Nouvelles de communauté Fenomanana.

Par la provinciale, la communauté Fenomanana a reçu la mission de pastorale vocationnelle. Sœur Justine Marintsoa en est la première responsable. Elle a déjà fait une tournée à Antsirabe fin février 2020.

Pour le 6 mars 2020 sœur Justine Marintsoa était accompagnée de soeurs Monita Dorette et Ursule Mbininjara. Elles ont répondu à l’invitation des prêtres Orionistes à Faratsiho pour donner une récollection aux jeunes filles et garçons et pour parler de notre congrégation. Elles ont rencontré beaucoup de jeunes qui ont l’habitude de ces animations.

Après une journée de réflexion et de prière des questions sont soulevées sur le charisme de la congrégation. « Qu’est-ce que vous faites ? Quel est votre charisme ? Pourquoi vous ne portez pas de voiles ? Dans combien de pays êtes-vous présentes ? … Les sœurs ont déjà plastifié des photos des sœurs et des œuvres.  Quelques jeunes filles se sont approchées des sœurs et ont demandé leurs numéros de téléphone. Nous comptons sur l’Esprit du Seigneur pour éveiller leur esprit et toucher leur cœur pour qu’elles aiment le Cœur de Jésus et de Marie.

Les prêtres orionistes de cette communauté se sont organisés pour la pastorale vocationnelle. Ils se sont procuré beaucoup de bibles et les mettent à la disposition des jeunes, ils ont des grosses marmites et des couverts parce que les jeunes passent une nuit et une journée à la paroisse. Ils invitent des religieux-religieuses chacun à leur tour dans l’année. Nos sœurs y retourneront le jour des rameaux. Nous avons 2 sœurs originaires de cette communauté chrétienne.

Inscription à l’arrivée

Temps d’écoute

Partage de repas du midi

Déjeuner

Les traditions québécoises du temps des Fêtes.

Quand je replonge dans mon enfance, les souvenirs de mes Noëls d’antan refont surface.  Je revois le sapin que nous allions couper la veille de Noël, pendant que ma mère cuisinait beignes et tourtières pour le réveillon.  Avant de partir pour la messe de minuit, emmitouflés dans le traîneau et au son joyeux des grelots, nous pendions nos bas à la cheminée, car l’Enfant Jésus allait passer…

Au retour de la messe, c’était le réveillon et la découverte des trésors contenus dans nos bas : une orange et quelques bonbons.

Dans des temps plus anciens, au cours de l’après-midi de Noël, le marguiller en charge accompagnait Monsieur le Curé pour la «Quête de l’Enfant Jésus».  Les paroissiens étaient visités et invités à partager des denrées alimentaires pour les familles plus démunies.  Leur générosité était indéniable.

À cette époque, le temps des fêtes durait plusieurs jours et donnait lieu à des rencontres familiales de bon voisinage.  Chaque famille du rang invitait les autres à tour de rôle; on mangeait, on s’amusait, on dansait au son du violon, on chantait des cantiques de Noël en prenant «un p’tit coup.»

Le prêtre se rendait même dans les chantiers pour offrir aux bûcherons le réconfort des sacrements et des nouvelles de leurs familles.

Le Québec a évolué mais les traditions sont demeurées bien ancrées dans les mémoires. La sécularisation du peuple québécois a changé notre vocabulaire.  On ne dit presque plus «JOYEUX NOËL»  mais «Joyeux temps des fêtes» !  La quête de l’Enfant Jésus a fait place à la guignolée et à la distribution de paniers de Noël aux familles défavorisées.  Le commerce s’est mobilisé pour inviter les gens à dépenser follement en cette période de réjouissances.  Chaque industrie ou service organise un PARTY DE NOËL, très bien arrosé pour ses employés.

Dans les villes on organise le Défilé du Père Noël au début de décembre, histoire de faire mousser le commerce.  Dans les Centres commerciaux, un trône accueille le rouge personnage barbu avec ses lutins et la Fée des étoiles, ce qui invite les parents à amener les enfants faire leurs demandes pour les traditionnels cadeaux…  Les chants de Noël résonnent dans les rues pendant les heures de «magasinage».  L’ambiance est à la fête.

