
Invitation du Congo !


Merci de vous unir à l’occasion des voeux définitifs de Sr Noëlle et des voeux temporaires pour Laura et Grâce !
Jubilez tous les peuples !
Quand la Communauté de la Porte du Parc découvre l’IFHIM. (France)
Pendant le Chapitre à Locquirec, Sr Isabelle Guyochet a fait part de son désir de venir passer quelques jours à la Porte du Parc qu’elle ne connaissait pas, avec Sr Aude Milandou arrivée depuis peu du Congo. Toutes deux suivent une formation à l’IFHIM (Institut de Formation Humaine Intégrale de Montréal) Isabelle termine sa première année et Aude va commencer sa troisième année.
Isabelle et Aude sont arrivées le 11 août. Très vite, Isabelle demande de faire un planning pour ne rien perdre du précieux temps avec la communauté : horaire de la prière communautaire, des repas, des temps disponibles… en vue de s’impliquer dans l’animation de la liturgie quotidienne, partager des jeux, parler de leur formation… Chaque moment en commun a été source d’une meilleure connaissance réciproque… y compris ce qui était source de joie pour chacune de nous !
Quelques témoignages :
« Quand j’ai appris l’arrivée d’Aude et Isabelle, j’ai pensé qu’elles prenaient quelques jours de vacances … mais j’ai vite découvert qu’elles passaient ces quelques jours, avec nous et pour nous. Les jeux que nous avons faits ensemble en sont une preuve. Et que dire du partage d’éléments de leur formation en toute simplicité !
Les visites des sites à l’extérieur semblent les avoir peu intéressées. Elles en revenaient vite pour vivre avec nous ; j’ai vraiment apprécié ce moment gratuit de leur part, car je me disais : « quel intérêt ont-elles à s’intéresser ainsi à nous ? « Elles au début de leur vie religieuse et nous à son déclin… » Leur présence m’a donné un regain de vitalité. J’ai senti combien nous étions importantes à leurs yeux. Car la vie fraternelle peut se vivre jusqu’au bout dans nos différences d’âge et de culture. Et ensemble, quel que soit notre âge, nous voulons suivre Celui à qui nous avons dit « oui » qu’il y ait peu de temps ou bien longtemps et Le suivre en temps que Religieuses des Sacrés-Cœurs dont l’amour surpasse tout ce qu’on peut imaginer ! Merci petites sœurs !
» J’ai apprécié leur grande gentillesse et leur simplicité. Je me suis sentie à l’aise comme si je les connaissais depuis longtemps. Isabelle et Aude se sont mises à notre diapason. J’ai apprécié aussi le moment de détente avec des jeux et aussi aimé leur partage ! «
« Merci Aude et Isabelle d’être venues vous « poser » avec nous, ces quelques jours… ce qui nous a permis de faire votre connaissance « en chair et en os », et réciproquement ! Votre jeunesse et votre joie de vivre nous ont apporté « un coup de jeune » et de confiance dans l’à-venir. Et puis Coutances est loin de la Vendée ; vous avez été un trait d’union avec toute la Congrégation.
Merci pour la simplicité de votre partage sur ce que vous vivez à l’IFHIM. Devenir ce que nous sommes pour une juste relation avec soi, avec les autres, avec Dieu, Source de communion. »
Isabelle et Aude, vous nous êtes devenues proches.
Des sœurs de la communauté de la Porte du Parc.
Une visite émouvante à la Porte du Parc (France)
Du lundi 11 au vendredi 15 août, nous avons eu l’opportunité de faire route vers Coutances pour rencontrer et créer des liens avec nos sœurs aînées. Une première pour nous deux. Nous y avons reçu un accueil chaleureux, fraternel. Nous avons pu mettre des visages sur les noms et découvrir un peu plus chacune dans quelques conversations individuelles au fil des jours. Nous avons aussi échangé avec les laïques résidentes et le personnel dévoué. Nous avons été touchées par leur gentillesse.
« L’ambiance chaleureuse et conviviale de la communauté m’a permis de me sentir chez moi en famille des sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie. » Sr Aude
« Joie de la rencontre en toute simplicité, de la confiance reçue, des témoignages de foi entendus. » Sr Isabelle
Au cours du séjour, nous avons initié un temps de jeux ensemble, de construction (Jenga), de couleurs (Qwirkle), de mots à trouver (Just One), … Les rires ont résonné. Un bon temps de détente partagé.
Nous avons aussi rassemblé les sœurs pour partager ce que nous vivons grâce à notre formation à l’Institut de Formation Humaine Intégrale de Montréal. Nous avons pris un exemple de leur vie quotidienne pour leur faire goûter la joie de nos prises de conscience. Nous leur avons montré comment un geste d’amour posé pour l’autre est une manière de s’engager en faveur de la paix. Ceci au cœur de la journée de jeûne et de prière pour la paix dans le monde.
