
LA JOIE D’AMBOROVY…
Nous sommes très heureuses de partager avec vous, vous qui regardez le site des sœurs des Sacrés-Cœurs Cette bonne nouvelle que le riz que nous avons planté au mois de janvier est bon à récolter !
Nous profitons ce moment de confinement où nous ne pouvons pas accueillir des personnes à la maison d’accueil pour couper le riz.
Nous pouvons dire que la récolte est bonne, grâce à Dieu et à la pluie qu’il a donnée cette année. Les jeunes universitaires qui nous ont aidées au repiquage ne peuvent pas venir partager la joie de la récolte. Un ouvrier logeant dans l’enceinte d’Amborovy peut continuer son travail et c’est lui qui est là avec nous. (photo)
Nous avons de la chance d’avoir cette récolte, nous avons un peu de riz pour quelques mois. Actuellement, à cause du confinement, il y a des familles qui souffrent du manque de beaucoup de choses. Nous avons espéré le déconfinement mais on est encore reparti à rester à la maison jusqu’à nouvel ordre. Samedi dernier, il y a eu encore 3 nouveaux cas.
Pour le moment on ne parle pas de cas de contamination à Mahajanga mais nous faisons attention. Notre grande cour est fermée au public. Nous avons de l’espace pour nous mettre à l’aise.
La communauté de Notre-Dame du Bon accueil à Amborovy
Confinement, confinement…
Ce mot répété souvent,
n’a rien d’encourageant,
et ne va guère avec soulagement.
Ici ,au Parc, nous le vivons comment ?
Pas toujours facilement
mais chacune indépendamment
et le soleil aidant
fait des efforts surprenants.
Reste dans sa chambre bien sagement,
se promène de temps en temps,
dans un parc qui se pare du printemps,
lit le journal quotidiennement
prie devant le Saint Sacrement,
pendant une heure journellement,
et ceci depuis le début du confinement.
La séparation demandée instamment,
autant que possible, est accomplie respectueusement.
Les rencontres se font gentiment,
avec discrétion et joyeusement.
A table ne sommes que 3 seulement
et les conversations se font moins bruyamment,
un ange passe souvent
le silence se fait automatiquement.
Pour les offices : la technique aidant
nous les suivons à la TV en regardant
mais aussi, à notre manière, en participant…
la Semaine Sainte se passe sereinement
les offices, autrefois, préparés avec énervement
cette année se vivent calmement.
RCF – KTO – YOUTUBE nous aident au recueillement.
Voilà, en partageant,
quelques morceaux de vie donnés spontanément.
Les sœurs de la Communauté de la Porte du Parc (Coutances)
Le confinement au Congo : une grande école !
Avec joie, je viens vous souhaiter de Joyeuses Fêtes de Pâques et vous partager quelques nouvelles de chez nous.
[…]
En cette dure et pénible période de confinement, le Seigneur nous donne une nouvelle mission d’expérimenter d’être confinés avec Lui, pour que sa puissance nous aide à traverser ce désert avec Lui, comme nous l’avons fait durant tout le carême et mette des barrières contre le Covid 19.
[…]
Concernant la pandémie du Covid 19, c’est depuis le 19 mars que la fermeture des écoles a été imposée dans tout le pays. La vie commençait à ralentir et plus de messes dans les églises. Le 27 mars, le Président de la République annonçait le confinement et l’arrêt total de différentes activités. Du 20 au 28 mars, nous allions prier chez les prêtres dans leur chapelle. Il n’y avait pas d’autres fidèles. Vu la gravité de la pandémie, nous avons décidé de rester chez nous et de suivre les messes par KTO.
Sr. Be Thérèse, Sr. Aude et moi, faisons face à cette réalité. Nous étions en communauté avec une jeune aspirante qui, comme c’était les congés de Pâques et que le confinement s’imposait, a demandé d’aller en famille pendant cette période. De temps en temps, nous échangeons des nouvelles. Elle va bien.
Pour nous, la vie fait son chemin. Nous avons fait quelques réserves alimentaires dans la maison. Jeudi dernier, je suis sortie pour quelques achats dans le quartier et aller au commissariat demander une autorisation de sortie en voiture en cas de besoin. J’espère la récupérer mardi prochain. Je me suis fabriqué une bavette (masque) moi-même. Puis, Sr. Be Thérèse en a fabriqué aussi quelques-unes.
