Ô toi dont la beauté rayonne de clarté

Au seuil du mois de mai, mois où nous sommes particulièrement invités à contempler la Vierge Marie j’ai aimé écrire ces lignes  dans la foulée de la belle hymne « Ô toi dont la beauté ».

Comment parler de ta beauté Marie
alors que nous ne possédons ni photo, ni description de ton aspect physique.
Les Évangiles sont bien silencieux à cet égard, comme ils le sont pour ton Fils Jésus.

La beauté offrirait-elle d’autre voie de contemplation
que celle qui consiste à apprécier les mensurations et autres critères des canons en cours ?

Au jour de l’Annonciation, à travers ce » OUI » confiant que tu prononces, tu es belle Marie !
Tu consens à devenir la mère de Jésus, sans savoir où cela te mènera.
En toi, en silence,  « le Fils est ensemencé… »

Il est une beauté qui  émane du dedans de ta personne.
Tu apprends que ta cousine, à un âge avancé, attend un enfant… tu t’élances,
ta visite ne s’inscrit pas dans l’intermittence…
tu demeures autant que ta présence est nécessaire.
Tu es belle Marie dans ton ouverture de cœur, dans  ta visitation !                            

Celui que tout le monde attend, tu lui as donné vie.
C’est dans une crèche que tu l’as  couché… Mystère de Dieu qui se fait chair !
Aux  bergers, premiers visiteurs  simplement tu le dévoiles…
Tu es belle Marie  dans ta maternité !                                                     

Jour de noces à Cana !
Tu es invitée avec Jésus, mais vite tu pressens qu’une situation embarrassante se profile
car ils n’ont plus de vin…
O Marie comme tu es belle dans la délicatesse de ton cœur
qui perçoit nos besoins et les confie à Jésus !

Tu avais pensé tout bas : « Peut-être qu’ils respecteront mon  Fils. »
Au pied de la croix, tu ne larmoies pas, tu n’invectives pas.
Tu es belle, ô tu es belle Marie  dans ce silence de pudeur où tout est dit.

Sœur Jacqueline Page

Confinement ? Des avantages aussi

Cela fait trois semaines que nous sommes confinés  à Majunga.  Jusqu’à maintenant, nous n’avons aucun cas de coronavirus et les gens essaient de respecter les barrières sanitaires. C’était un défi pour tout le monde au début mais au fil du jour, plusieurs attitudes changent.

Les fêtes pascales sont bien passées. Les églises et les temples sont fermés. Nous avons des messes transmises à la Télé locale. C’est une bonne initiative avec la Radio du diocèse et une Radio- Télé locale R.T.N. Sur le plan national, il y avait aussi des cultes et des messes transmises à la télé par les 4 églises membres de la F.F.K.M. (union des églises chrétiennes à Madagascar : Catholique, Calviniste, Luthérien et Anglican). Les sectes et l’islam aussi ont pris leurs places. Des sœurs ont eu l’opportunité d’avoir des messes présidées par des prêtres dans leurs chapelles ou leurs églises. Ici à Madagascar, la plupart de nos maisons ont été construites tout près de l’église ou du presbytère donc ils sont souvent ensemble. Des précautions ont été prises : masques et distanciation.

Les plages sont vides et il y a des agents de sécurité partout. A part quelques malins, les gens respectent les ordres. Des masques de toutes couleurs surgissent. Notre gardien et sa famille en fabriquent 100 par jour. Nous en avons distribué pour les instits et les amis.

La vie continue comme d’habitude à Mahajanga. Les gens se lèvent tôt pour travailler pour ceux qui le peuvent. Il y en a de moins en moins quand même. Le nombre de est voiture réduit actuellement. Nous pouvons dire que nous respirons de l’air frais depuis le confinement. Le climat change. Il fait moins chaud. C’est agréable.

