Trousse de secours ou pharmacie communautaire des Sacrés Cœurs (République Dominicaine)

Le service de distribution de médicaments, qui s’effectue à partir de la trousse de secours, remonte aux premières années de la présence missionnaire des Sœurs à Guaricanos (2005). Depuis 18 ans, nous travaillons dans un petit espace de la salle paroissiale. Notre seul objectif est d’aider les plus nécessiteux à acquérir leur traitement pour retrouver la santé.

Depuis les débuts de leur présence ici, les soeurs (en particulier Sr Claudette Bauget), ont essayé de mettre en relation certaines personnes, de partager le désir qui les habitait. Cela a commencé avec trois personnes, deux laïcs et Sœur Claudette, qui travaillaient modestement deux matins par semaine, le mardi et jeudi. Ils ont cherché des médicaments dans des endroits qui n’impliquaient pas trop de dépenses pour les gens.

Petit à petit le service est devenu de plus en plus important. Ceux qui se procuraient les médicaments se chargeaient de s’en procurer d’autres à la « Botica de las monjas » car ils s’y vendent à bas prix. Depuis sa création, l’équipe de la pharmacie cherche à garder un moment de prière et d’écoute de l’évangile du jour, ou d’un texte de réflexion, toujours dans le but de maintenir l’esprit et le charisme de l’œuvre visant le bien des plus pauvres. La petite équipe de 4 personnes dit souvent : « ici on ne se met pas au travail sans avoir prié ».

Chaque mois, un état des lieux est fait. C’est une manière de rendre transparent le service, qui, bien qu’il s’adresse aux pauvres, doit aussi être vécu dans cette pratique de la comptabilité et de la tenue des comptes, aussi simple qu’elle puisse paraître. Lors de cette journée, on y vit généralement un moment de réflexion plus long avec ceux qui travaillent et partagent entre eux. Chaque membre de l’équipe est invité à exprimer ce qu’il ressent en accomplissant cette tâche, car plus qu’un travail, c’est un service volontaire.

Depuis 2021, nous avons entamé un processus de régularisation du service qui s’effectue auprès du Ministère de la Santé Publique, cela nous a permis d’obtenir l’inscription au Registre National des Contribuables (RNC); Nous avons déclaré l’existence de la trousse de secours sous le nom de Pharmacie Communautaire des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie devant l’Office National de la Propriété Industrielle (ONAPI). De même, nous avons rejoint le ministère de la Santé de l’archidiocèse de Saint-Domingue. Toutes ces étapes étaient nécessaires pour s’assurer que le service des plus pauvres et des plus nécessiteux est une activité qui fonctionne dans le cadre légal de l’État dominicain.

Nous confions la prochaine étape aux Sacrés Cœurs, ce qui signifiera la mise en place de l’espace dans notre maison à Guaricano, et avec elle la création des conditions les plus optimales pour son fonctionnement. Au milieu de tout cela, avoir avec nous les associés de Guaricano est une présence inestimable et appréciable.

Sr Altagracia (R.D)

Texte original en espagnol

Le 26 avril 1856, le Père Monnereau rendait son âme à Dieu (France)

« Jésus, Marie, Joseph, ayez pitié de moi » sont les dernières paroles que prononce le Père Monnereau, avant de s’endormir dans « le baiser du Seigneur », le samedi 26 avril 1856 au presbytère des Brouzils.

Depuis 1846, la santé du Père Monnereau s’étiolait, signe que les tracasseries qu’il avait eu à affronter, tant au sujet de sa paroisse que de sa Congrégation, l’avaient profondément affecté. C’est ainsi qu’au début de l’année 1856, sentant ses forces l’abandonner, il alla rendre une dernière visite à sa « jeune famille de Mormaison », où il tenait à adresser quelques conseils à ses filles « Je m’en vais dans mon éternité […], mes petits enfants aimez vous les unes les autres ».

Son état de santé se dégrada sérieusement le Saint jour de Pâques, l’obligeant à garder le lit. Il réalisa alors qu’il ne guérirait pas et se prépara à mourir. Il reçut une première fois, le Saint Viatique, le 27 mars. Quelques jours plus tard, il recevait de Rome, la Bénédiction du pape Pie IX (1792-1878). Cette bénédiction le confirmait comme fondateur de la congrégation.

