
Pèlerins d’Espérance sur le chemin de la Paix (France)
Les 6 et 7 septembre, nous étions parmi les 800 consacrés venus de toute la France pour participer à Paris au Jubilé national des consacrés : « Pèlerins d’Espérance sur le chemin de la Paix ».
Samedi, lors de la cérémonie d’ouverture à Saint-Eustache, nous avons entendu l’appel du Dicastère à « initier des processus qui promeuvent une culture de la paix, de la solidarité et de l’attention mutuelle ». C’est ce défi que nous sommes invitées à relever par nos vies et nos choix.
Une grande diversité de communautés et de nationalités témoignait des nombreuses manières de suivre le Christ dans le monde d’aujourd’hui : religieux et religieuses apostoliques et monastiques, membres de sociétés de vie apostoliques et d’instituts séculiers, vierges consacrées, veuves consacrées…
Nous avons ensuite rejoint la basilique du sacré-Cœur de Montmartre pour réaliser une œuvre commune : une rosace en mosaïque. Chacun, chacune a déposé sa pierre. Ensemble, nous bâtissons un monde beau et meilleur.
Puis, nous avons assisté à une conférence où le frère Bruno Cadoré, dominicain, et Elena Lasida, professeur en économie sociale et solidaire, nous ont invités à vivre dans l’espérance sur le chemin de l’humanité. Dans ce monde en mutation, nous sommes appelés à transmettre notre tradition, à partager notre expérience du vivre ensemble, à faire avec d’autres, à avancer sans savoir. Sur ce chemin de tâtonnement, nos images de Dieu, de soi, tombent, alors un espace se crée en nous où l’Esprit Saint peut déployer en nous sa créativité et donner la vie autrement.
La journée s’est terminée par les vêpres avec les sœurs Bénédictines de Montmartre et une veillée de louange à l’église Saint Pierre de Montmartre : « Oui, Seigneur, tu es bon ! Tu es ma force ! Alléluia ! ».
Dimanche matin, nous avons vécu une démarche de pèlerinage à travers les rues de Paris, en petites fraternités avec des personnes différentes. C’était très beau de marcher ensemble, de réfléchir et de prier sur le thème de l’espérance tout en convergeant vers un même lieu : l’église Saint Sulpice pour le pique-nique et la célébration de clôture.
C’était un rassemblement joyeux, fraternel et plein d’espérance !
Nous avons bien pensé à tous nos frères et sœurs qui nous étaient unis depuis nos communautés.
Sr Nadia, Sr Anne-Lise, Sr Francine et Sr Blandine
Sources des photos : soeurs des sacrés coeurs et instagram de la CORREF (@vie_religieuse_)
Jubilé des jeunes à Rome cet été (témoignage)
Sr BLANDINE témoigne de sa participation comme accompagnante au Jubilé des jeunes à Rome du 28 juillet au 04 août 2025.

Mon âme exalte le Seigneur ! L’essentiel est dans l’invisible. Je te rends grâce, Seigneur pour tant de merveilles. Le lundi du 28 juillet, nous avons quitté la Roche/Yon pour rejoindre les groupes à Nantes. Nous sommes 94 de notre diocèse de Luçon dont les jeunes lycéens, les jeunes universitaires, les jeunes professionnels, les deux laïcs accompagnateurs, une mère de famille accompagnatrice, les deux religieuses, les cinq prêtres et les cinq séminaristes. Nous sommes composés de 7 Fraternités : Mère Térésa, Carlos Actus, Gorgio Frassatti, Chiara Luce, Kateri Tekakwitha, Henri Doris et Louis -Marie Grignions de Montfort.
Durant la semaine de pèlerinage, nous avons eu un temps de Laude, un temps de catéchèse, un temps de prière, d’adoration et de confession, de louange, des vêpres, de témoignage et de visite d’endroits historiques. Ce qui a été important durant la semaine, le cheminement spirituel de chaque membre, l’avancement dans la foi, la découverte de l’Église universelle, la conversion et la conviction dans la foi, l’échange d’expériences et de choix de vie, la solidarité humaine et spirituelle et fraternité élargie. Spontanément, le lien se construit naturellement autour de nous et entre nous.