Nous avons eu une réunion à la DIDEC (Direction de l’Enseignement Catholique) avant-hier. C’était un bon moment pour le partage et le soutien de l’école. La plupart des professeurs fait quelque chose pour les élèves : devoirs à faire à la maison, résumés de leçon pour travailler à la rentrée etc. Il y a pas mal de chose aussi à la Télé pour les enfants. L’Ecole Notre-Dame a déjà donné des résumés de leçon pour les 7ème.

Ce que j’admire pendant ce confinement, c’est que tout le monde renoue à la nature et au sport : jardinage, nettoyage, arrosage, etc. Le nombre de personnes pratiquant le sport augmente.

Souvent, je  fais les courses  au marché ou ailleurs. Avec les agents de sécurité et de nettoyage, les marchés sont de plus en plus propres et attirants. Ils  ont mis des fontaines d’eau et du savon. Les étales sont alignés. Les marchandises sont emballées ou bien conservées, grâce au confinement ou au coronavirus.

De temps en temps, des parents d’élèves viennent  demander des nouvelles.  Ils disent que leurs enfants ont la nostalgie de leur école. C’est vrai,  nous aussi, leur bruit nous manque.

A la maison, nous prenons le temps d’occuper les heures de la journée. Finis les grands rythmes. Nous avons la messe le matin à 5h45 à la radio. Comme notre ciboire est encore plein, nous prenons le corps du Christ chaque matin. Chacune a le temps suffisant  pour prier. Le partage à table ou ailleurs est un moment favorable. La solidarité règne un peu partout. Nous faisons la cuisine à tour de rôle car la cuisinière aussi est confinée. Nous en profitons pour goûter le talent de chacune. Oui, il y a des avantages aussi au confinement.

                                                                          Carole, une sœur des Sacrés-Cœurs à Madagascar

Nouvelles de Fenomanana à Antananarivo

Le 15 mars, les membres du mouvement Garde d’Honneur se sont donné rendez-vous à l’église Saint Michel dans la périphérie de Tananarive. C’était une récollection diocésaine. Le diocèse regroupe plusieurs paroisses et districts. Les districts d’Andohalo et de Faravohitra m’ont demandée pour être leur accompagnatrice spirituelle, il y a 13 paroisses. Le garde d’honneur est un mouvement très vivant dans le diocèse de Tana. Nous étions 1035 sur plus de 4000 ce 15 mars en uniforme.  Ils ont souvent des réunions. Depuis que j’ai accepté d’y rentrer j’ai participé aux 3 rencontres. Je pense que je ne pourrai pas tout suivre.

Le premier mars, les deux districts m’ont demandé de parler de la vie de Saint François de Sales. Ils étaient 106 à m’écouter. Ce sont des gens très simples, du milieu modeste. Je me sens très à l’aise avec eux. Cela m’a donné l’occasion de contacter les sœurs de la Visitation à la Roche sur Yon et de lire la vie de ce Saint.

Nous étions convoqués pour 8 h et nous avons pu rentrer dans l’église à 9 h45. Nous attendons que la messe paroissiale se termine. Tout le monde était débout à attendre tranquillement.

L’heure du déjeuner, les gens se mettent en groupe par paroisse.  Heureusement que nous ne sommes pas encore au confinement de coronavirus. Ce sera difficile de respecter la distance parce qu’on est serré partout : dans les églises, les marchés, les bus on n’en parle pas.

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Autre nouvelle de notre communauté. Avoir un bac à ordures n’est pas possible pour nos quartiers insalubres. Les ruelles sont trop étroites, les camions ne pourront pas passer. J’ai contacté quelques familles pour payer une ou plusieurs personnes qui ramassent nos ordures et les portent dans la grande poubelle la plus proche. Deux familles ont déjà accepté pour le moment. Le 3ème dimanche, après la messe, les équipes de bases prient et réfléchissent ensemble. Dimanche prochain c’est notre tour d’accueillir notre équipe. J’en parlerai encore.

C’est nos quartiers, la photo a été prise de notre maison. Vous voyez nos maïs dans le jardin.

Prions les un/es les autres en ce moment de carême un peu différent de ce qu’on connaît.