Le samedi 26 avril, vers huit heures du soir, il reçut à nouveau le Saint Viatique, il demanda pardon à tous et pardonna aussi à tous. À onze heures du soir, son âme rejoignit son créateur. La paroisse des Brouzils fut en deuil cinq jours durant, où l’affluence devant son corps exposé fut ininterrompue. Le 2 mai 1856 eurent lieu les funérailles, en présence d’une foule nombreuse de près de quatre mille fidèles. Le Père Monnereau fut enterré dans le cimetière de la paroisse dans laquelle il fut prêtre pendant près de quarante-deux ans.

Ce n’est qu’en 1911 que ses restes seront définitivement transférés dans l’église des Brouzils.

Thomas Aubin Archiviste de la Congrégation

Un élan heureux pour la congrégation à Madagascar

C’est une visite qui va porter des fruits assurément. A l’initiative du Conseil Général en lien avec la Province de Madagascar, des soeurs malgaches ont commencé à se former pour uniformiser les pratiques comptables dans nos communautés et dans nos oeuvres avec l’utilisation d’un outil commun et concret.

Une quinzaine de soeurs ont donc participé pendant deux semaines sur le logiciel CHARLEMAGNE et aussi ont pu s’habituer à l’usage d’ HOME BANK pour les caisses quotidiennes.

C’est le cabinet FIC-EXPERTISE qui a été sollicité et c’est Mme Madeleine TRILLARD qui a donné cette formation et qui assure le suivi avec ses équipes.

Le travail fut studieux et permet ainsi de poursuivre le travail économique nécessaire au fonctionnement de la province de Madagascar.

 

Sr Anne V., économe générale

140 ans de l’école du Poiré sur Vie (France)

J’ai eu la joie d’aller vivre quelques moments de l’école du Sacré Cœur au Poiré sur Vie qui fêtait ses 140 ans !

Après un défilé costumé de tous les enfants et de leurs enseignants, ce samedi 25 mars, fête de l’Annonciation, le temps d’une célébration et d’un retour scénique et imagé de l’histoire de l’école a été proposé à tous ! Les enfants bien sûr aux premiers rangs…

Autour des valeurs que les enfants ont voulu redire à tous, la belle surprise a été dévoilée  pour redonner toute sa place à la statue de Notre Dame du Sacré Cœur qui sera installée grâce aux deux associations OGEC et APEL et sera bien visible au pôle Maternelle désormais.

Des tableaux scéniques et des photographies projetées ont mis en lumière l’histoire riche de cette école (née bien plus tard de la fusion de deux écoles créées par les Frères de St Gabriel et de Ste Marie de Torfou) et de l’histoire de la gratuité scolaire, de la sécularisation, de la mixité aussi au fil du temps. C’est en 1913 que les Srs des Sacrés Coeurs ont repris l’école…

Un moment heureux pour associer la congrégation à ce bel anniversaire et souhaiter à l’école Notre Dame du Sacré Coeur du Poiré sur Vie une belle et longue vie !

Sr Anne Vion

Le centre Jeanne Langlois (Congo)

Début avril, les deux communautés de soeurs à Kinkala ont eu une heureuse visite. En effet, le centre Jeanne Langlois a eu le privilège d’accueillir Monsieur l’Ambassadeur des États Unis d’Amérique accompagné de sa femme, son fils et quelques collaborateurs pour la visite du site qui a été choisi pour bénéficier d’un financement de leur part. Un montant généreux a été versé pour l’achat des matériels du centre.

Une visite l’an passée avait été vécu également en lien avec le CANADA que vous pouvez  découvrir ici : https://ddcbc.ca/2022/03/visite-de-la-delegation-canadienne-a-la-case-jeanne-langlois-des-soeurs-sacres-coeurs-a-kinkalapool.

Un grand merci à tous les bienfaiteurs !

Rappelons que l’association « Horizons Nouveaux » de France est un fidèle soutien au projet du Centre…

Sr Edith Mavouala, coordonnatrice du Congo

 

Loto intergénérationnel (France)

Ça vous dit quelque chose ?… Et bien, c’est ce que nous avons vécu ce vendredi de Pâques 14 avril, les sœurs de l’Epiardière avec les enfants de l’école de Saint-Sulpice le Verdon.

