
19 Mai 2021 : Jour de joie à la communauté des Sœurs Ainées de la Maison Mère (France)
Un acte d’abandon entre les mains de Dieu
En la neuvaine de la Pentecôte, mercredi 19 mai, un évènement important a lieu à la Maison-Mère de Mormaison.
Au cours de la célébration eucharistique : 21 sœurs dont notre sœur doyenne, sœur Anne-Marie Doré 106 ans- ainsi que 4 résidentes à l’Issoire- ont reçu le sacrement de l’Onction des Malades, sacrement de la compassion et du réconfort de Dieu.
Évènement communautaire, préparé par de nombreuses « petites mains » qui s’est traduit en une belle célébration priante, paisible, comblant de joie tout autant le célébrant que les participantes. N’est-ce pas d’ailleurs la Joie que Jésus souhaitait à ses disciples dans le texte liturgique du jour ? « Qu’ils aient en eux la joie et qu’ils l’aient en abondance ». Notre aumônier, le P. Ephrem Tenaud nous l’a aussi souhaitée.
Fortes de cette joie, du réconfort de l‘Esprit Saint, au plan physique comme au plan spirituel, les heureuses bénéficiaires se rappelleront avec bonheur ce jour de grâce. Et dans leur chambre, le joli œillet d’Inde offert à chacune, nourrira, en s’épanouissant, cet heureux souvenir poursuivant leur mission avec toujours plus de courage et de sérénité….
Deux participantes
Un bouton d’or (France)
Quelle belle surprise, à table, devant son verre, de découvrir, une jolie carte « fait main » où quelques boutons d’or de notre parc, cueillis, puis séchés et collés avec finesse et dextérité, par l’une d’entre nous, rayonnaient de beauté.
Avez-vous pris, un jour, le temps de contempler un bouton d’or ?
Connaissez-vous la symbolique du « Bouton d’or » ? En voici le secret…
Un Bouton D’Or
Le Bouton d’or !…
Modeste petite fleur
Qui émaille de sa splendeur
Le terrain pauvre où il est né.
Quotidiennement,
Il se tourne vers le soleil
En solitaire
Ou en multitude
Toujours paisible et fraternel.
Patiemment,
Il déploie sa corole
Se laisse transformer par la lumière céleste.
Au passage,
Il invite le pèlerin
A contempler sur chacun de ses pétales
Les myriades de parcelles d’or
Qui sont autant de bijoux, étincelants.
Bouton d’or !…
Splendeur jaillie du cœur de Dieu,
Reflet lumineux, de la beauté divine,
Tu réjouis le cœur
De celui qui prend, simplement,
Le temps de s’arrêter
Pour t’admirer.
Merci bouton d’or
Groupe de vie « la croix Caron 1 » (Associées de France)
En ce dimanche 9 Mai, nous aurions dû nous retrouver à Bourgenay pour un pique-nique avec l’ensemble des associés. Mais notre »ennemi invisible » en a décidé autrement ! …
Notre groupe étant constitué de 6 personnes, nous avons choisi de nous retrouver entre nous en demandant l’hospitalité aux sœurs de la Louisiane.
Nous nous rassemblons dans la matinée pour un premier temps d’échange autour de boissons et brioche, puis nous participons à la célébration eucharistique de la paroisse .
Après la séance photos, nous poursuivons avec le pique-nique (non partagé !).
En début d’après-midi, nous partageons plus en profondeur comment nous avons vécu ces derniers mois, nos joies et difficultés, en particulier pour celle encore en activité professionnelle.
Puis nous faisons l’expérience de »la méditation étendue » avec le psaume 22 ; (exercice proposé lors de la formation sur la prière en février 2020).
Temps fort de recueillement dans la vérité. Le partage de nos méditations dans la prière conclu cette journée riche en fraternité.
Nous qui, dans le passé, ne nous retrouvions que quelques heures du fait des activités des unes et des autres, » grâce » au Covid avons pu vivre deux temps forts d’une journée en octobre et ce 9 Mai !
Béatrice, Marie-Hélène, Marie-Laurence, Monique, Thérèse, Sœur Paulette,
Les récoltes de riz à Madagascar
Madagascar est actuellement en période de récolte de riz. La grande île, malgré le confinement, savoure les efforts de toute l’année. La région d’Ambatondrazaka, à l’Est de Madagascar, demande de l’aide dans d’autres régions pour ce travail. Ambatondrazaka est le premier producteur du riz à Madagascar. Ils n’ont pas assez de mains d’œuvres. Souvent, ce sont les gens du haut plateau, d’Antsirabe et de ses environs qui viennent les aider.