La soif de la paix, de la présence de Dieu dans l’Église et autour de soi nous motive à chaque instant. Cette attitude a un impact sur notre comportement qui est tout le temps attentif à chaque évènement et à la prière. Étant jeune, la relation concrète avec le pape Léon favorise en nous un élan pour avancer dans la foi et aimer de Dieu et Son Église : « Tout est grâce ».[1] Dès l’ouverture du pèlerinage vers les catacombes, nous avons partagé l’attente de chacun.e pour que nous nous portions tout au long de notre pèlerinage. Malgré nos lieux d’origine différents, nous avons formé un groupe qui est un lieu de vie, d’échange, de prière, de partage et un lieu qui nous a conduits vers Dieu. « Restez éveillés et priez en tout temps : ainsi vous aurez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de vous tenir debout devant le Fils de l’homme. » Luc 21.36
Mardi 28 juillet, c’est la deuxième journée. À part trois jeunes catéchumènes qui ont des rencontres avec Pape Léon dans la matinée, nous faisons le parcours de Rome (Rome Antique). C’est la journée où nous avons eu l’occasion de nous présenter devant la tombe de deux Saints : Catherine de Sienne et Giorgio Frassati. En traversant la ville de Rome, je suis très impressionnée du nombre de boutiques qui vendent des objets religieux. En rentrant dans la Basilica Santa Maria Sopra Minerva, je suis très touchée du silence autour de moi. Cette attitude précède la célébration de la messe d’ouverture sur la place de Saint Pierre à 19h. Quelle grande joie ! La route est pleine de pèlerins jusqu’au Vatican. Il y a eu des cris, des joies, des chants. Mgr Rino Fisichella nous a souligné que : « Jésus est notre compagnon de voyage ». La foi est un choix de liberté et une rencontre comme celle de Marie, Marthe et Jésus. C’est Jésus qui vient à notre rencontre quand Il veut. Quelle surprise d’accueillir Pape Léon à la fin de la messe. Je suis très touchée par le lien spontanément des jeunes entre eux et avec notre Berger. Avec conviction et des cris, la répétition du mot PAIX résonne en nous. « Votre joie, personne ne vous l’enlèvera. » Jean 16,23. Cette joie nous accompagne jusqu’à la prochaine rencontre. La joie qui nourrit notre cœur tout au long de la démarche jubilaire en entrant à la porte Sainte.

Après une nuit reposante, comme d’habitude nous avons commencé notre journée du mercredi 30 juillet par les laudes. Avant de quitter l’hébergement, nous avons écouté des témoignages de trois jeunes à la rencontre de pape Léon. J’ai aperçu sur leurs visages la joie et l’enthousiasme. À travers leurs visages et leurs messages, j’ai saisi la joie sur la proximité de l’Église envers ses enfants. Avec elles, nous avons continué à découvrir le Baptistère du Latran. Père Louis Marie nous a aidés à vivre cet évènement. Nous sommes invités à penser à toutes les personnes qui participaient à notre baptême, dont le but de rendre grâce à Dieu. À chaque étape, c’est impressionnant le silence et l’intérêt des jeunes à vivre l’évènement et la messe à la Chapelle Saint Venanzio. Comme cette démarche a enrichi notre vie spirituelle pour franchir la porte Sainte Saint Jean de Latran dans le début de l’après-midi. Nous sommes très émus de cette célébration et du passage de la porte Sainte. Nous avons eu plein d’émotions, nous avons senti la présence Divine et la communion des Saints et la communion des enfants de Dieu. C’est l’Église universelle et l’église en marche vers notre Créateur. « Que tous les hommes soient sauvés » 1 Tm 2.4, « Laisser le Christ frapper à la porte de nos cœurs. » Dans la maison de Dieu le père, nous nous abandonnons à Lui, nous Lui confions le monde. Nous avons ressenti la paix intérieure.
Jeudi 31 juillet 2025, plusieurs conférences sont organisées pour le temps français selon les tranches d’âge. Le reste du groupe est passé à l’église St Louis des Français pour la catéchèse et la messe. L’après-midi, c’est la découverte de la Rome baroque qui s’est terminée par un temps de louange à La Trinité-des-Monts.