La Messe de Minuit, célébrée dans les églises à compter de 16 heures, a perdu sons cachet mystérieux, mais demeure souvent la seule messe de l’année pour plusieurs.  La tradition veut que l’on assiste à une messe de Noël, pour revivre les joies de l’enfance en admirant la crèche, et entendre les chants traditionnels à une ou plusieurs voix : Les Anges dans nos campagnes; ça ! Bergers, assemblons-nous; il est né le divin Enfant; nouvelle agréable; sans oublier le célèbre «Minuit Chrétiens…»

Les repas de cette période festive ont aussi leurs traditions : dinde, tourtières, ragoût de pattes, beignes, maison en pain d’épice, gâteau aux fruits, et j’en oublie.  Les familles trop nombreuses louent une salle pour leurs rassemblements.  On sait s’amuser en famille particulièrement dans les campagnes.

Les cartes de vœux autrefois nombreuses sont remplacées par les appels téléphoniques, les courriels et les textos.  C’est le progrès, me direz-vous !!! , mais le charme est dilué…

Les décorations sont toujours de mise, avec des arbres artificiels, et bien vite disparues au lendemain du Jour de l’An, car on reprend le travail.  Après le «Boxing Day» du 26 décembre, les commerces font disparaître Noël pour annoncer la St-Valentin.  La Fête des Rois passe presque inaperçue depuis qu’elle est célébrée le dimanche.  Les classes reprennent souvent avant le 6 janvier.

Dès la fête du Baptême de Jésus, les paroisses et les chapelles sont dépouillées des crèches de Noël.  C’est le temps ORDINAIRE qui reprend le dessus… Ça se comprend, car on fête depuis le début de décembre…  Il est temps de passer à autre chose jusqu’au prochain Noël !

Voilà comment se passe le temps des Fêtes au Québec depuis ces dernières années.  À la Communauté, la liturgie nous centre plutôt sur le Mystère du Verbe incarné et les événements qui l’entourent.  Nous célébrons le Salut annoncé par Jésus Enfant, sans négliger les meilleures traditions qui durent depuis notre enfance.

Ce serait agréable de savoir ce que vous vivez en France, à Malagasi et en République Dominicaine durant cette période centrée sur la joie !

Sr Marie-Paule Laflamme, sscc (Amos)

Goûter de Noël de l’AER

  Mercredi 18 décembre avait lieu, à l’Antenne, au 9 rue du Roc, de 14 h 30 à 17 h, un goûter de Noël. Chacun (bénévole, accompagné) était invité à venir avec un dessert de son pays.

L’après-midi a débuté par une activité bricolage présentée aux enfants et préparée par les jeunes de l’AREAMS, les deux jeunes filles en Service Civique et deux jeunes filles stagiaires.

Pour terminer ce moment convivial, nous avons  partagé les différents gâteaux et chocolats apportés par tous.

Marie-Jo Cossard, présidente de l’association AER

Visite Missionnaire à Amos (Canada)

Pour faire suite au Mois Missionnaire extraordinaire, le diocèse d’Amos a accueilli au soir du premier novembre le reliquaire du Saint Frère André qui fera un pèlerinage dans toutes les zones du diocèse.

Le samedi 2 novembre, dans le cadre de cet événement, nous avons eu la grâce d’accueillir en notre demeure le reliquaire de Saint Frère André pour une heure de prière et de supplication.

Ce reliquaire comprend une pierre semblable à celles qui ont servi à construire l’Oratoire Saint-Joseph, un morceau du cœur de Saint André et un médaillon à son effigie.

Saint Alfred Bessette, décédé en 1937, mieux connu sous le nom de Frère André, appartient à la Congrégation des Pères de Sainte-Croix.  Humble et illettré il s’est dévoué dans des tâches manuelles et comme portier au Collège Sainte Marie durant 42 ans.  Il est le premier homme né au Canada à être canonisé.

Le bon Frère André, comme on l’appelait à l’époque, avait une très grande dévotion à Saint Joseph.  Aux multiples personnes qui venaient lui confier leurs misères, il recommandait de prier ce grand Saint.  De nombreuses guérisons lui ont été attribuées par l’intercession de St-Joseph.

Cet homme de foi a été l’instigateur de la construction de l’Oratoire Saint-Joseph sur un terrain de sa Congrégation qui se trouve à flanc de montagne, face au Collège Sainte-Marie.  Une humble chapelle édifiée par la piété des gens a attiré des foules et a conduit à l’érection de cet imposant édifice devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté encore aujourd’hui.