Nous fermons notre portail pour éviter que les gens viennent nous voir. Sauf en cas de besoin. Sinon, toutes les communications se font par téléphone ou message.
Dans le pays, selon les informations en lien avec le Coronavirus, on parle de 640 dépistages. Il y a 70 cas positifs, dont 8 personnes guéries et 5 décès.
Le gouvernement a pris certaines mesures concernant le confinement : pas de marchés à l’exception de l’alimentaire. Ils sont ouverts les lundi, mercredi et vendredi, de 6 h à 14 h. Les autres jours, les sorties sont contrôlées par les agents de sécurité. Et il n’y a pas non plus de circulation dans tout le pays pendant ces jours. A cela s’ajoute un couvre-feu toutes les nuits de 20 h à 5 h du matin.
Le confinement est une grande école à faire, à vivre. Le Congolais est une personne qui vit en groupe, en famille élargie, qui est en mouvement, qui sort pour aller chercher la vie. Il y a beaucoup de gens qui font de petits métiers, de petits commerces pour faire vivre la famille. Le confinement va conduire à beaucoup de conséquences : des personnes vont vivre dans l’insécurité alimentaire, la hausse des prix des denrées alimentaire sur le marché, des tensions dans plusieurs ménages à cause de l’absence de revenus pour faire face aux besoins familiaux, l’oisiveté va susciter des violences familiales, la baisse des activités économiques, l’augmentation du chômage sous toutes les formes, … En somme, les unes et les autres conséquences peuvent être semblables dans nos pays.
Maintenant, il fait très chaud. Soit disant, la chaleur empêche la propagation rapide du virus. Si cela est vrai, que Dieu nous protège. Et d’ici mi-mai, la saison sèche va commencer et il fera moins chaud. Nous craignons le pire…
Au cœur de tous ces tourments, grande est notre foi en Jésus-Christ : « Notre Pâques a été immolée : c’est le Christ ! Rassasions-nous dans la joie au festin du Seigneur ! » (Antienne de l’acclamation)
Que la puissance de la Résurrection de notre Seigneur nous sauve de tout mal, de tout danger, de tout fléau, comme cette pandémie du Covid 19.
De tout cœur,
Sr Edith Mavoula
(Communauté de Makélékélé – Brazzaville au Congo)- Avril 2020
Quelques échos de Pâques au Congo

Christ est vraiment ressuscité… malgré tout !
Si le coronavirus et le confinement ont bouleversé en profondeur notre vie, notre travail, nos habitudes et nos sociétés, ils n’ont pas arrêté la fraternité, la solidarité ni même la créativité. On peut saluer les nombreuses initiatives mises en place pour aider les aînés, soutenir les soignants, maintenir les liens dans les quartiers ou les paroisses, produire des masques, partager des œuvres musicales… Chacun dans son domaine fait preuve d’adaptation et d’inventivité : c’est remarquable !
Cela me fait penser à la résurrection : parce que Jésus ressuscité surgit après avoir vécu la passion et être descendu aux enfers, parce qu’il apparaît aux femmes alors qu’il fait encore nuit dehors et au-dedans d’elles-mêmes, parce qu’il apporte une lumière et une espérance nouvelles au creux de la souffrance et du non-sens. Oui, c’est bien le sens de Pâques : non pas une joie naïve, mais une joie profonde, éprouvée, habitée par la certitude que le mal et la mort n’ont pas le dernier mot.
C’est le message que Marie-Madeleine qui a rencontré Jésus ressuscité est chargée d’annoncer aux disciples. Et c’est le message que nous sommes chargés d’annoncer aujourd’hui encore, dans le contexte actuel : par notre persévérance dans le confinement, par notre attention aux autres, par des moments de partage nouveaux, par notre prière. Depuis le début de la pandémie, la prière aussi s’est renouvelée, intensifiée, élargie aux dimensions universelles… apportant paix, confiance et soutien de manière personnelle et communautaire.