Sœur Marie Louise Soaviloma au nom de la communauté.

Nouvelles de communauté Fenomanana.

Par la provinciale, la communauté Fenomanana a reçu la mission de pastorale vocationnelle. Sœur Justine Marintsoa en est la première responsable. Elle a déjà fait une tournée à Antsirabe fin février 2020.

Pour le 6 mars 2020 sœur Justine Marintsoa était accompagnée de soeurs Monita Dorette et Ursule Mbininjara. Elles ont répondu à l’invitation des prêtres Orionistes à Faratsiho pour donner une récollection aux jeunes filles et garçons et pour parler de notre congrégation. Elles ont rencontré beaucoup de jeunes qui ont l’habitude de ces animations.

Après une journée de réflexion et de prière des questions sont soulevées sur le charisme de la congrégation. « Qu’est-ce que vous faites ? Quel est votre charisme ? Pourquoi vous ne portez pas de voiles ? Dans combien de pays êtes-vous présentes ? … Les sœurs ont déjà plastifié des photos des sœurs et des œuvres.  Quelques jeunes filles se sont approchées des sœurs et ont demandé leurs numéros de téléphone. Nous comptons sur l’Esprit du Seigneur pour éveiller leur esprit et toucher leur cœur pour qu’elles aiment le Cœur de Jésus et de Marie.

Les prêtres orionistes de cette communauté se sont organisés pour la pastorale vocationnelle. Ils se sont procuré beaucoup de bibles et les mettent à la disposition des jeunes, ils ont des grosses marmites et des couverts parce que les jeunes passent une nuit et une journée à la paroisse. Ils invitent des religieux-religieuses chacun à leur tour dans l’année. Nos sœurs y retourneront le jour des rameaux. Nous avons 2 sœurs originaires de cette communauté chrétienne.

Inscription à l’arrivée

Temps d’écoute

Partage de repas du midi

Déjeuner

Les traditions québécoises du temps des Fêtes.

Quand je replonge dans mon enfance, les souvenirs de mes Noëls d’antan refont surface.  Je revois le sapin que nous allions couper la veille de Noël, pendant que ma mère cuisinait beignes et tourtières pour le réveillon.  Avant de partir pour la messe de minuit, emmitouflés dans le traîneau et au son joyeux des grelots, nous pendions nos bas à la cheminée, car l’Enfant Jésus allait passer…

Au retour de la messe, c’était le réveillon et la découverte des trésors contenus dans nos bas : une orange et quelques bonbons.

Dans des temps plus anciens, au cours de l’après-midi de Noël, le marguiller en charge accompagnait Monsieur le Curé pour la «Quête de l’Enfant Jésus».  Les paroissiens étaient visités et invités à partager des denrées alimentaires pour les familles plus démunies.  Leur générosité était indéniable.

À cette époque, le temps des fêtes durait plusieurs jours et donnait lieu à des rencontres familiales de bon voisinage.  Chaque famille du rang invitait les autres à tour de rôle; on mangeait, on s’amusait, on dansait au son du violon, on chantait des cantiques de Noël en prenant «un p’tit coup.»

Le prêtre se rendait même dans les chantiers pour offrir aux bûcherons le réconfort des sacrements et des nouvelles de leurs familles.

Le Québec a évolué mais les traditions sont demeurées bien ancrées dans les mémoires. La sécularisation du peuple québécois a changé notre vocabulaire.  On ne dit presque plus «JOYEUX NOËL»  mais «Joyeux temps des fêtes» !  La quête de l’Enfant Jésus a fait place à la guignolée et à la distribution de paniers de Noël aux familles défavorisées.  Le commerce s’est mobilisé pour inviter les gens à dépenser follement en cette période de réjouissances.  Chaque industrie ou service organise un PARTY DE NOËL, très bien arrosé pour ses employés.