Mais revenons chez nous… Le reliquaire était disposé sur une dentelle blanche à l’avant de la chapelle.  Ensemble, nous avons chanté et prié ce «saint de chez-nous qui demeure une source d’inspiration pour aujourd’hui.»

«André mon frère, tu savais prier

Dans le travail et dans la nuit

Au cœur de la vie comme au bord de l’ennui,

Pauvrement seul ou riche d’amis,

Apprends-moi les mots qui élèvent l’esprit.»

La Parole de Dieu proclamée durant la célébration en Jean 15, nous invite à nous aimer à la manière de Dieu, comme ce saint religieux en a témoigné en accueillant à longueur de jour des personnes malades et toutes les misères humaines comme s’il accueillait Jésus lui-même.

Dans un geste de vénération, la plupart des sœurs se sont avancées près du reliquaire pour une prière spéciale et se signer avec l’huile de Saint-Joseph.

L’heure de prière nous a permis de chanter :

«Frère André, nous t’acclamons :

Dieu t’a choisi depuis toujours.

Grand ami de St-Joseph,

prie pour nous dans la gloire.»

Ce 2 novembre 2019 restera gravé dans notre mémoire de Sœurs des Sacrés-Cœurs.  Nous souhaitons qu’à l’image de cet homme de prière, nous soyons transformées en instruments de l’amour de Dieu auprès de notre entourage.

SAINT FRÈRE ANDRÉ, PRIEZ POUR NOUS !

Sr  Marie-Paule Laflamme, sscc. Amos.

Tournez les yeux vers le Seigneur, Chantez son Nom de tout votre cœur

« Tournez les yeux vers le Seigneur, Chantez son Nom de tout votre cœur »

C’est le chant d’entrée choisi pour la messe hebdomadaire à la Maison de retraite sainte Anne de Jard sur Mer (Vendée) le 15 septembre 2019. La chapelle est comble. Madame Blanchard, Présidente de l’Association Maison Sainte Anne,  veut exprimer un merci à la congrégation, avant la fermeture de la communauté. En effet, les sœurs, grâce au legs de Madame Milet, ont ouvert la maison Sainte Anne en 1960. En ce jour, plusieurs qui ont  travaillé ou vécu en proximité de Sainte Anne sont heureuses de vivre ce temps de convivialité.

Une sortie vers la mer toute proche et le port de plaisance termine agréablement la journée.

Chapitre, « Allez, Dieu vous envoie… »

Sr Catherine Ryan

Lundi 15 juillet, dernier jour de travail avec le vote par les Capitulantes des Actes du Chapitre, c’est-à-dire la mise en œuvre de l’orientation générale avec des pistes d’action ; l’évaluation proposée par Sœur Catherine, notre accompagnatrice ; et la clôture du Chapitre après un mot de conclusion par Sœur Martine Chaillot, nouvelle Supérieure générale.

Quatre lignes seulement qui résument un temps court mais intense  empreint de fraternité et d’émotion.

Avec le vote des Actes du Chapitre nous avons ratifié le travail fait, les propositions que nous voulons vivre et concrétiser au cours des six prochaines années, entre nous et avec les associés et plus largement avec tous nos frères, sur nos différents lieux d’insertion, en France, au Congo, en République Dominicaine, à Madagascar, au Canada.

L’évaluation de ces quinze jours a dégagé la joie d’avoir prié et travaillé ensemble avec une méthode constructive et dynamique, d’avoir expérimenté l’interculturalité, d’avoir consolidé des liens. Occasion aussi de remercier Sœur Catherine Ryan qui nous a accompagnées avec compétence et fraternité. Encore un immense merci à elle  !

Merci également au personnel du Centre spirituel, aux sœurs et associées qui se sont relayées pour la prise en charge du quotidien et rendre notre séjour agréable.

 

Mardi 16 juillet avait lieu la messe d’action de grâce et de clôture du Chapitre à l’église des Brouzils, lieu de fondation et où se trouve le tombeau du Père Monnereau notre fondateur. De nombreuses sœurs de France, des associés, amis, prêtres, sœurs d’autres Congrégations nous ont rejointes pour cette messe présidée par le Père Ephrem Tenaud, délégué épiscopal à la vie consacrée.

