Un peu de douceur puis de l’exercice physique pour garder la ligne…

La détente du dimanche devient un temps privilégié pour rire ensemble ! Pour quelques unes, les soirées autour de « casse-têtes »(puzzle) nous relient à nos sœurs du Canada !

Nous cherchons à prendre des nouvelles des unes et des autres dans nos pays… Nous sommes d’autant plus unies ! Nous restons en lien aussi avec Catherine Ryan qui nous propose un moment de tendresse découvert  par les réseaux sociaux bienveillants que nous vous transmettons : visez cette vidéo !

Continuons à dire la tendresse de Notre Dieu dans ce monde qu’il aime tant.

Sr Anne V.

Confinement à l’EHPAD de la maison Mère… en vers…

On entend partout ressasser
Il faut se confiner.
C’est entendu ! On ne sort plus
Attention au coronavirus.

Faut  s’protéger, c’est évident
Mais ce n’est pas marrant.
Oui, c’est vrai, faudra de la patience,
Accepter beaucoup de dépendance.

Dans notre grand’ salle à manger
Il faut se disperser.
Un vrai problème pour se parler
Et pour s’écouter.

Et nous les pauvres isolées
Dans nos chambres, sommes confinées.
Notre désert est maintenant
Il nous vient avec le printemps.

Nos repas nous sont portés
Toujours chauds, bien préparés,
Avec des sourires charmants
Qui nous encouragent vraiment.

On ne peut nous visiter
Mais on peut téléphoner.
Et tout est organisé
Pour soutenir les isolées.

Pensons aux plus malheureux
Dans notre monde, ils sont nombreux.
Gardons la confiance
Ainsi que l’espérance
Jésus est toujours là
Il ne nous abandonnera pas

Sr Florentine Blaizeau

On entend partout ressasser
Chacun doit bien se protéger.
Ce virus est dangereux
Il est même très contagieux

Nous voilà donc très confinées
Dans notre chambre devons rester
Interdit de se visiter
Mais on peut bien téléphoner

Tous les repas nous sont servis
Avec un sourire à l’appui
Pour nous c’est bien réconfortant
Corps et esprit en même temps.

Et tout est bien organisé
Pour empêcher de s’ennuyer
Par le micro tout est transmis
Ah ! Nous devons bien des mercis !

Information, relaxation,
Commentaires et réflexions ;
Mots croisés mêlés ou codés
Gratuitement sont distribués
N’oublions pas la lecture
Et pour d’autres aussi la couture.

Parlons aussi de la prière
Dont la part pour nous est si chère.
Tous les offices nous suivons
Prions, chantons à l’unisson.

Nous supplions notre Seigneur
De soulager tant de douleurs
Dans notre monde déchiré
Bravant cette calamité.
Gardons en lui notre espérance
En sa bonté ayons confiance
Laissons- nous guider par sa main

Sr Florentine Blaizeau

Vie confinée à la Maison Mère

« Coronavirus »  a l’audace de venir frapper aux portes …. A cet indésirable, je n’ouvre pas. Nous qui vivons en collectivité, tu nous obliges à nous éloigner les unes des autres, de peur d’être malades.

Faisons plutôt travailler nos méninges pour repousser l’ennui.  Pour suivre les prières communautaires, chaque sœur l’écoute dans sa chambre. Nous pouvons nous procurer de la lecture,  nous pouvons tricoter pour les  gens qui ont froid,  ou dessiner et mettre en couleur un mandala…

Chaque jour, nous écoutons la revue de presse présentée par l’une de nous. A un autre moment de la journée, nous pouvons participer à une petite  séance de gym douce. Les exercices sont transmis par le micro, et chacune  les fait dans sa chambre. C’est dans le but d’éviter l’engourdissement et favoriser la détente  des membres….

A l’heure des repas, nous voyons plus ou moins les visages de nos  sympathiques serveuses à cause des masques. Une boutade lancée nous fait rire, c’est gratuit… Nous sommes servies dans nos chambres, sur plateau.  Les plateaux proviennent du Centre Pierre Monnereau qui, vous le savez bien, est actuellement fermé. Ils nous sont prêtés le temps de l’épidémie.