Vendredi 01 août 2025, c’est une journée de la réconciliation. Sur le site Ostie Antica, nous avons eu le temps pour célébrer notre messe à l’église Notre Dame de la Victoire. Nous avons eu le temps d’adoration et de confession dans la soirée. Notre journée est remplie de grâce.

Le samedi 02 août, c’est la plus grande marche de la semaine. C’est beau de voir les pèlerins marcher vers Tor Vergata en chantant. Nous avons vu l’esprit d’équipe qui s’est soutenue mutuellement sur le long trajet et de veiller pour ne pas se perdre dans la foule. Malgré la fatigue et la chaleur, plusieurs jeunes se sont rendus sur place et accueillir les autres par les différentes animations. Nous avions hâte d’entendre pape Léon à la veillée. Nous avons continué à écouter un témoignage d’un père de famille sur la vie du couple. C’est incroyable de voir la joie des jeunes d’accueillir le pape Léon puis quelques minutes après, un silence règne autour du site. Le climat nous a permis d’adorer le Christ dans le calme et dans la paix. Pendant ce temps d’adoration, trois jeunes ont posé de question sur l’amitié, sur le courage de choisir et le rappel du bien. Le pape a terminé la veillée par cette phrase « Reste avec nous, Seigneur. » Par contre le matin du dimanche il nous a dit, « Marchons ensemble et vivons avec Jésus -Christ. » « Prenez courage ! Moi, j’ai vaincu le monde ». Jn 16.33 « Je vous donne donc rendez-vous à Séoul : continuons à rêver ensemble, à espérer ensemble », dit pape Léon. Comme les disciples d’Emmaüs, on a vu la joie de chacun.e à refaire le trajet de plus de 4h avec joie et dans la paix.
Sr Sotinahy SSCC
[1] Un grand écrivain Catholique Georges Bernanos,
Travaux à la Louisiane en septembre (France)
Après une pause en août, les ouvriers et artisans ont repris le chemin du site de la Louisiane. Le bâtiment administratif et des services de France et du Conseil général avance bien et les alentours désormais sont en cours d’aménagement extérieur.
Le carrelage est en train d’être posé dans la salle extérieure et dans la maison de la communauté du Conseil général. Cela prend forme et permet un peu plus de se projeter.
La communauté des sœurs pour l’accueil a désormais ses fenêtres et l’extension aussi est bien visible.
Voici quelques photos !
Sr Anne VION
Nouvelles de Madagascar
ANNEE JUBILAIRE 2025
L’année 2025 est une année particulière pour les croyants de l’Église catholique y compris l’église catholique de Madagascar. Elle marque le jubilé de la naissance de Jésus-Christ et de la foi qui y sera célébrée. Le thème de cette célébration est « Pèlerins de l’espérance ». « Le Pape a choisi ce thème pour rappeler aux croyants qu’ils sont des semeurs d’espérance par la joie et la paix. Durant cette année, les croyants catholiques doivent répandre l’espérance qui est présente dans leur entourage, et cela commence à la maison », a déclaré Mgr Fulgence Rabemahafaly, évêque de Fianarantsoa. Il est bon de rappeler que cette célébration a eu lieu pour la dernière fois en 2000. C’est un grand évènement pour les catholiques, qui la célébreront tous les 25 ans. La foi catholique considère cette période comme un moment de retrouvailles pour les membres d’une famille qui ne se sont pas vus depuis longtemps.
La première célébration pour tous les croyants de Madagascar était à Ampefy, là où il y a la statue de la vierge qui marque le point culminant de Madagascar. Tous les diocèses y étaient avec les évêques et les prêtres, les religieux et les chrétiens.
Nous avons eu des représentantes aussi à la participation de cette cérémonie, des sœurs et des novices.
A la fin du mois d’août, c’était le tour des religieux et religieux qui ont célébré cette année jubilaire à Antananarivo. Dernièrement, ce sont les personnes âgées qui ont prié et ont fait des rencontres dans le cadre de l’année jubilaire à Morondava, dans le sud de Madagascar.
Comme nous l’avons mentionné au début de notre texte, la joie et l’espérance régnaient dans tous les participants.