  Comme nos célébrations durant le Chapitre celle-ci était aux couleurs de nos pays par les chants, la procession des offrandes, des bougies de couleurs différentes symbolisant les cinq pays où nous sommes. Prenant la parole en fin de célébration sœur Martine a résumé le chemin parcouru, inspirée par un verset de psaume qui l’habite depuis quelques jours : « avec Dieu nous ferons des prouesses » (Ps. 60). Ferons-nous des prouesses, nous ne savons, mais nous avons déjà commencé à en faire au cours de ces quinze jours à travers une expérience humaine et spirituelle de discernement vécue avec nos diverses cultures. Arrivées au Chapitre avec une question nous en repartons avec une orientation en 3 points :

Pour nous aimer à la manière de Jésus, et ainsi construire la fraternité au cœur du monde

  • prenons soin de notre « maison commune »
  • intensifions notre attachement à Jésus-Christ,
  • consolidons les liens de la « famille des Sacrés-Cœurs.

Sœur Martine a ensuite invité les conseillères élues et présentes à la rejoindre : ensemble elles auront à cœur de mener à bien cette orientation. Le Père Tenaud, les a bénies et envoyées en mission avant de donner la bénédiction finale à toute l’assemblée.

Les cinq bougies aux couleurs de nos pays ont ensuite été remises par sœur Martine aux représentantes de ces pays : elles sont signe de la flamme vivante de la fraternité et de l’amitié entre nous.

Cette fraternité nous l’avons vécue pendant deux semaines, prouesse à poursuivre…

Un verre de l’amitié à la Maison des Aires a permis de poursuivre ce temps de fête. Les photos parleront d’elles-mêmes et bien mieux que les mots…

Aujourd’hui la plupart des capitulantes françaises sont de retour dans leurs communautés respectives, les sœurs des autres pays quittent la France en fin de semaine. Une belle expérience se termine, une page se tourne, une belle aventure s’ouvre devant nous :

Allez Dieu vous envoie,
vous êtes dans le monde
les membres d’un seul corps

 

Election du Conseil général

Réunies en Chapitre général nous avons la joie de vous annoncer l’élection du Conseil général des 10 et 12 juillet 2019

Sœur Martine CHAILLOT (française), Supérieure générale
Sœur Marie-Esther RAKOTOARIVELO (malgache), Assistante générale
Sœur Altagracia ORTIZ MENA (dominicaine), Conseillère générale
Sœur Anne VION (française), Conseillère générale

Nous confions à votre prière la mission de la Congrégation, en particulier la mise en œuvre des orientations que nous aurons définies au cours de ce Chapitre.

La messe d’action de grâce et de clôture du Chapitre sera célébrée mardi 16 juillet à 10 h en l’église des Brouzils.

Sœur Martine, Sœur Marie-Esther, Sœur Anne. En médaillon, Sœur Altagracia

8ème jour de Chapitre

Dimanche 7 juillet – 8ème jour de Chapitre

Dimanche,  jour de repos. Nous n’avons pas manqué de l’honorer par un temps de détente ensemble à Bourgenay.

Alors que les unes sont allées à la messe à Bourgenay, d’autres sont allées à Jard-sur-Mer. Toutes nous nous sommes retrouvées à Bourgenay pour le déjeuner où les associés de République Dominicaine et leurs accompagnatrices nous ont rejointes.

Repas à l’ombre dans le parc, après-midi à la carte : repos, jeux, marche au bord de la mer, ou encore visite aux Brouzils pour permettre aux sœurs des autres pays de voir la salle des reliques, les nouveaux bâtiments, la Maison des Aires, le tombeau du Père Monnereau. Les sœurs de la communauté avaient préparé un goûter rafraichissant bienvenu qui a permis de continuer les échanges avec elles.

Et demain nous reprenons notre travail de discernement, probablement n’aurons-nous rien à vous communiquer d’ici quelques jours… Mais nous comptons sur votre prière.

Album photos mis à jour au fur et à mesure

5ème jour de Chapitre

Jeudi 4 juillet – 5ème jour de Chapitre

Journée laborieuse avec alternance de travail personnel, en groupe et en assemblée plénière, riche en signes de fraternité.