Les journées passent vite… Nous avons la joie d’écouter l’Eucharistie et de participer à la communion spirituelle, en union avec toute l’humanité…

Au soir de notre journée, nous pensons  aux personnes malheureuses, logeant dans les rues ou très isolées chez elle. Nous nous sentons solidaires…

L’essentiel , c’est que Dieu est toujours présent.   Merci Seigneur, nous sommes debout !…

Sr Anne-Marie Retailleau

Vie des soeurs en EHPAD à la Maison Mère à l’ère du coronavirus

Déjà, depuis plusieurs jours, nous respections scrupuleusement les consignes : lavage des mains – distance de 1m50 – pas de poignées de main – une seule personne dans l’ascenseur… mais voilà que ce vendredi 20 mars tombe un nouveau couperet. Chacune doit rester confinée dans sa chambre toute la journée : pas de visite aux voisines, pas de sorties dans le parc, repas au plateau…

Nous voilà solidaires de tous nos contemporains en EHPAD sauf que « confinement » ne rime pas pour nous avec « isolement ». Grâce à la sonorisation de toute la maison, nous maintenons des liens avec le petit groupe des soeurs hors EHPAD qui suit la vie régulière de la Communauté. Ainsi, chaque jour, nous participons à la messe et aux offices communautaires de Laudes, des Vêpres et du chapelet.

Pour remplir les temps « creux », nos responsables à l’imagination fertile nous invitent à une Revue de Presse, à des exercices de mémoire, de gym douce… Par téléphone, nous nous envoyons des petits messages d’amitié. Aussi, avec nos temps de prière personnelle qui nous font rejoindre tous ceux qui souffrent et ceux qui se dévouent à leur service, avec nos repas servis sur plateau par un personnel à la bienveillance inépuisable, nos journées sont « ultra-occupées ».

Nous aspirons toutefois – et cela pour le monde entier – à retrouver une vie normale.

« Que le Seigneur écoute nos cris monter vers Lui ! »

Sr Agnès Griffon

CONFINEMENT !

Eh oui, nous sommes confinées… sécurité oblige, faut pas favoriser l’entrée du Covid 19 chez nous !

Il y a plus à plaindre que nous ; on est bien servies, bien nourries, bien entourées… Tout ce qu’il faut. Et puis, il y a le téléphone, on peut se passer un coup de fil d’une chambre à l’autre, s’encourager mutuellement. Oui, la fraternité ça existe, on l’apprécie encore plus à cette occasion. Bien sûr, c’est plus difficile pour certaines, on essaie de s’entraider comme on peut. Pour celles qui ont la chance d’avoir l’ordinateur et accès à Internet, c’est appréciable.

 Il y a aussi la nature, magnifique en ce moment, les fleurs, les petites feuilles des arbres qui pointent le bout de leur nez ; pour ma part, je ne les avais jamais si bien remarquées…

Les sœurs « d’en bas », celles qui sont moins confinées, sont très fraternelles pour nous, les « enfermées » ; elles ne manquent pas une occcasion de nous faire particper aux nouvelles, nous font passer les journaux, les revues … et surtout nous permettent de nous joindre aux prières de la communauté, grâce au micro.

Nous sommes unies à tous ceux qui vivent ce confinement, et dans des conditions encore bien plus difficiles… et nous disons : vivement la sortie du tunnel !

Sr Gaby Rézeau

Soeur Marie-Elisabeth Marchand

Le dimanche 15 mars 2020, notre soeur Marie-Elisabeth MARCHAND s’en est allée retrouver le Seigneur qu’elle a cherché, servi et aimé dans sa consécration comme soeur des Sacrés Coeurs.
Le lendemain, sa sépulture a réuni beaucoup de personnes dans la grande chapelle d’Amborovy en particulier des paroissiens d’Antanimalandy- MAHAJANGA qui l’avaient bien connue.  Soeur Marie-Elisabeth a été plusieurs années régionale de Madagascar… Elle a été bien accompagnée dans son passage…
Nous nous unissons avec les soeurs de Madagascar pour rendre grâce pour sa vie et nous savons qu’elle prie pour nous !
Soeur Carole qui l’a aimée et connue depuis son enfance, nous en offre son témoignage (à télécharger ci-dessous).
  