Chaque communauté aussi a fait des efforts pour nourrir ses membres. Nous avons un grand terrain à Ambondrona, à Mazava–Huil, à Amborovy pour les communautés en ville. En brousse, chacune a fait quelque chose pour satisfaire leur besoin. Les communautés du postulat et du noviciat pour la ville de Mahajanga, n’ont jamais acheté du riz. Elles en vendent un peu aussi aux communautés.
En général, la récolte est bonne à Madagascar mais, les paysans en vendent même à bas prix, car ils ont besoin de l’argent pour tout. Les collecteurs en achètent, et ils l’exportent en dehors du pays ou ils le vendent cher aux paysans pendant « la période de soudure » et voilà le problème pour se nourrir…
Pour le moment, tout le monde est content car le déconfinement commence, les produits locaux sont nombreux aux marchés et les enfants sont à l’école à plusieurs endroits à Madagascar.
Sur les photos, nous voyons la récolte du riz de la province à Ambondrona.
Sœur Carole, une religieuse des Sacrés-Cœurs à Madagascar
Histoire de la chapelle de Bourgenay, émission de TV3 provinces
Émission « Mémoires Talmondaises » (chaine TV3 Provinces) avec Jack Guichard sur l’histoire de la chapelle de Bourgenay.
Si vous voulez nous aider à rénover ce patrimoine historique, vous pouvez faire un don : https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/chapelle-nd-de-lesperance-de-bourgenay-a-talmont-st-hilaire
1er Mai en Charente… (France)
La paroisse de St Agnant célébrait une messe à Port des barques le 1er mai. Le père Arputha a invité l’aumônerie des gens du voyage pour faire mémoire de leur pèlerinage annuel.
Ils étaient une vingtaine à se joindre aux paroissiens de St Agnant. Le prêtre nous a demandé de chanter Notre Dame des gitans. Notre aumônier, Jean-Marie Marchand était avec nous.
Étant donné le beau soleil, nous avons pique-niqué en plein air. Des évènements comme celui-ci font grandir la fraternité entre gitans et gadgés.
Sr Marie-Jo
La maison de retraite « les Vaysses » en période de pandémie
Depuis le confinement en mars 2020, la Maison « Les VAYSSES » comme tous les EHPAD, a connu la privation avec les relations extérieures, y compris avec les familles, la paroisse et tous ceux et celles qui partageaient de plus près la vie de la Maison de Retraite.
Malgré les différentes étapes de confinement et de dé-confinement l’établissement a pu favoriser quelques célébrations importantes à la chapelle, uniquement pour les résidents.
C’est avec joie que ceux-ci accompagnés par le personnel ont pu participer à la célébration des Rameaux, tandis que les résidents ne pouvant se déplacer et qui le souhaitaient, pouvaient suivre la célébration diffusée dans les chambres.
Depuis Pâques, la situation sanitaire s’étant améliorée, en accord avec la Direction, les prêtres de la paroisse viennent chaque vendredi à 16 heures -dans les mêmes conditions- célébrer la messe anticipée du dimanche.
De plus, la communauté des religieuses avec quelques résidents laïcs se rassemblent pour la prière de Vêpres en communion avec les paroissiens qui, à la même heure se retrouvent à la Basilique Notre Dame des Miracles pour une prière d’Adoration et l’Eucharistie.
Avec toutes les personnes touchées par l’épidémie, nous espérons vivement que le temps des vraies retrouvailles pourront se vivre très bientôt avec les familles et tous ceux qui sont proches de la Maison de Retraite.
Sœur Irène Compte
« Balayons nos rues » (Madagascar)
De Fenomanana Antananarivo
Le dimanche 11 avril à 14h30, les gens des quartiers de Fenomanana ont été invités par les chefs de notre secteur à balayer leurs ruelles. Chaque famille nettoie devant chez elle. De la communauté nous étions 4 à participer à cette bonne activité. Vous apercevez sur la photo la rue qui descend vers chez nous. Vous observez que nous recevons toutes les ordures que les autres jettent dans ce canal derrière Vanessa surtout quand il y a des fortes pluies. Une grande buse passe à travers notre cours, nous faisons attention qu’elle ne se bouche pas.
Les nouveaux responsables de notre secteur semblent prendre très au sérieux la propreté en ce moment de pandémie de covid-19 qui repart à la hausse à Madagascar. Ils essaient de motiver les gens à respecter la propreté et à se respecter entre voisins. Ils descendent à la base pour voir les situations des quartiers. J’ai déjà participé 2 fois à ces nettoyages des rues de nos quartiers. Pour nous c’est une manière de rencontrer des gens, de faire connaissance. Nous sommes concitoyennes comme tout le monde. Nous espérons que notre présence les stimule mais ce n’est pas facile. Les gens oublient vite ou ils sont paresseux et recommencent à jeter leurs poubelles dans le canal. Des familles qui ont les moyens payent des enfants pour vider leurs poubelles mais ils ne se soucient pas de l’endroit où sont jetées leurs ordures. La poubelle publique est à 400 m à peu près de notre quartier, ils ne veulent pas y aller. Notre rue est donc très souvent salle.
