La Maison Mère fête Noël ! (France)

 » Il est né le divin enfant… Joie sur Terre et à la Maison Mère !  »

Ce 25 décembre, la communauté du Généralat, comme chaque année, était invitée à fêter Jésus-Emmanuel, à la communauté de la Maison Mère.

Ce fut beaucoup de joies partagées, d’échanges avec nos soeurs aînées.

Au moment du dessert, quelques chapeaux sur la tête, les soeurs de la communauté du Conseil général a fêté Marie-Jo Rapin et ses 102 ans ! Des chants se sont élevés, des pas de danse ont fait sourire les bouches et les cœurs. Nous avons chanté Noël dans plusieurs langues : Feliz Navidad ! Et même les centenaires ont dansé comme toutes les autres !

Un beau moment de fraternité ! Merci aussi au personnel de la restauration !

Les soeurs de la communauté du Conseil Général

Noël à Amos (Canada)

Video

Sr Victoire et moi avions hâte de retrouver ou de rencontrer nos sœurs Rita, Gaby, Christiane, Normande, Huguette, Marie-Paule et Pauline à Amos, en Abitibi et de fêter Noël en famille.

Nous avons été fraternellement accueillies. J’ai été émerveillée par cette belle maison toute parée de décorations de Noël.

Dès le premier soir, j’ai été initiée au Pay Me (Payez Moi), le jeu de cartes d’après souper. Et preuve que nos sœurs nous attendaient, les feuilles de points imprimées comportaient nos prénoms !

Le 24 décembre, après un bon souper préparé et partagé avec Line, excellente cuisinière, nous avons accueilli dans la joie les doux cadeaux des employés à la manière d’une chaise musicale. Puis chacune a pu transmettre une enveloppe de Noël accrochée dans la salle de communauté et l’offrir à sa destinatrice. Victoire et moi avons poursuivi par une danse malgache menant à adorer l’enfant, ainsi qu’un conte : le concierge du ciel, pour inviter chacune à raviver personnellement l’éclat de l’étoile de Noël reçu.

Nous sommes ensuite allées célébrer la naissance de l’Emmanuel à la cathédrale Sainte Thérèse d’Avila à 21h. Une guitare et un clavier soutenait un petit chœur pour l’animation des chants avec un ordinaire sur l’air des Anges dans nos campagnes bien adapté. La cathédrale s’était ornée de plusieurs poinsettias, la plante de Noël par excellence, et de beaux sapins ornés de rouge, de blanc et de doré. Le vicaire général haïtien du diocèse voisin a prêché l’espérance.

Après la messe, nous avons été chaleureusement accueillies, ainsi que trois hommes malgaches, chez Romualdine et Bertrand pour participer à leur tradition de Noël : mettre l’enfant Jésus dans la grande crèche qui remplit une pièce, en procession, et y déposer l’année écoulée. Chaque année, ils ouvrent leurs portes à des invités pour ce bon temps suivi d’un chocolat chaud et de viennoiseries, mandarines, meringues… le tout à la chandelle, car c’est la nuit où la lumière commence à reprendre ses droits sur les ténèbres. Une belle surprise quand on s’ouvre à l’inattendu de Dieu !

Oui, un enfant nous est né ! … son nom est proclamé : « Conseiller-merveilleux… Prince-de-la-Paix ». (Is 9,5)

Le jour de Noël, nous avons pu participer à l’Eucharistie à la communauté à 9h30. La situation de la Sainte Famille, la pauvreté de la crèche et la fragilité de l’enfant de Bethléem consonnent de manière particulière ici. C’est l’invitation à nous aimer les uns les autres comme le Christ nous a aimés, source de paix, qui a été le message fort du Père Raymond MARTEL. Il est venu nous rejoindre ensuite pour le dîner, à 12h15 : repas de fête avec de la dinde aux canneberges et une bûche, entre autres, apprêté par Suzie.

Une joie paisible mais sensible s’est vécue dans la fraternité tout au long du jour. Joie nourrie des nouvelles de la famille, des amis, joie d’une partie de cartes, d’une balade dans la ville enneigée, joie de bavarder avec Huguette (partie en soins de rééducation la veille) qui nous a rassurées sur ses progrès et communiquer sa joie, plaisir de regarder un film ensemble avec de la belle musique pour nous divertir en soirée.

Tu as prodigué la joie, tu as fait grandir l’allégresse : ils se réjouissent devant toi… (Is 9,2)

 MEILLEURS VŒUX POUR 2025 ! Soyons des témoins de la joie, pèlerins d’espérance.