Dans les villes on organise le Défilé du Père Noël au début de décembre, histoire de faire mousser le commerce.  Dans les Centres commerciaux, un trône accueille le rouge personnage barbu avec ses lutins et la Fée des étoiles, ce qui invite les parents à amener les enfants faire leurs demandes pour les traditionnels cadeaux…  Les chants de Noël résonnent dans les rues pendant les heures de «magasinage».  L’ambiance est à la fête.

La Messe de Minuit, célébrée dans les églises à compter de 16 heures, a perdu sons cachet mystérieux, mais demeure souvent la seule messe de l’année pour plusieurs.  La tradition veut que l’on assiste à une messe de Noël, pour revivre les joies de l’enfance en admirant la crèche, et entendre les chants traditionnels à une ou plusieurs voix : Les Anges dans nos campagnes; ça ! Bergers, assemblons-nous; il est né le divin Enfant; nouvelle agréable; sans oublier le célèbre «Minuit Chrétiens…»

Les repas de cette période festive ont aussi leurs traditions : dinde, tourtières, ragoût de pattes, beignes, maison en pain d’épice, gâteau aux fruits, et j’en oublie.  Les familles trop nombreuses louent une salle pour leurs rassemblements.  On sait s’amuser en famille particulièrement dans les campagnes.

Les cartes de vœux autrefois nombreuses sont remplacées par les appels téléphoniques, les courriels et les textos.  C’est le progrès, me direz-vous !!! , mais le charme est dilué…

Les décorations sont toujours de mise, avec des arbres artificiels, et bien vite disparues au lendemain du Jour de l’An, car on reprend le travail.  Après le «Boxing Day» du 26 décembre, les commerces font disparaître Noël pour annoncer la St-Valentin.  La Fête des Rois passe presque inaperçue depuis qu’elle est célébrée le dimanche.  Les classes reprennent souvent avant le 6 janvier.

Dès la fête du Baptême de Jésus, les paroisses et les chapelles sont dépouillées des crèches de Noël.  C’est le temps ORDINAIRE qui reprend le dessus… Ça se comprend, car on fête depuis le début de décembre…  Il est temps de passer à autre chose jusqu’au prochain Noël !

Voilà comment se passe le temps des Fêtes au Québec depuis ces dernières années.  À la Communauté, la liturgie nous centre plutôt sur le Mystère du Verbe incarné et les événements qui l’entourent.  Nous célébrons le Salut annoncé par Jésus Enfant, sans négliger les meilleures traditions qui durent depuis notre enfance.

Ce serait agréable de savoir ce que vous vivez en France, à Malagasi et en République Dominicaine durant cette période centrée sur la joie !

Sr Marie-Paule Laflamme, sscc (Amos)

Goûter de Noël de l’AER

  Mercredi 18 décembre avait lieu, à l’Antenne, au 9 rue du Roc, de 14 h 30 à 17 h, un goûter de Noël. Chacun (bénévole, accompagné) était invité à venir avec un dessert de son pays.

L’après-midi a débuté par une activité bricolage présentée aux enfants et préparée par les jeunes de l’AREAMS, les deux jeunes filles en Service Civique et deux jeunes filles stagiaires.

Pour terminer ce moment convivial, nous avons  partagé les différents gâteaux et chocolats apportés par tous.

Marie-Jo Cossard, présidente de l’association AER

Visite Missionnaire à Amos (Canada)

Pour faire suite au Mois Missionnaire extraordinaire, le diocèse d’Amos a accueilli au soir du premier novembre le reliquaire du Saint Frère André qui fera un pèlerinage dans toutes les zones du diocèse.

Le samedi 2 novembre, dans le cadre de cet événement, nous avons eu la grâce d’accueillir en notre demeure le reliquaire de Saint Frère André pour une heure de prière et de supplication.

Ce reliquaire comprend une pierre semblable à celles qui ont servi à construire l’Oratoire Saint-Joseph, un morceau du cœur de Saint André et un médaillon à son effigie.