Comme tous les médias, la radio RCF Vendée a adapté son programme aux réalités du moment et propose la prière des laudes et des vêpres animées par différentes personnes du diocèse. Cette semaine pascale, la communauté de La Louisiane à La Roche sur Yon partage sa prière des vêpres à 19h12 sur RCF. Nous sommes heureuses de rejoindre par les ondes nos frères et sœurs croyants et de pouvoir chanter ensemble, malgré tout, la joie de la résurrection car « Christ est vraiment ressuscité ! ».
Sr Anne-Lise
Le Centre spirituel Pierre Monnereau, au temps du COVID-19
Un grand silence ! comme celui d’une retraite spirituelle, où l’Esprit saint rejoint chaque personne dans ses profondeurs !
Pas de voitures dans l’allée, pas de jeux d’enfants dans le parc, chambres , cuisines et salles à manger vides… Seules, trois personnes circulent : sœurs Marie-Jeanne, Louise et Jacqueline. Les journées sont moins bousculées, laissant libre champ à la lecture, aux visites à domicile via internet. Mettre de l’ordre dans les placards, profiter du beau temps pour accorder les plantes à l’heure printanière… Manière d’ anticiper sur « l’après » proche ou lointain !
Pour le préparer, rien de meilleur que de vivre aujourd’hui, ici et maintenant ! Le centre est fermé depuis le 14 mars et comme tout le monde, nous sommes « confinées ». Toujours en respectant la distanciation demandée « 1,50m » ! Chaque jour nous nous retrouvons pour les temps de prière : à 9 h, nous sommes à l’oratoire pour chanter les Laudes (prière du matin) et le soir à 18 h 30 pour chanter les Vêpres. Nous prions aussi avec les célébrations que nous propose la chaine de TV, KTO : 10 h la messe et 15 h 30 le chapelet médité, à Lourdes. Comme nous l’avons vécu pour le dimanche des Rameaux, transmis de la cathédrale de Luçon. Le vendredi saint à 17 h, nous serons à Rome pour la célébration de la Passion du Seigneur. Nous recevons aussi des demandes de prières, demander à Dieu, à Jésus ressuscité, la grâce nécessaire pour vivre des moments éprouvants, maladies, enfants, familles en difficultés… Nous sommes unies à vous tous, dans les paroisses, doyennés, diocèse, familles… et toutes nos sœurs en congrégation, qui fêtons en ce jeudi saint, l’anniversaire de notre fondation.
Le plus éprouvant pour nous, c’est de n’être pas admises à visiter nos sœurs de la communauté Notre Dame et celles de l’EHPAD. « Le p’tit machin » pourrait s’infiltrer !
Cependant, nos repas, toujours appréciés, sont préparés et servis par la cuisine commune .
C’est à ce moment-là que nous échangeons entre nous trois les nouvelles qui nous arrivent de l’extérieur, journaux, internet etc.
Nous sommes très privilégiées, par notre parc, qui nous permet de faire au moins 1 km tout en restant « chez nous ». Les parties de belote (même à trois) et le scrabble, sont les bienvenues à certaines heures !
Nous souhaitons que ces fêtes pascales ravivent, en chacun d’entre nous la foi, l’espérance et l’AMOUR.
Les sœurs de la communauté du Centre Pierre Monnereau
Rameaux dans notre chapelle de Kinkala (Congo)

Rameaux 2020 à Madagascar
La communauté de Fenomanana a célébré les rameaux 2020 d’une manière un peu particulière, sans doute comme beaucoup. Nous avons béni nos rameaux avec de l’eau bénite conservée à la maison depuis Pâques l’an dernier. Et nous avons effectué une petite procession sur 20 m de notre garage vers la chapelle.
Madame Mino, tante des filles qui louent notre petite maison ne pouvait pas rejoindre sa famille et est confinée près de chez nous. Elle vient prier avec nous matin et soir.
Depuis une semaine nous avons hébergé le couple Cadieu, coopérant de Saint Gilles Croix de Vie qui cherche à rejoindre la France après 1 sur 6 mois de mission à Soanierana Ivongo. Ils ont grossi notre assemblée. La célébration est simple mais priante, nous avons senti la présence de notre Seigneur parmi nous. Habituellement, ce jour des Rameaux dans chacun des diocèses à Madagascar c’est JMJ. Les jeunes ne sont pas en communauté.