Créer du neuf ?

Ami.e.s, associé.e.s, sœurs,

Que dire de plus ? … Déjà, nous avons accès à des textes qui nous parviennent pour susciter notre responsabilité, notre espérance en ce temps de crise pandémique mondiale…

Sans doute ne serait-ce pas encore en parler que plutôt de VIVRE AUTREMENT… Radicalement autrement…

Changer nos habitudes, créer d’autres façons de vivre et d’approfondir notre vocation baptismale, notre vie consacrée..

Le défi semble de rester le prochain de l’autre en gardant le lien autrement. Notre fraternité concrètement vécue dans le confinement, nous y appelle de manière neuve. Ce qui ne nous est pas interdit, entre autres choses, c’est de nourrir nos liens, de les consolider.

C’est ce qui se vit à travers les articles que vous envoyez pour donner des nouvelles, des ‘petites’ perles du quotidien dans chacun de nos pays.

N’hésitons pas à faire vivre ce site et ces lettres de bonnes nouvelles qui continuent de nous parvenir et créent une communion de plus entre nous.

N’hésitons pas à prier Notre Dame de l’Espérance de Bourgenay !

Dans l’espérance, la foi et la charité, créons du neuf !

                                                        Sr Anne VION, au nom du Conseil Général

Les joies de l’hiver canadien.

«Tombe, tombe, neige blanche,
en tourbillonnant dans l’air.
Viens te poser sur les branches
de nos grands sapins tout fiers ! »

De la neige, il en est tombé beaucoup sur notre bel Abitibi depuis le premier novembre 2019.  Pour plusieurs, en particulier pour les équipes de déneigement, ce fut un casse-tête… Mais pour les cœurs d’enfants, quelle fête !

Les 21-22-23 février on a célébré à Amos la vingt-sixième édition de «La Magie des Neiges», organisée par le Club Optimiste d’Amos.

Tout a commencé par une parade dans les rues de la ville, suivie de feux d’artifices à l’Agora naturelle, située derrière l’ancien couvent des Sœurs de l’Assomption.  La température clémente a permis à plusieurs familles de se déplacer pour admirer le tout.

Samedi et dimanche, beaucoup de jeux étaient offerts aux abords de la cathédrale : glissade sur tube, mini glissade, train magique, descente de boîtes à savon, jeux gonflables, rallye familial, souque à la corde, maquillage pour enfants, promenade en traîneau à chiens, ou à chevaux, musique et danse en ligne, randonnée de ski de fond et bien plus encore…

Un grand chapiteau offrait un service de restauration et des produits de l’érable.  Pour la modique somme de cinq dollars, un macaron donnait accès au site et aux diverses activités.  Tout ce qu’il faut pour profiter des plaisirs de l’hiver.  Oui, notre bel hiver a ses charmes…

Dimanche à 11 heures, Mgr Lemay a présidé l’Eucharistie de cette fête !  Les paroissiens ont pu célébrer le Créateur qui a su doter notre région de quatre saisons qui ont chacune leur charme quand on sait bien regarder.

Ces festivités permettent une halte joyeuse et populaire au cœur de l’hiver, pour notre ville et la plupart des villages avoisinants qui organisent aussi leur «Carnaval d’hiver.»

Notre célèbre poète Gilles Vigneault, a célébré l’hiver dans une superbe chanson intitulée : « Mon pays, c’est l’hiver » et une autre qui dit : «Ah! Que l’hiver tarde à passer !» Actuellement pour nous dont l’âge dépasse la huitième dizaine, c’est cette dernière qui est au palmarès.  J’entends souvent dire : «Si l’hiver peut bien finir que…»  Courage, toute chose a une fin sur terre !  L’hiver aussi.

J’ai découvert un court poème d’Alice Lemieux à propos de notre saison froide.  À sa façon, elle nous la présente et je vous l’offre.