RENTREE SCOLAIRE A NOTRE-DAME
Les élèves, les enseignants, et les parents d’élèves de l’école Notre-Dame étaient au rendez-vous pour commencer la nouvelle année scolaire, le vendredi 4 septembre 2025 dernier.
Durant le discours de la directrice, des anciens élèves de l’école ont distribué des prix pour les élèves qui ont eu les meilleures notes dans la circonscription scolaire de Mahajanga.
Pour Notre-Dame, une élève de la série C était lauréate dans tout Mahajanga. Elle s’appelle Océane. Elle a reçu un ordinateur portable de l’Association des anciens élèves. 8 élèves ont eu la mention BIEN au Baccalauréat. Chaque élève méritant a eu un certificat et une cagnotte. Ils ont eu cette idée pour créer la motivation des élèves.
RENTREE AU NOVICIAT
Trois jeunes postulantes ont commencé leur noviciat dans la congrégation, le 7 septembre dernier. Il s’agit de Frela, Patricia et Laurencienne.
Leur devise est « N’ayez pas peur, allez en eaux profondes !».
AU REVOIR A SOEUR GUY THERESE LEBOEUF
Les enseignants de l’école Notre-Dame, surtout les anciens élèves, les paroissiens de Tsaramandroso et toutes les personnes qu’elle a beaucoup côtoyées, ont eu vraiment du chagrin lors du départ de Sœur Guy.
Des messes ont été faites pour le repos de son âme et pour la remercier pour ses 60 années passées à Majunga – Madagascar.
Des religieuses de différentes congrégations, des associés et des sœurs des Sacrés-Cœurs étaient nombreux le lundi 8 septembre, dans la grande Chapelle d’Amborovy pour prier et participer à cette messe d’action de grâce. C’étaient le père Jeannot, économe du diocèse, qui la connaissait très bien, et le Père Mbola, jésuite, qui ont présidé la messe.
Sœur Carole, sœur des Sacrés-Cœurs à Madagascar
Invitation du Congo !


Merci d’avoir été unis à l’occasion des voeux définitifs de Sr Noëlle et des voeux temporaires pour Laura et Grâce !
Jubilez tous les peuples !
Bientôt des photos et témoignages…
Quand la Communauté de la Porte du Parc découvre l’IFHIM. (France)
Pendant le Chapitre à Locquirec, Sr Isabelle Guyochet a fait part de son désir de venir passer quelques jours à la Porte du Parc qu’elle ne connaissait pas, avec Sr Aude Milandou arrivée depuis peu du Congo. Toutes deux suivent une formation à l’IFHIM (Institut de Formation Humaine Intégrale de Montréal) Isabelle termine sa première année et Aude va commencer sa troisième année.
Isabelle et Aude sont arrivées le 11 août. Très vite, Isabelle demande de faire un planning pour ne rien perdre du précieux temps avec la communauté : horaire de la prière communautaire, des repas, des temps disponibles… en vue de s’impliquer dans l’animation de la liturgie quotidienne, partager des jeux, parler de leur formation… Chaque moment en commun a été source d’une meilleure connaissance réciproque… y compris ce qui était source de joie pour chacune de nous !
Quelques témoignages :
« Quand j’ai appris l’arrivée d’Aude et Isabelle, j’ai pensé qu’elles prenaient quelques jours de vacances … mais j’ai vite découvert qu’elles passaient ces quelques jours, avec nous et pour nous. Les jeux que nous avons faits ensemble en sont une preuve. Et que dire du partage d’éléments de leur formation en toute simplicité !
Les visites des sites à l’extérieur semblent les avoir peu intéressées. Elles en revenaient vite pour vivre avec nous ; j’ai vraiment apprécié ce moment gratuit de leur part, car je me disais : « quel intérêt ont-elles à s’intéresser ainsi à nous ? « Elles au début de leur vie religieuse et nous à son déclin… » Leur présence m’a donné un regain de vitalité. J’ai senti combien nous étions importantes à leurs yeux. Car la vie fraternelle peut se vivre jusqu’au bout dans nos différences d’âge et de culture. Et ensemble, quel que soit notre âge, nous voulons suivre Celui à qui nous avons dit « oui » qu’il y ait peu de temps ou bien longtemps et Le suivre en temps que Religieuses des Sacrés-Cœurs dont l’amour surpasse tout ce qu’on peut imaginer ! Merci petites sœurs !