Très vite, nous avons trouvé notre place les uns et les autres, et ce fut un moment de joie, d’échange et de travail aussi…La joie d’avoir rempli une ligne, ou même toute la carte, ce qui donnait droit à une récompense.

On ne s’est pas ennuyé les uns ni les autres, et on aurait bien aimé continuer encore… Les soeurs, nous sommes prêtes à recommencer si l’occasion se présente.

De mon côté, j’avais un petit malin, très rapide, toujours prêt à répondre ; et de plus, un vrai bavard, voulant tout savoir : « Où est-ce que vous faisiez l’école avant d’être là ? Est-ce que vous étiez sévère avec les élèves ?  etc… » On n’a pas eu le temps de prolonger. On se reverra avec plaisir si l’occasion se représente.

VIVE LE LOTO ! et VIVE LES ENFANTS !

Sr Gaby R

Rassemblement MEJ à la Maison Mère (France)

« Il t’appelle » : voilà le thème choisi pour le rassemblement des jeunes du Mej (Mouvement Eucharistique des Jeunes) le 25 mars. Et c’est avec joie que nous avons vécu cette journée à la Maison mère.

Après le temps de l’accueil nous avons entendu et gestué le texte de l’Annonciation pour nous préparer à la messe qui a suivi. En ce jour de solennité Mgr Yves Boivineau nous a redit que la parole adressée à Marie nous est également destinée, nous sommes nous aussi invités à accueillir Jésus en nous.

Suite à cette eucharistie nous avons chanté, pique-niqué, joué …en profitant du magnifique parc.

Puis nous avons entendu les témoignages de Sr Anne-Marie, Sr Hélène et Sr Anne-Lise qui nous ont expliqué la vie d’une religieuse, les appels qu’elles ont reçus, la manière dont elles y ont répondu…Elles nous ont parlé des appels reçus concernant leur vie religieuse et leur vie professionnelle, comme infirmière ou enseignante. Nous avons pu entendre leur joie d’être religieuses, leur amour pour Dieu et pour leurs sœurs. Les plus âgées de nos jeunes Mejistes ont ensuite pu témoigner de ce qu’elles vivent au Mej. Elles ont leur vie d’équipe bien sûr mais elles aiment aussi participer aux rassemblements et aux camps durant lesquels elles rencontrent d’autres jeunes et vivent de belles amitiés.

Il était alors temps pour nous de nous lever à notre tour, de nous mettre au service. Certains sont donc allés ramasser des branches tombées dans le parc, d’autres ont fait du désherbage dans le cimetière des sœurs. Nous n’avons pas eu le temps de tout faire mais nous avons apprécié ce moment de travail en commun. Pour reprendre des forces rien de tel qu’un goûter suivi de la prière d’action de grâce.

Que de mercis à dire !  Pour l’accueil des sœurs, pour les jeux, pour les sourires, pour le temps donné et partagé, pour la joie d’avoir des musiciennes… « Il t’appelle » : cette journée nous a montré que répondre à cette invitation du Seigneur était source de joie. Que chacun de nous puisse entendre et comprendre les appels qu’Il nous adresse !

Danièle Soullard, permanente MEJ

Pour le plaisir des yeux…atelier de mandalas à la Porte du Parc. (France)

Lors de notre retraite de septembre 2022, Isabelle Parmentier nous a invitées à prier en donnant vie à des scènes d’évangile par la colorisation. Récemment, dans une conversation, une sœur dit son bonheur de continuer cette pratique et d’avoir pris goût à colorier un mandala.

