Les joies de l’hiver canadien.

«Tombe, tombe, neige blanche,
en tourbillonnant dans l’air.
Viens te poser sur les branches
de nos grands sapins tout fiers ! »

De la neige, il en est tombé beaucoup sur notre bel Abitibi depuis le premier novembre 2019.  Pour plusieurs, en particulier pour les équipes de déneigement, ce fut un casse-tête… Mais pour les cœurs d’enfants, quelle fête !

Les 21-22-23 février on a célébré à Amos la vingt-sixième édition de «La Magie des Neiges», organisée par le Club Optimiste d’Amos.

Tout a commencé par une parade dans les rues de la ville, suivie de feux d’artifices à l’Agora naturelle, située derrière l’ancien couvent des Sœurs de l’Assomption.  La température clémente a permis à plusieurs familles de se déplacer pour admirer le tout.

Samedi et dimanche, beaucoup de jeux étaient offerts aux abords de la cathédrale : glissade sur tube, mini glissade, train magique, descente de boîtes à savon, jeux gonflables, rallye familial, souque à la corde, maquillage pour enfants, promenade en traîneau à chiens, ou à chevaux, musique et danse en ligne, randonnée de ski de fond et bien plus encore…

Un grand chapiteau offrait un service de restauration et des produits de l’érable.  Pour la modique somme de cinq dollars, un macaron donnait accès au site et aux diverses activités.  Tout ce qu’il faut pour profiter des plaisirs de l’hiver.  Oui, notre bel hiver a ses charmes…

Dimanche à 11 heures, Mgr Lemay a présidé l’Eucharistie de cette fête !  Les paroissiens ont pu célébrer le Créateur qui a su doter notre région de quatre saisons qui ont chacune leur charme quand on sait bien regarder.

Ces festivités permettent une halte joyeuse et populaire au cœur de l’hiver, pour notre ville et la plupart des villages avoisinants qui organisent aussi leur «Carnaval d’hiver.»

Notre célèbre poète Gilles Vigneault, a célébré l’hiver dans une superbe chanson intitulée : « Mon pays, c’est l’hiver » et une autre qui dit : «Ah! Que l’hiver tarde à passer !» Actuellement pour nous dont l’âge dépasse la huitième dizaine, c’est cette dernière qui est au palmarès.  J’entends souvent dire : «Si l’hiver peut bien finir que…»  Courage, toute chose a une fin sur terre !  L’hiver aussi.

J’ai découvert un court poème d’Alice Lemieux à propos de notre saison froide.  À sa façon, elle nous la présente et je vous l’offre.

L’hiver
Tu ne sais pas l’hiver
si tu n’as pas veillé
sur tout son long sommeil
son grelottant sommeil.
Si tu n’as pas brûlé
ton front contre la vitre
pour mieux voir ses frimas.
 
Tu n’aimes pas l’hiver
si tu n’as pas tendu tes lèvres
aux baisers insolents des morsures du froid.
Si tu n’as pas gémi
sous l’étreinte du vent.
Si tu n’as pas perdu ta route
dans les tournoyantes rafales
et si les bourrasques de neige
ne t’ont pas aveuglé
en scellant tes paupières.
Tu ne sais pas la blanche passion
et l’amour violent
de mon splendide hiver.

Alice Lemieux.

À une prochaine fois,

Marie-Paule Laflamme, sscc. Amos