Leur présence et la qualité de leur attention, leur ouverture à notre spontanéité nous ont édifiées. Nous avons poursuivi ce temps par le chapelet ensemble et quelques images du Congo projetées par Sr Chantal.
Nous avons aussi découvert quelques beautés alentours : le jardin des plantes et la cathédrale de Coutances ainsi que la Pointe d’Agon-Coutainville et aperçu le Mont St Michel sur le trajet. Sr Annick nous a montré quelques lieux où les sœurs ont vécu leur mission d’infirmière, la pastorale (la chapelle de la Roquelle).
En peu de jours, nous avons pu contempler de beaux gestes d’amour vécus dans le quotidien qui sont autant de signes de la tendresse du Cœur de Dieu. Nous avons vécu une « visitation » où la joie mutuelle a surgi.
Ce fut un court séjour mais nous sommes revenues comblées, le cœur enrichi, les yeux plus ouverts. Merci à chacune !
Srs Aude MILANDOU et Isabelle GUYOCHET
Un après-midi chantant avec la chorale Saint Hilaire de Fontenay (France)
En la fête de Notre-Dame de Fatima, le 13 mai, la chorale Saint Hilaire de Fontenay nous a offert un beau concert à la Chapelle de la Maison mère. Environ 25 choristes nous ont enchantées, et, parmi eux, un jeune garçon d’une dizaine d’années a chanté avec les choristes et, ensuite, en solo, un beau chant à la Vierge Marie. Marie-André, chef de chœur a entrainé aussi l’assemblée à chanter des refrains comme toutes les participantes. Un agréable après-midi dans la fraternité et le plaisir de chanter ensemble. Ce moment s’est terminé par un goûter tous ensemble.
Une sœur de la Maison mère
Pèlerinage quelque part aux Sables d’Olonne ! (France)
C’est surprenant comment chaque petite chose est remplie de vie et est porteuse de l’espérance pour l’avenir. Quelle surprise de voir la maison où le Père BAUDOUIN fut caché après son exil en Espagne durant la Révolution Française. Cela me rappelle un prêtre qui dit comment le Seigneur nous parle. Nous avons trouvé une opportunité de connaître l’histoire de Louis-Marie BAUDOUIN, père spirituel de notre fondateur Pierre MONNEREAU.
Pendant trois ans, il a vécu caché dans une maison aux Sables d’Olonne (1797-1800). Ce qui me frappe c’est sa créativité correspond au défi de son temps : sa détermination de visiter les chrétiens dans la nuit et de se déguiser en marin ou en paysan pour pouvoir faire sa mission, sa disponibilité de consacrer sa journée pour écrire. Quant à Pierre MONNEREAU, nous connaissons sa vie mais ce qui me frappe, c’est la continuité de son histoire qui élargit ma représentation et enrichit mon identité religieuse.
Cela m’impressionne de découvrir une statue, « Notre Dame de la Confiance » dans l’église de Notre Dame de Bon Port aux Sables-d’Olonne. Cette visite me permet de faire le voyage intérieur et de porter le monde auprès de la « Sainte Vierge Notre Dame de la Confiance ». On est capable de porter le monde à travers nos pensées et nos prières à chaque fois qu’on se connecte au plus profond de nous-mêmes, sans espace ni crédit.
Statue de la Vierge de la Confiance – sculpture de Frère Marie-Bernard pendant la grande guerre. Elle protège des bombes l’abbaye de la Trappe, dans l’Orne, et les moines.
Sr Blandine SOTINAHY
Le Code de la route et son trésor ! (France)
Permettez-moi de partager ce qui m’ a impressionné durant mon apprentissage du code de la route. J’ai vu deux facettes. Quand je reste avec la rigueur du code de la route et la difficulté de son vocabulaire, je dépense beaucoup d’énergie. En revanche, la paix s’installe quand je vois que c’est un acte d’amour envers soi et envers les autres.
J’ai vu :
Comment cet apprentissage me fait comprendre la beauté cachée de la conduite qui est masquée par les lois françaises ; comment cela me conduit à voir autrement les règles qui servent pour les biens de tous, pour servir et protéger la vie.
Comment mesurer la grandeur d’ouverture d’un conducteur avec les différents usagers : usagers vulnérables, voitures lourdes, transports en commun et d’autres. Comment cette ouverture permet d’anticiper le danger, le comportement des autres usagers et d’anticiper la facilité de passage aux usagers qui rencontrent des dangers. Pour aller plus loin, comment le code de la route touche la conscience sociale. La route appartient à tous les usagers. Les règles nous aident à respecter les biens communs[1], à responsabiliser[2] et surtout à grandir dans l’amour[3].