Après la célébration nous nous sommes réunis autour de la table pour un simple repas. Tout est simple parce que trouver des produits pour les fêtes c’est un peu difficile. D’ailleurs pour ceux qui connaissent, les jeunes sœurs ont trinqué avec le «ranoampango», l’eau de riz. «C’est la joie qu’il nous faut» dit le Père Monnereau. Et tous nous avons participé à la danse, aux chants pour acclamer le Roi des rois en ce jour. Le soir, après les vêpres, les jeunes sœurs marquent cette JMJ en dansant avec Madame Mino et Michel Cadieu.
Nous espérons pour nos hôtes une solution pour leurs situations respectives. La dame pense pouvoir repartir chez elle le mardi 7 avril. Notre président a autorisé ceux qui se trouvent encore coincés à Tananarive de retourner chez eux entre le 7 et 9 avril.
Bonne semaine Sainte à tous.
La communauté de Fenomanana
Un petit virus de rien du tout
Nouvelles de République Dominicaine depuis la communauté de Santiago
Il est apparu au milieu d’une crise politique, à quelques mois de l’élection présidentielle prévue le 17 mai de cette année ; à un moment où au lieu de chercher à « briller », il faudrait s’unir et compter sur la participation des différentes organisations politiques, sociales, économiques…
Il est invisible mais puissant et, pour nous préserver, nous avons obéi aux directives de notre Président et à celles de la Conférence épiscopale : les établissements scolaires et universités ont été fermés le 18 mars (2 d’entre nous travaillent en éducation) ; tous les rassemblements, petits ou grands ont été supprimés : Messes, retraites, chemins de croix… mais aussi réunions à tous les niveaux, rencontres, sports et jeux olympiques…
La quarantaine est entrée en vigueur le 19 mars pour 15 jours qui viennent d’être renouvelés : ordre de rester chez soi. La plupart des magasins ont très vite fermé, les transports publics ont été supprimés dans les villes ainsi que vers ou de l’intérieur. Seuls sont autorisés les supermarchés, pharmacies, banques… quelques rares usines ont continué à tourner. Depuis le début de la quarantaine, un couvre-feu a été institué de 20 h à 6h du matin ; le 26 mars il a été renforcé, il commence maintenant dès 17 h. Les récalcitrants -bien sûr il y en a- sont envoyés en prison.
Ces mesures, bien nécessaires pour limiter la contagion, ont été respectées par beaucoup. Pour d’autres, sûrement nombreux, ne pas sortir signifie ne pas manger. Ils vivent au jour le jour de « petits boulots », de ce qu’ils achètent et revendent dans la rue… Où acheter ? à qui revendre ? Comment maintenir la famille ? Après 15 jours beaucoup reviennent.
A ce jour : 4 avril, les chiffres officiels (recueillis par les services sanitaires) indiquent 68 morts et 1488 personnes atteintes. Nous avons appris avec grande douleur la mort d’Alberto, mari de Delkis, l’une de nos associées de Pimentel, déjà éprouvée par la mort de 2 personnes très proches ces 6 derniers mois.
Ensemble 24h /24
Notre communauté est située près de Santiago, la 2ème ville du pays, dans la campagne. Nous avons une grande maison et un grand patio, au bord d’une route très passagère. Sans transports publics et sans voiture, nous avons donc les conditions optimales pour respecter au mieux le confinement. Les nuits sont un peu plus longues et plus reposantes, quand il n’y a pas de visite nocturne, le rythme différent. Virgilia et Eurelice ne vont plus à l’école mais travaillent pour l’école à distance : formation permanente demandée par le Ministère de l’éducation ; préparation de matériels pour les élèves. Combien en profiteront ?
Manifestations de solidarité
Marisol, une associée qui habite à quelques kms, pense à nous souvent. Elle nous apporte un plat préparé ou le nécessaire pour améliorer notre menu. Elle vient en voiture et nous sortons chercher ce qu’elle apporte. Nous lui partageons, ainsi qu’à quelques autres, des oranges et autres produits de notre patio ou de nos inventions. A plusieurs reprises elle a fait nos courses en même temps que les siennes. Cecilia nous a appelées cette semaine : « auriez-vous des cocos ? je prépare un remède, mon mari passera »
Antonio, notre livreur d’eau potable, nous apporte régulièrement nos 4 bonbonnes et a accepté volontiers de nous faire quelques courses. Ce matin Virgilia a pris son moyen de transport, style badjaj de Madagascar, pour aller payer : eau, électricité, téléphone.