 Sr Isabelle Guyochet

 

Célébration du Bicentenaire d’Angélique Massé (Congo)

Brazzaville, le 23 décembre 2024, le Complexe Scolaire Catholique Angélique Massé a célébré avec éclat le bicentenaire d’Angélique Massé, une figure emblématique dont l’héritage continue d’inspirer la communauté éducative et chrétienne. Placée sous le signe de l’amour de l’enfant Jésus, cette journée a mêlé spiritualité, culture et reconnaissance des talents.

Une matinée de recueillement spirituel

La célébration a débuté à 9h30 par une messe solennelle en la paroisse Saint Charles Lwanga, en marquant la Noël avec les élèves. Célébrée par le père Anaclet, curé de la paroisse, la cérémonie a rassemblé le personnel administratif et pédagogique, les élèves, ainsi que les sœurs. Les prières et les chants ont exalté l’esprit de partage et de foi, rappelant les valeurs fondamentales portées par Angélique Massé.

Des activités culturelles et éducatives riches

À partir de 11h40, les festivités ont pris le relais à l’école avec un programme varié et captivant :

La danse : Les élèves ont exprimé, à travers des mouvements synchronisés et pleins de vie, la joie et l’enthousiasme qui caractérisent cette célébration.

Le récital : Des poèmes et textes évocateurs ont été récités, rendant hommage à l’héritage spirituel et éducatif d’Angélique Massé.

L’élection de Miss Angélique Massé : Les candidates ont séduit le public par leur danse, leur éloquence et leur créativité, incarnant les idéaux d’élégance et de dignité.

La sapologie : Ce défilé unique a mis à l’honneur l’art vestimentaire congolais, faisant la part belle à l’originalité et au raffinement.

Lecture historique : Les élèves de CM2 ont présenté un bref aperçu historique de la vie d’Angélique Massé, une manière de transmettre aux jeunes générations l’importance de son œuvre.

Chant de l’hymne d’Angélique Massé : Composé par un enseignant de CM2 et interprété par les élèves de CM2. Cet hymne a résonné comme un appel à l’excellence et à l’engagement.

Théâtre sur l’automédication : Une représentation éducative a sensibilisé les participants sur les dangers de l’automédication, soulignant l’importance de la santé dans la réussite scolaire.

Distinctions et moments de partage

La cérémonie s’est poursuivie avec des remises de distinctions :

Bulletins et prix : Les cinq premiers élèves de chaque classe, du préscolaire au primaire, ont été félicités pour leurs résultats du premier trimestre.

Prix spéciaux : Les Miss Angélique Massé et les meilleurs sapeurs ont également été primés, en reconnaissance de leur talent et de leur créativité.

Remise des bulletins : Les enseignants titulaires ont distribué les bulletins aux autres élèves, dans un climat convivial et encourageant.

La journée s’est clôturée par une restauration conviviale, permettant à tous de partager un moment de fraternité dans la joie et la bonne humeur. Une célébration mémorable !

Dans son allocution finale, le directeur du Complexe Scolaire Catholique Angélique Massé a remercié tous les participants pour leur engagement et leur enthousiasme. Il a exhorté les élèves à suivre les traces d’Angélique Massé, un modèle de foi, de persévérance et de service à la communauté.

Cette célébration du bicentenaire restera gravée dans les mémoires comme un moment de communion et de célébration de l’excellence chrétienne et éducative.

Vive Angélique Massé ! Vive l’éducation pour tous !

Le Directeur Monsieur Ové MALONGA de l’école et Sœur Edith MAVOUALA.

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La dignité de la personne plus forte que l’apparence physique et les moyens de vivre. (Madagascar)

Après avoir suivi la formation humaine intégrale à Montréal, j’ai trouvé le sens de ma vie dans les actions quotidiennes. Etant sœur des Sacrés Cœurs proche des gens, je vois le secret de cette proximité à laquelle Pierre Monnereau nous invitait à la suite de Jésus.