Grâce à cet apprentissage, j’ai pu comprendre le trésor caché des règles, des lois ou du code de la route. J’ai saisi le sens de la culture Française à travers le code de la route. Grâce à la formation à l’IFHIM, je suis capable de faire la différenciation des deux cultures, malgache et française : ce qui me rend libre pour vivre ma mission et qui me favorise une liberté pour les cours de conduite. Cela me touche : la circulation favorise un regard large pour faire un pas d’amour et pour porter tout ceux qui me croisent sur le chemin. C’est incroyable de voir la beauté cachée dans nos actions quotidiennes !
Blandine SOTINAHY
[1] Appel d’urgence quand on voit un danger sur la route, interdiction du poids lourd dans certaines endroit.
[2] Remplir le constat amiable après un accident.
[3] Rassurer la personne blessée en attendant le secours, respecter la distance de sécurité et savoir communiquer par les différentes feux et clignotants.
Engagements des jeunes à Madagascar le 7 aout !
A Amborovy-Majunga, à la chapelle, les chants et la joie se faisaient entendre dans tout le parc !
5 jeunes ont prononcé leurs voeux temporaires : Srs Justine, Jinas, Odette, Augustine et Zoeline.
De nombreux frères prêtres étaient là pour les entourer ainsi que leurs familles et bien sûr les sœurs des Sacrés Coeurs.
L’ambiance d’après messe s’est poursuivie dans l’allégresse !
Nous rendons grâce au Seigneur pour leur oui et nous prions pour chacune d’elles.
Sr Carole et Sr Anne
Première expérience de capitulante (Canada)
Une première
Invitée à partager quelques échos de ma première participation à un Chapitre de congrégation, je souhaiterais d’abord vous partager que je suis dans la joie et l’action de grâce d’avoir pu vivre ce temps fort, cette responsabilité.
Durant trois bonnes semaines, avec une trentaine de sœurs des Sacrés Cœurs, j’ai profité d’un magnifique cadre breton propice au déroulement de notre Chapitre général. Il nous a permis de contempler la Création et de nous détendre pendant les pauses pour mieux avancer dans notre réflexion quant à la réalité et à l’avenir de la congrégation. Les plats savoureux du chef, la qualité d’accueil des sœurs et la beauté de la chapelle m’ont aussi aidé à refaire mes énergies pour vivre ce séjour intense.
C’est une chance pour moi que d’avoir pu entretenir et tisser simplement des liens avec des sœurs de différents pays dans les partages de foi et les moments conviviaux (danses, jeux, marches…). C’est riche de se mettre à l’écoute de ce qui se vit dans les différents pays où les sœurs des Sacrés Cœurs sont présentes, de goûter les joies et d’entendre les défis dans la mission. Cela permet de mieux comprendre les réalités diverses et de sentir combien nous faisons partie d’un même corps ayant plusieurs membres. C’était bon pour moi d’accueillir l’attention et l’ouverture des unes et des autres manifestée par une question portant sur une autre entité que la sienne. J’ai apprécié la manière dont Sr Catherine Ryan, notre animatrice, forte de son expérience, avec douceur et son charmant petit accent anglais, nous a conduites et régulièrement confortées dans qui nous sommes.
Ce Chapitre m’a permis de vivre une réelle expérience spirituelle, d’une part dans le discernement qui a conduit à l’élection du nouveau Conseil Général de la congrégation et d’autre part, dans le service qui était le mien de participer à l’équipe de rédaction des Actes du Chapitre. L’Esprit Saint m’a établie dans la confiance, Il nous a soufflé des mots, un chemin, Il nous a confirmées dans nos orientations dans les homélies du prêtre qui célébrait l’Eucharistie… Il a vraiment travaillé nos cœurs et nous a permis de collaborer et de chercher ensemble, avec réalisme, ce qui pourrait nous aider à nous transformer pour accueillir un souffle nouveau pour l’avenir de la congrégation.
J’y suis partie avec une soif de rencontre fraternelle et je reviens dynamisée par cette expérience qui m’a fait voir l’œuvre de l’Esprit Saint en chacune. Je suis à présent invitée à cultiver ce qui m’a nourrie, une plus grande intimité avec le Cœur de Jésus et le Cœur de Marie.
Sr Isabelle GUYOCHET
Messe de clôture
Ce 24 juillet 2025, tous étaient invités à rendre grâce avec nous, soeurs des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie pour ce temps de Chapitre.