Saint Alfred Bessette, décédé en 1937, mieux connu sous le nom de Frère André, appartient à la Congrégation des Pères de Sainte-Croix.  Humble et illettré il s’est dévoué dans des tâches manuelles et comme portier au Collège Sainte Marie durant 42 ans.  Il est le premier homme né au Canada à être canonisé.

Le bon Frère André, comme on l’appelait à l’époque, avait une très grande dévotion à Saint Joseph.  Aux multiples personnes qui venaient lui confier leurs misères, il recommandait de prier ce grand Saint.  De nombreuses guérisons lui ont été attribuées par l’intercession de St-Joseph.

Cet homme de foi a été l’instigateur de la construction de l’Oratoire Saint-Joseph sur un terrain de sa Congrégation qui se trouve à flanc de montagne, face au Collège Sainte-Marie.  Une humble chapelle édifiée par la piété des gens a attiré des foules et a conduit à l’érection de cet imposant édifice devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté encore aujourd’hui.

Mais revenons chez nous… Le reliquaire était disposé sur une dentelle blanche à l’avant de la chapelle.  Ensemble, nous avons chanté et prié ce «saint de chez-nous qui demeure une source d’inspiration pour aujourd’hui.»

«André mon frère, tu savais prier

Dans le travail et dans la nuit

Au cœur de la vie comme au bord de l’ennui,

Pauvrement seul ou riche d’amis,

Apprends-moi les mots qui élèvent l’esprit.»

La Parole de Dieu proclamée durant la célébration en Jean 15, nous invite à nous aimer à la manière de Dieu, comme ce saint religieux en a témoigné en accueillant à longueur de jour des personnes malades et toutes les misères humaines comme s’il accueillait Jésus lui-même.

Dans un geste de vénération, la plupart des sœurs se sont avancées près du reliquaire pour une prière spéciale et se signer avec l’huile de Saint-Joseph.

L’heure de prière nous a permis de chanter :

«Frère André, nous t’acclamons :

Dieu t’a choisi depuis toujours.

Grand ami de St-Joseph,

prie pour nous dans la gloire.»

Ce 2 novembre 2019 restera gravé dans notre mémoire de Sœurs des Sacrés-Cœurs.  Nous souhaitons qu’à l’image de cet homme de prière, nous soyons transformées en instruments de l’amour de Dieu auprès de notre entourage.

SAINT FRÈRE ANDRÉ, PRIEZ POUR NOUS !

Sr  Marie-Paule Laflamme, sscc. Amos.

Tournez les yeux vers le Seigneur, Chantez son Nom de tout votre cœur

« Tournez les yeux vers le Seigneur, Chantez son Nom de tout votre cœur »

C’est le chant d’entrée choisi pour la messe hebdomadaire à la Maison de retraite sainte Anne de Jard sur Mer (Vendée) le 15 septembre 2019. La chapelle est comble. Madame Blanchard, Présidente de l’Association Maison Sainte Anne,  veut exprimer un merci à la congrégation, avant la fermeture de la communauté. En effet, les sœurs, grâce au legs de Madame Milet, ont ouvert la maison Sainte Anne en 1960. En ce jour, plusieurs qui ont  travaillé ou vécu en proximité de Sainte Anne sont heureuses de vivre ce temps de convivialité.

Une sortie vers la mer toute proche et le port de plaisance termine agréablement la journée.

Chapitre, « Allez, Dieu vous envoie… »

Sr Catherine Ryan

Lundi 15 juillet, dernier jour de travail avec le vote par les Capitulantes des Actes du Chapitre, c’est-à-dire la mise en œuvre de l’orientation générale avec des pistes d’action ; l’évaluation proposée par Sœur Catherine, notre accompagnatrice ; et la clôture du Chapitre après un mot de conclusion par Sœur Martine Chaillot, nouvelle Supérieure générale.

Quatre lignes seulement qui résument un temps court mais intense  empreint de fraternité et d’émotion.