L’hiver
Tu ne sais pas l’hiver
si tu n’as pas veillé
sur tout son long sommeil
son grelottant sommeil.
Si tu n’as pas brûlé
ton front contre la vitre
pour mieux voir ses frimas.
 
Tu n’aimes pas l’hiver
si tu n’as pas tendu tes lèvres
aux baisers insolents des morsures du froid.
Si tu n’as pas gémi
sous l’étreinte du vent.
Si tu n’as pas perdu ta route
dans les tournoyantes rafales
et si les bourrasques de neige
ne t’ont pas aveuglé
en scellant tes paupières.
Tu ne sais pas la blanche passion
et l’amour violent
de mon splendide hiver.

Alice Lemieux.

À une prochaine fois,

Marie-Paule Laflamme, sscc. Amos

Le Conseil Général de la Congrégation

Depuis février 2020, notre Conseil Général est maintenant au complet. Sr Marie-Francine Fanjanirina a déjà pris sa place dans la mission du Conseil Général.

De gauche à droite : Srs Anne, Marie-Francine, Martine et Marie-Esther

« Pour commencer notre mission dans ce Conseil au complet, nous avons eu un temps de travail à l’Epiardière du 3 au 6 février. Les deux premiers jours, nous avons été accompagnées par sœur Catherine Ryan, servite de Marie qui a animé le chapitre dernier. Elle nous a aidées à faire fraternité au sein d’une mission de gouvernement que nous vivons dans une même communauté de vie.

Notre communauté de vie avec Sr Gilberte Gaudin

Nous appuyant sur l’orientation fondamentale du chapitre dernier centrée sur la fraternité, nous avons fait pour nous l’expérience de la nouveauté du chapitre : vivre une gouvernance multiculturelle et fraternelle. Si nous consolidons entre nous dans le conseil cette communion, nous pourrons alors construire avec chacune de nos soeurs une « communauté fraternelle dans le Christ, en laquelle Dieu soit cherché et aimé avant tout » (Code de droit canonique, can.619). » (extrait lettre mars) 

Le Conseil Général

Du reboisement et toujours du reboisement !

Madeleine TAVANDRA, l’ancienne provinciale et les aspirantes du centre médical.

Le samedi 07 février 2020, c’était  au  tour des paroissiens de la ville de Mahajanga d’aller planter des arbres à Berivotra, à 28 km de Mahajanga.  Berivotra est un lieu de pèlerinage du diocèse. Il se situe  au bord de la route nationale N°4. La nature est vraiment  dégradée dans cet endroit. Il n’y a que quelques arbres qui poussent.  L’érosion commence. Des « lavaka » troues sont partout. La terre est aride à cause du feu de brousse.  Alors, le comité inter-paroissial a décidé d’inciter les paroissiens  et mouvements,  à participer massivement à ce reboisement.  Nous avons planté des anacardiers, d’eucalyptus et des tamariniers.

Peu nombreux mais contents du travail bienfait, les gens sont ravis de participer à cet évènement.  Chaque paroisse a son organisation.  A 11 heures du matin, l’endroit était presque vide. Tout le monde rentre chez eux.

La communauté d’Ambatoboeny aussi a fait des efforts pour sensibiliser les gens à faire des toilettes. Elles font venir les voisins à la  réunion dirigée par les sœurs. Voilà ce que demande le chapitre. Nous commençons à faire évoluer la terre par nos petits moyens. Veloma

                                                                              Carole, une sœur des sacrés-cœurs, Mahajanga Madagascar

Nous,  Sr Charlène et Sr Monita de la communauté de Fenomanana (Madagascar) venons par ce mot partager notre joie de participer aux reboisement organisé par une partie du diocèse de Tananarivo. L’arbre planté se nomme frêne. Nous en avons planté plus de trois cents par paroisse. La planète est à reconstruire et c’est avec beaucoup de joie et d’enthousiasme que nous avons participé à cette activité pour la reconstruction de notre maison commune. Nous étions donc deux soeurs a y participer. 

                                                              Sr Charlène et Sr Monita, soeurs des Sacrés Coeurs à Fenomanana, Madagascar

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