Notre-Dame de Majunga, 70 ans ! (Madagascar)

Depuis le mois d’octobre, c’est l’effervescence à l’École Notre-Dame, tout le monde s’active sur tous les fronts pour préparer ce grand moment : les 70 ans de l’établissement.

Avec une courte semaine de cours pour libérer les élèves dès mercredi 5 décembre, c’est une semaine dense, intense pour les profs et le personnel sur le pont avant, pendant et après la fête. Cinq zébus ont été tués : trois de la part des anciens élèves, deux de l’école. Le zébu a un sens pour une fête à Madagascar. C’est surtout pour marquer la vie qui continue après tant d’années d’existence. Nous voulions donner une petite marque pour nos élèves. Les trois ont été tués le jeudi matin pour distribuer aux élèves. Chaque classe a sa part, avec leur titulaire. Les deux étaient pour les invités du samedi. C’était prévu un seulement mais quelqu’un en a donné un autre le vendredi soir.

Vendredi 6 et samedi 7 décembre

Vendredi matin, c’est le carnaval avec défilé ; tous les élèves derrière la « voiture pilote » des sœurs avec Sœur Carole aux manettes. Lycéens et collégiens derrière la sono embarquée, suivis des nombreux bus chargés avec les enfants du primaire, avancent en chantant, dansant à travers les grandes avenues de Majunga , direction le front de mer vers le célèbre baobab pluri centenaire. Quelle ambiance !

Le vendredi est une grande journée festive autour d’animations, de chants, de danses, d’une belle exposition, de matchs (foot, basket)… Avec bien sûr, le repas riz zébu partagé dans chaque classe. Pour clore cette première journée de fête, la remise des lots est suivie du « show » de la promotion des anciens de Notre-Dame dont plusieurs sont devenus enseignants.

Samedi 7 décembre, c’est la cérémonie officielle. Après une courte nuit pour les collègues qui sont restés sur place pour une nouvelle mise en place (ateliers nocturnes autour des zébus, légumes, gâteaux, installations… toute la nuit), c’est le grand jour où on accueille du beau monde. « A perte de vue », les nombreuses sœurs de la congrégation sont bien sûr mises à l’honneur. Plusieurs membres du clergé, deux ministres : Professeur Madame CHAMINAH Loulla, ministre de l’enseignement supérieur et Monsieur MARSON Moustapha Abdullah, ministre de la jeunesse et des sports, anciens élèves du lycée se sont déplacés ainsi que de nombreux responsables de district.

Très belle cérémonie, tout en « malagasy » ponctuée de danses et chants qui nous font oublier les longueurs. Sœur Carole a lancé la cérémonie avec l’historique de l’établissement, étroitement lié à celui de la congrégation. Le ministre des sports, Monsieur MARSON, ancien élève de Sœur Marie-Louise a terminé ce grand moment avec un beau discours.» On a compris qu’il mettait en avant les valeurs liées à l’enseignement à Notre Dame, ainsi que l’accueil qui est fait aux élèves de confession musulmane. Il a remercié les directeurs et enseignants qui lui ont donné le sens de l’effort et la détermination pour réussir dans son projet. Il a encouragé les élèves à travailler pour réussir et devenir des responsables dans leur pays.

Après la bénédiction de la plaque des 70 ans, le repas fut servi par les collègues et animé par les belles voix (superbe chorale de  six collègues).

Samedi soir, une soirée organisée par les commissions des fêtes : parents d’élèves, anciens élèves, élèves actuels, amis de Notre-Dame et des profs ont dansé dans la cour de l’école jusqu’à l’aube pour clore cette belle journée chargée d’émotions et de souvenirs.

 Sœur Carole, directrice

Quelques photos pour illustrer cette grande et belle fête

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Préparation du zébu
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Préparation du zébu
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Préparation du zébu

Présence au marché de Noël de l’école St Louis de Mormaison (France)

Le Samedi 26 Novembre, à 15h30, nous entrons dans la cour de l’école toute prête pour l’installation des stands.