Le covid-19 est très virulent et tue rapidement. Il y a quelques prêtres et religieuses qui sont tombés. Les samedis et dimanches, Tana est confinée, les lieux de cultes fermés…
Des malgaches se soignent toujours par des plantes médicinales. Et on trouve beaucoup de produits désinfectants faits par ces plantes pour les mains, les vêtements…
Vous voyez les sœurs Vanessa à gauche Justine à droite et Voahangy derrière Justine.
Je n’ai pas pu prendre des photos des plus grands groupes en train de travailler.
On était plus nombreux que ce que vous voyez sur ces photos
Veloma Fenomanana.
Dimanche 18 avril à Gémozac (France)
La communauté de Royan était invitée à Gémozac. C’était la bénédiction par l’évêque, de la maison des sœurs vietnamiennes. Elles sont 4 religieuses de 30 à 35 ans de la congrégation des sœurs de Marie Reine de la Paix. Le fondateur était un prêtre des Missions Etrangères. Elles veulent par leur présence en France lui rendre hommage.
La communauté vit au premier et le sous sol est pour les activités paroissiales (catéchèse, réunions, prière avec les gens )
Un petit groupe de paroissiens était là. En discutant avec eux, on sentait très présent le souvenir des sœurs de Mormaison qui sont passées à Gémozac
La clôture s’est faite par une messe paroissiale dans une belle église restaurée. Il y a eu 3 confirmations d’adultes.
(Nous étions une quinzaine de religieuses : Petites sœurs des pauvres de Saintes, sœurs du séminaire, sœurs de Royan et sœurs de Gémozac)
Merci Seigneur pour cet après midi de proximité avec les sœurs et les gens du pays.
Les soeurs de Royan
Réunies malgré la pandémie
La semaine dernière nous étions en Conseil de Congrégation. Une instance qui réunit, en principe une fois par an, les responsables des différents pays où la Congrégation est en mission : France, Canada, Congo Brazzaville, Madagascar, République Dominicaine. L’année dernière ce Conseil n’a pu avoir lieu en raison de la pandémie. Cette année le Covid n’a pas eu raison de notre détermination : la supérieure générale et son conseil ont voulu que cette rencontre ait lieu malgré tout, en faisant le choix de la visioconférence pour les temps d’assemblée plénière.
Chaque journée était organisée autour de deux temps de travail : l’un en Conseil, par pays, l’autre en assemblée plénière avec mise en commun du travail et échanges entre tous les pays.
Techniquement il a donc fallu régler deux questions primordiales : la connexion internet de chaque pays et le décalage horaire. Exit le wifi, par sécurité nous avons privilégié la connexion filaire, même en France. Quant au décalage horaire il pouvait être important, allant jusqu’à 6 h. L’horaire le plus correct pour se retrouver toutes en visioconférence était donc l’après midi pour la France (15 h – 17 h 30). Pour Madagascar, le Congo Brazzaville et l’Angleterre, c’était aussi l’après midi, plus ou moins une heure (heure française). Pour le Canada et la République Dominicaine c’était le matin à 9 h.
Six journées de travail soutenu. La visio c’est quand même énergivore et demande plus d’attention que le présentiel. Et tout cela piloté par sœur Catherine RYAN, que nous connaissions « en vrai » pour avoir vécu le chapitre de 2019 avec elle. Depuis l’Angleterre elle distribuait la parole aux différents pays, gérait le temps et conduisait le travail avec aisance, en français bien sûr, avec ce charmant petit accent british. 😉
Le bon déroulement des assemblées plénières a demandé un minimum de discipline : demander la parole (en levant la main), parler lentement pour une meilleure compréhension des unes et des autres dans une langue qui n’est pas toujours sa langue maternelle, éteindre son micro quand on ne parle pas, respecter les horaires… Moyennant quoi tout s’est passé au mieux.
En sortant la tête de mon ordinateur je réalise que nous avons vécu une expérience riche totalement inédite, inimaginable il y a seulement quelques années. Pendant six jours consécutifs une vingtaine de femmes, dispatchées aux quatre coins du monde, ont pu travailler ensemble, se rencontrer malgré tout, s’interpeller, partager leurs expériences, les questions actuelles de la Congrégation et les éclairer à la lumière de cultures et d’histoires différentes, participant ainsi à la vie et à l’animation de la Congrégation tout entière dans un même souci de continuer la mission dans nos différents pays.
Après l’aube pascale, ce fut une autre belle réalisation que la pandémie a suscitée… une parmi bien d’autres.
Sr Emmanuelle