Dans les mêmes moments, parlant des couloirs de la salle à manger une voix fait cette réflexion : « Voilà plusieurs années que nous voyons les mêmes photos accrochées aux murs ; peut-être pourrions-nous changer ! et mettre des mandalas faits par nous ! » Elle en parle à la Responsable qui suggère d’en faire un travail communautaire. L’idée se poursuit en cherchant des modèles de mandalas sur ordinateur ! Sitôt dit, sitôt fait, les mandalas sont sortis et proposés aux volontaires. Crayons de couleur et feutres sont mis à la disposition de celles qui le désirent, -au moins six- et bientôt des chefs d’œuvre s’étalent côte à côte…

Peu à peu, les harmonies de forme et de couleur se font jour et s’organise alors la présentation sur des supports appropriés. Les couloirs de la salle à manger et de l’infirmerie, voire des portes de chambre offrent désormais à nos regards des mandalas qui disent le beau travail des sœurs qui ont mis « du cœur à l’ouvrage » pour le plaisir des yeux,

Sœurs Anne JOLLET et Marie-Ange GRATON

La bibliothèque du 9 rue du Roc s’exporte à Haïti (France)

Dans le cadre de la fermeture de la communauté du 9 rue du Roc à La Roche sur Yon, nous avons mis en place un partenariat avec les pères de Saint Jacques missionnaires à Haïti. A plusieurs reprises, le Père Georgino Rameau est venu de Bretagne pour trier les nombreux livres de la bibliothèque du 2e étage afin d’envoyer les meilleurs d’entre eux à Haïti pour la formation des séminaristes. Nous sommes heureuses de ce partenariat qui permet un nouvel avenir à cette tranche de vie de notre congrégation que fut le « 9 rue du Roc ». Ces livres poursuivent leur but – celui de la formation humaine et spirituelle – non plus en Vendée mais toujours pour le service de Dieu et des hommes. Ecoutons le témoignage du Père Georgino :

« Mon travail a consisté à préserver ce patrimoine, en m’évertuant à sauver le maximum de livres possibles, qui devront servir à la formation de jeunes à Haïti. Je remplirai plus d’une centaine de cartons remplis de livres, de domaines variés : philosophie, théologie, spiritualité, littérature française, art, musique, liturgie et pastorale, ainsi que des dictionnaires et des encyclopédies. Des livres en parfait état, et assez récents. Ceux qui n’auront pas été pris par d’autres personnes intéressées, sont partis avec l’association « Bonheur d’Haïti », qui les vend au poids au bénéfice de personnes nécessiteuses, d’ici et là.

Dans cette opération, les livres de cette bibliothèque ont trouvé un nouveau destin, mais pas qu’eux. En effet, avec eux, l’offrande de la vie des religieuses des Sacrés Cœurs continue de servir, au-delà des frontières de la France, à plus de 7 065 km de La-Roche-Sur-Yon. Des personnes se préparant à vivre, comme elles, à s’unir au cœur du Dieu de la Trinité, pourront les utiliser pour se former et grandir en humanité. Une partie de leur histoire, de leur engagement, de leurs rêves personnels et communautaires et de leur charisme se prolongent de ce fait dans la nouvelle vie de ces livres.

Voici pourquoi me parlent tant ces mots de Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, agonisant : « Je ne meurs pas, j’entre dans la Vie ». Ils me font penser à la parole de Jésus à propos « du grain qui meurt… » pour porter des fruits. Dans cette même ligne, je pense, avec plein de reconnaissance, aux Sœurs des Sacrés Cœurs de La Roche-sur-Yon qui m’ont si bien accueilli et hébergé chez elles. « Je ne meurs pas, j’entre dans la vie ».

Merci beaucoup pour le combat qui est le vôtre. Puisse l’amitié universelle et religieuse nous pousser à renaître, pleins d’espérance, de paix, de confiance et de fraternité. Car nous ne mourons point, nous entrons dans la vie, avec Jésus, lui la Résurrection et la vie !

Merci à chacune des sœurs pour leur foi en la vie, pour tant de générosité, pour tant de soif de donner, de créer, de vivre et de faire vivre. Joyeuses Pâques ! »

Sr Anne-Lise JAMIN

Pour lire l’article complet du père Georgino Rameau, cliquez ici

Site internet des pères de St Jacques : http://www.missionnaires-st-jacques.org/

Exposition de photos animalières à la Maison Mère (France)

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Jean-Noël PINEAU est un laïc associé à la Congrégation des soeurs des Sacrés Coeurs de Jésus et de Marie. Passionné de photographie animalière, il expose prochainement certaines de ses photos à la Maison Mère (Mormaison – Montréverd – 85260)

Vous êtes tous les bienvenus pour admirer son travail du 29 avril au 6 mai prochain entre 10h à 12h ou l’après-midi, entre 14h et 17h30 .