L’APEL et l’OGEC bien mobilisés depuis la veille, nous ont très bien accueillis, vraiment c’était un accueil chaleureux

Nous avons fait connaissance de beaucoup de parents, avec qui nous avons discuté

« Que c’est beau ! » Admiration devant le travail des sœurs.

Si le commerce a été minime, les rencontres ont été très chaleureuses !

Merci à notre Assistante de communauté, Madame Thomas, qui a assuré la maintenance avec nous.

Merci à toutes celles qui ont contribué à la réussite de ce petit marché de NOËL !

Les sœurs participantes

Merci et bravo aux sœurs pour l’investissement et l’implication à ce marché de Noël au sein de l’école St Louis. Moment très agréable, passé ensemble pour la joie de tous. De belles rencontres, de beaux échanges tout au long de la soirée.

La période de Noël, c’est la magie, la féérie, les illuminations, les instants de pur bonheur… Mais avant tout c’est la venue d’un petit enfant qui s’appelle Jésus.

Ce qu’on transmet le mieux, c’est ce qu’on vit soi-même au plus profond de soi.

Que cette lumière de Noël arrive jusqu’à nous. Qu’elle nous indique le chemin pour accueillir aujourd’hui le Christ dans nos vies. Qu’elle nous apporte la confiance, l’espérance et nous inspire les gestes qui feront grandir la fraternité, l’amitié, dans nos lieux de vie.

Que ce Noël soit rempli de Paix, d’Amour.

JOYEUX NOËL à tous !

Sandrine Thomas, assistante de communauté

Des clowns à la Maison mère (France)

Ce n’est pas possible !

Mais si c’est possible ! Voyez ! C’est grâce à Gérard et Nicole, mes neveux qui viennent avec leurs copains, Jacques et Michel qui aiment faire les clowns. Jugez vous-mêmes !

Vite le chapiteau est monté. Il n’y en a pas, mais la salle Horizons est archicomble : sœurs, résidents de l’Issoire et autres invités se pressent pour être bien à l’heure.

15 heures pile, nous faisons connaissance avec Jacko et Micho superbement habillés comme vous pouvez le voir sur les photos. De vrais clowns quoi ! Ils sont accompagnés de leurs épouses Roselyne et Elisabeth, l’une assurant l’ambiance musicale, l’autre prenant des photos. Pas tristes les clowns !

Voilà qu’ils déploient avec simplicité et beaucoup de talents leur art de clown. Ils se lancent dans la « magie en clownerie » ! Dans l’assistance on passe du silence perplexe aux éclats de rire, à chaque instant et sans s’en rendre compte. Nous avons pu nous émerveiller du bateau qui se transforme en chasuble portant l’adresse de notre communauté, des cartes qui disparaissent, du sachet de tisane qui devient fusée, du ballon qui gonfle tout seul etc…

On comprend mieux lorsqu’à la fin du spectacle, les clowns nous dévoilent leurs astuces. Etonnant comme ils sont doués, ces clowns !

Merci à Jacques et Michel pour ce super après-midi que vous nous avez fait passer. Ce 22 novembre restera inoubliable !

Après le partage de la brioche vendéenne, il faut bien se séparer. Mais ce n’est qu’un aurevoir.

Sœur Bernadette Gindreau

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Le « rire médecin » à la Maison mère

Comme vous venez de le constater, la salle Horizons de la communauté a résonné de rires ce samedi après-midi. Le public en a eu pour son argent, si l’on peut dire, parce qu’en fait, c’était gratuit et, en plus, la séance s’est soldée par des effets positifs sur la santé. D’où le titre de ce petit mot concrétisé par ce qui suit.

Dans la salle, deux spectatrices voisines s’étonnaient, au terme de cette rigolade clownesque, d’avoir totalement oublié les douleurs qui ne les abandonnent pas souvent. Preuve évidente que le rire est bon pour la santé. Et donc que le « rire médecin », Association bien connue, fondée en 1991, justifie bien son nom. Le « rire médecin » fait du bien à l’âme et le transmet au corps…

Une suggestion. Envisager la création d’une Association ouverte, ou plutôt offerte, à toute la population. Une association sans démarches administratives, sans cotisations, sans frais de locaux ou de personnels, dont le but serait de soigner et même de prévenir, les petits bobos du quotidien…

Son nom pourrait-être « Le Sourire médecin ». Qu’en pensez-vous ?