Durant ma retraite annuelle, de retour à Madagascar, j’ai reçu une lumière qui est liée à mes prises de consciences pendant la formation : ta blessure peut devenir une mission. Le travail sur soi permet à soi-même d’aller aider les autres. Cette référence biblique que j’ai découvert pendant ma retraite exprime ma manière de vivre mes vacances. Cette expérience est confirmée non seulement chez ma famille mais aussi dans quelques communautés des sœurs des sacrés cœurs où je suis passée. Pour moi, c’est clair, être proche, c’est vivre avec la personne pour sentir ce qu’elle vit, pour la comprendre, sentir ses besoins, voir ses forces et ses valeurs et comme dit Sait Paul aux Hébreux 2,18 « Et parce qu’il a souffert jusqu’au bout l’épreuve de sa Passion, il est capable de porter secours à ceux qui subissent une épreuve. »

En famille, c’est la première fois que je donne plus de temps pour bâtir la fraternité familiale non seulement par mes paroles mais surtout par mes engagements aux tâches quotidiennes. J’ai pu surmonter les pièges de la vie en voyant les souffrances répandues dans le monde et surtout dans notre pays : en particulier celui du découragement. Ce piège enlève de voir la beauté et la valeur de la personne et ses forces quand elle cherche les moyens pour vivre.

 

 

 

 

Allons voir les différentes activités que j’ai vécues pendant mon passage en famille pendant deux mois. J’ai décidé d’être avec ma mère et d’apporter ma contribution. J’ai voulu surtout de valoriser la richesse de sa personne dans ce qu’elle fait quotidiennement. Combien la routine nous empêche de voir la beauté qui se cache dans notre action ! Comme elle s’est sentie heureuse et dynamique dans se faire ensemble ! Plusieurs fois, je m’associais au projet de la famille. J’expérimentais la collaboration et la coopération avec maman dans plusieurs activités que j’avais appris dans mon enfance. Elle a été très surprise qu’après une trentaine d’années où j’ai quitté la famille, je suis encore capable de reprendre certaines activités : comme faire les anses de panier « satrana », m’occuper de bébés, cuisinier au charbon de bois, chercher de l’eau, piler les grains de maïs, nettoyer le champ de maïs, couper le bois, transporter notre panier sur la tête et reprendre les habitudes de la famille. Pendant l’activité, elle proclame sa joie que je n’ai pas oublié tout cela.

C’est pareil du côté de mon père qui vit à la campagne. Les gens de son village sont impressionnés de me voir vivre comme eux, moi qui pourtant suis partie dans les lointains pays. Une sœur venant de l’étranger est capable de s’adapter à leur nourriture, de revenir à la langue maternelle, capable de cuisinier avec du bois, d’aller chercher de l’eau à la rivière comme les femmes du village, de faire des km à pied pour rejoindre la famille et capable de conserver la culture. Mon père a été surpris de ma capacité d’adaptation et de faire la marche. Ce passage m’a fait vivre la simplicité et l’humilité. Avec la formation, ça devient plus riche car je vois la dignité de la personne plus forte que son apparence physique et ses moyens de vivre. La dignité humaine est plus grande que de sa classe sociale, sa culture, sa religion, son pays. Depuis mon entrée à la congrégation, j’ai pu vivre humainement comme religieuse. J’ai compris la version de saint Paul au-dessus, quand on descend plus bas, on peut se relever avec les gens que le Seigneur met sur mes chemins. Cette attitude m’habite et nourrit ma relation avec les autres et avec le Christ.

Blandine Sotinahy, La Roche Sur Yon 17 décembre 2024

 

Un beau Conseil de Congrégation

Le jeudi 14 novembre s’est achevé notre Conseil de Congrégation qui se déroulait à Locquirec dans le Finistère.

Voilà ce que partageait aux soeurs de la Congrégation, sr Martine à l’issue de ce beau temps de Congrégation :

« Chaque matin, nos journées ont commencé par un partage de foi autour de la Parole de Dieu du jour accompagnée d’extraits de notre Règle de vie. Cette prière communautaire a contribué à tisser des liens entre nous, à nous constituer en Corps-Congrégation. Ces temps de prière ensemble nous ont permis d’entrer dans le travail de notre journée en Corps et non comme membre d’une entité particulière. »

Oui vraiment, nous avons fait une véritable expérience de fraternité entre nous  en portant ensemble le souci du Corps Congrégation dans sa totalité. Nous avons aussi eu l’occasion de préparer des aspects pratiques de notre futur Chapitre Général qui aura lieu l’été prochain à Locquirec… Comme nous avons été efficaces, nous avons pu bénéficier d’une dernière demi-journée de détente et de découvertes du milieu…  Certaines d’entre nous ont même ‘goûter’ à l’eau de mer : vivifiante !

Nous rendons grâce à Dieu !

Sr Anne