» J’ai apprécié leur grande gentillesse et leur simplicité. Je me suis sentie à l’aise comme si je les connaissais depuis longtemps. Isabelle et Aude se sont mises à notre diapason. J’ai apprécié aussi le moment de détente avec des jeux et aussi aimé leur partage ! «
« Merci Aude et Isabelle d’être venues vous « poser » avec nous, ces quelques jours… ce qui nous a permis de faire votre connaissance « en chair et en os », et réciproquement ! Votre jeunesse et votre joie de vivre nous ont apporté « un coup de jeune » et de confiance dans l’à-venir. Et puis Coutances est loin de la Vendée ; vous avez été un trait d’union avec toute la Congrégation.
Merci pour la simplicité de votre partage sur ce que vous vivez à l’IFHIM. Devenir ce que nous sommes pour une juste relation avec soi, avec les autres, avec Dieu, Source de communion. »
Isabelle et Aude, vous nous êtes devenues proches.
Des sœurs de la communauté de la Porte du Parc.
Une visite émouvante à la Porte du Parc (France)
Du lundi 11 au vendredi 15 août, nous avons eu l’opportunité de faire route vers Coutances pour rencontrer et créer des liens avec nos sœurs aînées. Une première pour nous deux. Nous y avons reçu un accueil chaleureux, fraternel. Nous avons pu mettre des visages sur les noms et découvrir un peu plus chacune dans quelques conversations individuelles au fil des jours. Nous avons aussi échangé avec les laïques résidentes et le personnel dévoué. Nous avons été touchées par leur gentillesse.
« L’ambiance chaleureuse et conviviale de la communauté m’a permis de me sentir chez moi en famille des sœurs des Sacrés Cœurs de Jésus et de Marie. » Sr Aude
« Joie de la rencontre en toute simplicité, de la confiance reçue, des témoignages de foi entendus. » Sr Isabelle
Au cours du séjour, nous avons initié un temps de jeux ensemble, de construction (Jenga), de couleurs (Qwirkle), de mots à trouver (Just One), … Les rires ont résonné. Un bon temps de détente partagé.
Nous avons aussi rassemblé les sœurs pour partager ce que nous vivons grâce à notre formation à l’Institut de Formation Humaine Intégrale de Montréal. Nous avons pris un exemple de leur vie quotidienne pour leur faire goûter la joie de nos prises de conscience. Nous leur avons montré comment un geste d’amour posé pour l’autre est une manière de s’engager en faveur de la paix. Ceci au cœur de la journée de jeûne et de prière pour la paix dans le monde.
Leur présence et la qualité de leur attention, leur ouverture à notre spontanéité nous ont édifiées. Nous avons poursuivi ce temps par le chapelet ensemble et quelques images du Congo projetées par Sr Chantal.
Nous avons aussi découvert quelques beautés alentours : le jardin des plantes et la cathédrale de Coutances ainsi que la Pointe d’Agon-Coutainville et aperçu le Mont St Michel sur le trajet. Sr Annick nous a montré quelques lieux où les sœurs ont vécu leur mission d’infirmière, la pastorale (la chapelle de la Roquelle).
En peu de jours, nous avons pu contempler de beaux gestes d’amour vécus dans le quotidien qui sont autant de signes de la tendresse du Cœur de Dieu. Nous avons vécu une « visitation » où la joie mutuelle a surgi.
Ce fut un court séjour mais nous sommes revenues comblées, le cœur enrichi, les yeux plus ouverts. Merci à chacune !
Srs Aude MILANDOU et Isabelle GUYOCHET
Un après-midi chantant avec la chorale Saint Hilaire de Fontenay (France)
En la fête de Notre-Dame de Fatima, le 13 mai, la chorale Saint Hilaire de Fontenay nous a offert un beau concert à la Chapelle de la Maison mère. Environ 25 choristes nous ont enchantées, et, parmi eux, un jeune garçon d’une dizaine d’années a chanté avec les choristes et, ensuite, en solo, un beau chant à la Vierge Marie. Marie-André, chef de chœur a entrainé aussi l’assemblée à chanter des refrains comme toutes les participantes. Un agréable après-midi dans la fraternité et le plaisir de chanter ensemble. Ce moment s’est terminé par un goûter tous ensemble.