Voici des photos de ce beau moment d’union des coeurs, en attendant la vidéo accessible sur youtube…
Ci-dessous, le message de notre supérieure générale lors de la célébration de clôture :
Présentation de l’orientation fondamentale (2025-2031)
Pendant tout ce temps de notre Chapitre, nous avons eu sous les yeux une icône de l’apôtre Jean posant sa tête contre la poitrine de Jésus pour apprendre de son maître les attitudes de son cœur : que sont l’humilité et la douceur. C’est ce que nous avons essayé de faire toutes ensemble, nous mettre à « l’école de notre bon et cher Seigneur » pour apprendre de lui et discerner le chemin pour nous Religieuses des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie pour les 6 ans à venir. Nous voulons agir à partir de l’écoute profonde de ce que Jésus nous dira, telle que la vierge Marie nous y invite : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le ».
Notre Orientation pour les 6 ans nous mettra donc « à l’école de notre bon et cher Seigneur » et l’écoute de ce qu’il veut profondément pour notre corps-Congrégation aujourd’hui fragile et vulnérable.
Revenir aux sources
Dans notre orientation fondamentale, nous pris un 1er axe : revenir à la profondeur des attitudes spirituelles données par notre fondateur le Père Monnereau dans les premières constitutions de 1844 : « amour, adoration, imitation, réparation » et à nous laisser transformer et répondre à la soif du monde d’aujourd’hui.
Il nous est apparu très rapidement que ce retour à l’essentiel de notre charisme est le chemin à prendre pour renaître ensemble dans un Corps- Congrégation en train de vivre une forte transformation. Et c’est notre 2ème axe.
Prendre un chemin de transformation
Nous avons accepté la fragilité et la vulnérabilité de notre Corps – Congrégation avec ses ressources humaines limitées qui nous invitent à évoluer vers la reconfiguration de nos structures de gouvernance et à créer de nouveaux liens entre nous. Courageusement, nous avons choisi de prendre un chemin de transformation qui va toucher l’ensemble du corps.
Notre monde, nos pays et Eglises traversent des moments tourmentés où il est facile de perdre espoir. Ce monde a besoin de notre espérance et aussi de notre participation comme ferment de transformation.
C’et ainsi que je comprends notre 3ème axe : accompagner et faire jaillir la vie dans nos sociétés et nos Eglises en mutation, avec une attention à toute personne. Nous voulons être des communautés vivantes dans notre monde qui semble plus occupé à construire des murs que des ponts ; affirmer que la vie humaine de sa conception jusqu’à la mort est une valeur que nous voulons défendre à tout prix ; porter l’espérance les unes pour les autres, pour le monde où l’espérance est rare.
Cette transformation personnelle et communautaire sera un processus long, lent qui prendra place dans le temps que nous donne les 6 ans à venir ; elle sera le fruit de notre courage, notre engagement, notre créativité et notre ténacité. Elle exigera que nous reconnaissions que nous sommes des femmes humaines, fragiles, blessées, mais aussi reconnaître notre fragilité de congrégation.
Un temps de vérité
Nous sommes dans le temps de la vérité. Notre congrégation a déjà vécu des passages très difficiles depuis sa naissance jusqu’à maintenant ; aujourd’hui, nous sommes à un moment de fondation nouvelle où nous devons nous souvenir que l’Esprit de Jésus ressuscité ne nous abandonnera pas. Nous devons garder au cœur cette certitude : ce que l’on a reçu par la grâce donnée au Père Monnereau est extraordinaire et il ne peut nous être repris. Ce Chapitre nous rappelle que c’est au profond de nous-mêmes qu’il nous faut aller pour que nous puissions entreprendre ce chemin de transformation. Gardons au cœur cette certitude : Dieu a besoin de nous maintenant comme levain, comme sel pour transformer le monde.
Je ne doute pas que si le Père Monnereau étaient avec nous, il nous dirait « Courage mes filles, c’est la joie qu’il vous faut ! »
Sr Martine CHAILLOT
Supérieure générale
Fin de Chapitre

Ce mardi 22 juillet, le groupe des capitulantes a vécu un temps de remerciements et de joies partagées !
Remercier sr Catherine Ryan, pour son animation et accompagnement de qualité, son adaptation et sa prière pour nous, pour la Congrégation. Elle repart avec des tasses de la poterie de Nesmy, tasses en terre de Vendée comme nos coeurs.

Ces coeurs reçus le premier jour lors de la célébration d’ouverture, nous les avons reçus à la célébration de clôture préparée par plusieurs soeurs du Chapitre…

En soirée, nous avons aimé nous retrouver dans la joie du travail accompli et dans la fraternité réellement vécue tout au long de ces trois semaines. Danses, chants, mimes, remerciements réciproques.

Enfin, avant de préparer nos bagages, nous avons encore une fois admiré ce superbe site de L’ïle Blanche qui nous donnait encore de merveilleuses couleurs de ciel et une belle lumière. La nouvelle équipe du Conseil général s’est prêtée à la prise de photo en détente.