Un voisin proche nous vend des légumes courants et des fruits: manioc, patates douces, salades, aubergines, papayes, ananas, quand il a pu lui-même se réapprovisionner.
Communion dans la prière
Ce temps a favorisé une prière intense, élargie au monde entier. Pour la Messe nous avons rejoint à plusieurs reprises le Pape François, à Ste Marthe, il porte vraiment dans son cœur et dans son corps, la souffrance de tous les peuples ; nous sommes aussi allées à Lourdes, en Colombie, à St Germain des prés, à Los Angeles… communiant ainsi à l’Eglise universelle.
Entre nous, à la prière régulière des Laudes et Vêpres, nous avons ajouté, en variant suivant les jours, chapelet, chemin de croix, temps d’adoration… autant d’occasions de nous unir à tous les priants du monde! Les églises sont vides mais les petites églises domestiques se sont multipliées. Nos responsables pastoraux veillent et, de multiples façons, comme notre Conseil général, garde le cap sur l’Espérance !
Les médias, WhatsApp en particulier, nous ont permis de communiquer en permanence avec nos proches : sœurs, associés, familles et autres groupes. Nous apprécions, même si parfois c’est trop !
Nous vous restons unies plus que jamais ! A tous les jours, encore plus durant la Semaine Sainte !
Virgilia, Eurelice, Maria Paula
APPRENDRE à VIVRE AUTREMENT…
C’est vrai que nos agendas ne ressemblent plus vraiment à rien. Une occasion nous est offerte pour habiter le temps et l’espace AUTREMENT.
Le travail à la salle du Conseil, nous réunit toujours (avec le respect des gestes barrières et distances nécessaires)… aux sons des oiseaux qui se nichent joyeusement dans les arbres des parcs et jardins environnants ! Ils ont l’air de prendre toute la place laissée par les humains ! Le Cours Bayard est désert désormais, étonnamment silencieux ! De nos fenêtres, nous pouvons profiter de leur beauté printanière !
Avec des journées que nous avons voulues ensemble, les heures sont rythmées par des liturgies de l’office, liturgies communes habituelles, mais aussi par le choix de vivre quotidiennement une liturgie de la Parole, d’un partage de Foi ou d’un temps d’adoration avant le déjeuner. Le chapelet de Lourdes suivi à la télé (KTO) nous permet aussi d’être en communion avec tant de pèlerins !
Comme le dit Guy Aurenche, cela se veut « un temps de plus de recueillement que de confinement fermé ». Notre prière s’élargit vraiment aux dimensions de notre monde qui se retrouve uni dans une même lutte, une même espérance !
A la communauté du Conseil général, nous nous organisons pour les tours de cuisine, les espaces de ménage, chacune prenant sa part… Et nous faisons aussi de nouveaux apprentissages : découverte de l’usage du ‘drive’, ses courses en ligne que l’on va chercher 6 jours plus tard, vu l’affluence.. Cela demande de l’anticipation et ce n’est pas rien pour bien faire… La première fois, j’ai mal lu et j’ai commandé 6 kg de poires… Les deux communautés que nous épaulons nous ont bien aidées à manger le ‘stock’ !
C’est aussi le moment de découvrir notre dépendance à notre coiffeuse habituelle, mais cela donne de belles occasions de faire d’autres apprentissages validés par la cliente concernée !
Pour nous préparer au temps pascal qui s’en vient bientôt, le WE, les gauffres embaument tous les étages de notre maison ! Un peu de douceur puis de l’exercice physique pour garder la ligne…
La détente du dimanche devient un temps privilégié pour rire ensemble ! Pour quelques unes, les soirées autour de « casse-têtes »(puzzle) nous relient à nos sœurs du Canada !
Nous cherchons à prendre des nouvelles des unes et des autres dans nos pays… Nous sommes d’autant plus unies ! Nous restons en lien aussi avec Catherine Ryan qui nous propose un moment de tendresse découvert par les réseaux sociaux bienveillants que nous vous transmettons : visez cette vidéo !
Continuons à dire la tendresse de Notre Dieu dans ce monde qu’il aime tant.
Sr Anne V.