Une sœur de la Maison mère
Pèlerinage quelque part aux Sables d’Olonne ! (France)
C’est surprenant comment chaque petite chose est remplie de vie et est porteuse de l’espérance pour l’avenir. Quelle surprise de voir la maison où le Père BAUDOUIN fut caché après son exil en Espagne durant la Révolution Française. Cela me rappelle un prêtre qui dit comment le Seigneur nous parle. Nous avons trouvé une opportunité de connaître l’histoire de Louis-Marie BAUDOUIN, père spirituel de notre fondateur Pierre MONNEREAU.
Pendant trois ans, il a vécu caché dans une maison aux Sables d’Olonne (1797-1800). Ce qui me frappe c’est sa créativité correspond au défi de son temps : sa détermination de visiter les chrétiens dans la nuit et de se déguiser en marin ou en paysan pour pouvoir faire sa mission, sa disponibilité de consacrer sa journée pour écrire. Quant à Pierre MONNEREAU, nous connaissons sa vie mais ce qui me frappe, c’est la continuité de son histoire qui élargit ma représentation et enrichit mon identité religieuse.
Cela m’impressionne de découvrir une statue, « Notre Dame de la Confiance » dans l’église de Notre Dame de Bon Port aux Sables-d’Olonne. Cette visite me permet de faire le voyage intérieur et de porter le monde auprès de la « Sainte Vierge Notre Dame de la Confiance ». On est capable de porter le monde à travers nos pensées et nos prières à chaque fois qu’on se connecte au plus profond de nous-mêmes, sans espace ni crédit.
Statue de la Vierge de la Confiance – sculpture de Frère Marie-Bernard pendant la grande guerre. Elle protège des bombes l’abbaye de la Trappe, dans l’Orne, et les moines.
Sr Blandine SOTINAHY
Le Code de la route et son trésor ! (France)
Permettez-moi de partager ce qui m’a impressionnée durant mon apprentissage du code de la route. J’ai vu deux facettes. Quand je reste avec la rigueur du code de la route et la difficulté de son vocabulaire, je dépense beaucoup d’énergie. En revanche, la paix s’installe quand je vois que c’est un acte d’amour envers soi et envers les autres.
J’ai vu :
Comment cet apprentissage me fait comprendre la beauté cachée de la conduite qui est masquée par les lois françaises ; comment cela me conduit à voir autrement les règles qui servent pour les biens de tous, pour servir et protéger la vie.
Comment mesurer la grandeur d’ouverture d’un conducteur avec les différents usagers : usagers vulnérables, voitures lourdes, transports en commun et d’autres. Comment cette ouverture permet d’anticiper le danger, le comportement des autres usagers et d’anticiper la facilité de passage aux usagers qui rencontrent des dangers. Pour aller plus loin, comment le code de la route touche la conscience sociale. La route appartient à tous les usagers. Les règles nous aident à respecter les biens communs[1], à responsabiliser[2] et surtout à grandir dans l’amour[3].
Grâce à cet apprentissage, j’ai pu comprendre le trésor caché des règles, des lois ou du code de la route. J’ai saisi le sens de la culture Française à travers le code de la route. Grâce à la formation à l’IFHIM, je suis capable de faire la différenciation des deux cultures, malgache et française : ce qui me rend libre pour vivre ma mission et qui me favorise une liberté pour les cours de conduite. Cela me touche : la circulation favorise un regard large pour faire un pas d’amour et pour porter tout ceux qui me croisent sur le chemin. C’est incroyable de voir la beauté cachée dans nos actions quotidiennes !
Blandine SOTINAHY
[1] Appel d’urgence quand on voit un danger sur la route, interdiction du poids lourd dans certaines endroit.
[2] Remplir le constat amiable après un accident.
[3] Rassurer la personne blessée en attendant le secours, respecter la distance de sécurité et savoir communiquer par les différentes feux et clignotants.