Avec le vote des Actes du Chapitre nous avons ratifié le travail fait, les propositions que nous voulons vivre et concrétiser au cours des six prochaines années, entre nous et avec les associés et plus largement avec tous nos frères, sur nos différents lieux d’insertion, en France, au Congo, en République Dominicaine, à Madagascar, au Canada.

L’évaluation de ces quinze jours a dégagé la joie d’avoir prié et travaillé ensemble avec une méthode constructive et dynamique, d’avoir expérimenté l’interculturalité, d’avoir consolidé des liens. Occasion aussi de remercier Sœur Catherine Ryan qui nous a accompagnées avec compétence et fraternité. Encore un immense merci à elle  !

Merci également au personnel du Centre spirituel, aux sœurs et associées qui se sont relayées pour la prise en charge du quotidien et rendre notre séjour agréable.

 

Mardi 16 juillet avait lieu la messe d’action de grâce et de clôture du Chapitre à l’église des Brouzils, lieu de fondation et où se trouve le tombeau du Père Monnereau notre fondateur. De nombreuses sœurs de France, des associés, amis, prêtres, sœurs d’autres Congrégations nous ont rejointes pour cette messe présidée par le Père Ephrem Tenaud, délégué épiscopal à la vie consacrée.

  Comme nos célébrations durant le Chapitre celle-ci était aux couleurs de nos pays par les chants, la procession des offrandes, des bougies de couleurs différentes symbolisant les cinq pays où nous sommes. Prenant la parole en fin de célébration sœur Martine a résumé le chemin parcouru, inspirée par un verset de psaume qui l’habite depuis quelques jours : « avec Dieu nous ferons des prouesses » (Ps. 60). Ferons-nous des prouesses, nous ne savons, mais nous avons déjà commencé à en faire au cours de ces quinze jours à travers une expérience humaine et spirituelle de discernement vécue avec nos diverses cultures. Arrivées au Chapitre avec une question nous en repartons avec une orientation en 3 points :

Pour nous aimer à la manière de Jésus, et ainsi construire la fraternité au cœur du monde

  • prenons soin de notre « maison commune »
  • intensifions notre attachement à Jésus-Christ,
  • consolidons les liens de la « famille des Sacrés-Cœurs.

Sœur Martine a ensuite invité les conseillères élues et présentes à la rejoindre : ensemble elles auront à cœur de mener à bien cette orientation. Le Père Tenaud, les a bénies et envoyées en mission avant de donner la bénédiction finale à toute l’assemblée.

Les cinq bougies aux couleurs de nos pays ont ensuite été remises par sœur Martine aux représentantes de ces pays : elles sont signe de la flamme vivante de la fraternité et de l’amitié entre nous.

Cette fraternité nous l’avons vécue pendant deux semaines, prouesse à poursuivre…

Un verre de l’amitié à la Maison des Aires a permis de poursuivre ce temps de fête. Les photos parleront d’elles-mêmes et bien mieux que les mots…

Aujourd’hui la plupart des capitulantes françaises sont de retour dans leurs communautés respectives, les sœurs des autres pays quittent la France en fin de semaine. Une belle expérience se termine, une page se tourne, une belle aventure s’ouvre devant nous :

Allez Dieu vous envoie,
vous êtes dans le monde
les membres d’un seul corps

 

Election du Conseil général

Réunies en Chapitre général nous avons la joie de vous annoncer l’élection du Conseil général des 10 et 12 juillet 2019

Sœur Martine CHAILLOT (française), Supérieure générale
Sœur Marie-Esther RAKOTOARIVELO (malgache), Assistante générale
Sœur Altagracia ORTIZ MENA (dominicaine), Conseillère générale
Sœur Anne VION (française), Conseillère générale

Nous confions à votre prière la mission de la Congrégation, en particulier la mise en œuvre des orientations que nous aurons définies au cours de ce Chapitre.

La messe d’action de grâce et de clôture du Chapitre sera célébrée mardi 16 juillet à 10 h en l’église des Brouzils.

Sœur Martine, Sœur Marie-Esther, Sœur Anne. En médaillon, Sœur Altagracia