Alors que nous commencions la journée par une réflexion personnelle sur les orientations qui commencent à prendre forme, notre animatrice nous a proposé l’allégorie du Nautilus Pompilius… Ce n’est pas un texte biblique, mais une image porteuse de sens, une parabole pour aujourd’hui, que nous vous partageons :

Dans les profondeurs de l’océan, une créature marine au corps de mollusque, dotée d’un seul œil, de tentacules ballottés par les courants et protégée par une solide coquille sait bien, elle, ce que changer veut dire.
Le
Nautilus Pompilius existe depuis 400 millions d’années et aujourd’hui encore on peut le voir se déplaçant vers l’inconnu. Grâce à son système de propulsion, jet après jet, il arpente les mers anciennes, suit les courants marins… Il construit sans cesse sa coquille en forme de spirale cloisonnée. A mesure qu’il grandit, le corps du nautile élabore une nouvelle loge plus grande et quitte l’ancienne. Il habite toujours dans la dernière. Les loges que n’occupe plus l’animal contiennent un mélange de gaz et de liquide qui lui servent à monter ou descendre dans l’eau. (Katherine Feely, SND).

Outre la très belle métaphore du nautilus, quelle ne fut pas la surprise et l’émotion de Raphaël en entendant ce récit, lui qui avait apporté de Madagascar un nautilus pour l’offrir !

Ce jeudi était aussi la dernière matinée de travail des associés avec nous. Pendant deux jours ils ont partagé notre réflexion sur l’avenir, ils ont apporté leur éclairage, leur expérience, leurs attentes afin que nous les prenions en compte dans notre orientation finale. Des liens se sont tissés…
Avant de nous séparer nous les avons renvoyés en mission dans leurs pays respectifs avec notre bénédiction.
Petit pincement au cœur au moment de se séparer…
Ils nous quittent mais vont poursuivre encore quelques jours leur découverte de la Congrégation et des hauts lieux de la Vendée.

En fin de matinée l’abbé Antoine Gagnié est venu célébrer la messe qui s’est terminée par la bénédiction du Conseil général sortant :

C’est toi, Seigneur, qui a mis au cœur de nos sœurs Marie-Louise, Éliane, Marie-Paule, Odile le désir de te consacrer leur vie et, au long de ces six années, tu leur as donné les forces nécessaires pour répondre à leur vocation dans la mission du Conseil général de la Congrégation des Sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie.
Nous te bénissons car tu as dirigé leur marche vers Toi et vers les sœurs et les associés dans les différents pays.
Nous te bénissons car tu leur as permis de ne chercher que ton Royaume en suivant le Christ humble et pauvre.
Nous te bénissons car tu as mis la paix et la joie dans leur cœur. Continue de les bénir.

Nous te le demandons par ton Fils Jésus-christ et par l’Esprit-saint qui règnent avec toi, Père, pour les siècles des siècles. Amen.

La taza*

Mercredi 3 juillet – 4ème jour de Chapitre

Nous continuons notre travail avec des journées denses !

Hier nous avons reçu un autre cadeau, de la part de nos sœurs de République Dominicaine :  una taza*, qu’en bon français nous appelons mug (!). Mais en République Dominicaine la taza est plus qu’une simple tasse, elle est tout un symbole de la vie des gens, elle est LE cadeau par excellence, celui de toutes les circonstances : naissance, baptême, mariage, anniversaire, rencontre importante… Elle s’offre telle quelle ou garnie de friandises, nue ou décorée selon les circonstances. Les tazas qui nous ont été offertes ont été peintes aux couleurs du Chapitre par la fille d’une associée à la Congrégation.

La taza est si importante pour ce peuple qu’une sœur l’a choisie comme symbole pour accompagner une semaine de prière** : la taza de vie, la taza ouverte, la taza ébréchée, cassée, de miséricorde, de bénédiction. Chaque jour un attribut soutient une méditation, une relecture de vie, une prière.

C’est ça aussi la connaissance de l’autre, de son pays et de ses coutumes. Alors à la fin du Chapitre, avec la taza c’est plus qu’un simple mug que nous emporterons avec nous.

Marisol, associée, sœurs Gisela et Fresa

  • prononcer « tassa »
  • ** La taza, símbolo de nuestra vida, Guía para el crecimiento espiritual, Joyce Rupp