Sœur Marie Griffon

Les religieuses dans la Grande Guerre (1914-1918) : Des infirmières au service de la patrie (France)

Lorsque l’on pense à la Grande Guerre (1914-1918) des images s’imposent à nous, tout d’abord, la figure du Poilu dans les tranchées, l’atrocité des combats, et le cortège ininterrompu de blessés et de morts. À l’arrière, au service des victimes, le rôle des infirmières est essentiel. Parmi ces infirmières, de nombreuses et discrètes religieuses, infirmières elles aussi, au service de la patrie en danger.

Si les religieuses n’ont pas été directement à l’initiative de la création d’hôpitaux, elles ont bien apporté leur aide dès les premiers instants du combat. Leur engagement constitue un véritable angle mort de l’histoire de la Première Guerre mondiale. Pourtant, les archives de la Congrégation témoignent de ce même engagement, partout en France.[1] Rendons leur ici un hommage qu’elles ont bien mérité.

Au chevet de la Patrie en danger dès les premiers instants du conflit

1er août 1914 à 5 heures du soir, le tocsin sonne l’entrée en guerre de la France contre l’Allemagne. Dès les jours qui suivent le début des hostilités, les premiers convois de blessés sont envoyés vers l’arrière du front, aux quatre coins de France. Après un début de siècle marqué par des assauts répétés contre les Congrégations, c’est l’Union sacrée qui s’impose. Toutes les religieuses de France, patriotes dans l’âme veulent elles aussi fournir leur part de dévouement pour le Patrie en danger. Les Congrégations, disposent généralement de lieux vastes pour accueillir les blessés, les religieuses compétentes sur place se mettent rapidement au service des hôpitaux temporaires et des Ambulances.

Rapidement, les Maisons mères sont réquisitionnées par la Croix-Rouge ou la Société de Secours aux blessés militaires, c’est le cas à Coutances pour les Sœurs du Sacré-Cœur qui mettent la Maison mère à disposition des dames de la Croix-Rouge. Durant les cinquante-deux mois d’ouverture de l’hôpital auxiliaire N°306, dit du Sacré-Cœur, 1511 soldats seront soignés avec le concours des bons soins et du dévouement des religieuses présente sur place. De nombreuses sœurs seront également employées dans les hôpitaux, ambulances, dans les différentes villes où elles étaient en poste.

À Cherbourg, une partie de la Maison mère des Sœurs de la Charité est réquisitionnée pour l’accueil des blessés. Il faut rapidement libérer les lieux et envoyer les orphelines sur place, dans un autre établissement de la Congrégation. La Communauté assure pour le compte de l’hôpital temporaire de pourvoir à l’alimentation et au blanchissage. L’hôpital fonctionna 56 mois et il n’y passa pas moins de 12 000 hommes, Français, Belges, Malgaches, Sénégalais.

 

Religieuses infirmières : un « supplément d’âme »

Dans le Cantal, à Mauriac, les Petites Sœurs des Malades viennent tout juste d’investir leur nouvelle Maison mère. Lorsque le conflit éclate, l’ambulance de Mauriac doit s’installer dans l’école des Frères, mais ce projet est vite abandonné. Mère Marie de Jésus Supérieure Générale de la Congrégation, émue par cette situation met rapidement à disposition des soldats la Maison mère. À partir du 1er octobre 1914 et jusqu’au 11 juin 1916, l’ambulance auxiliaire de 25 lits sera dirigée par Mère Marie de Jésus, assistée par d’autres sœurs. Dans les Ermitages répartis dans le département et ailleurs, notamment à Saint-Flour, Limoges, Nice, les sœurs sur place sont employées dans les ambulances.

Pour les Sœurs de Mormaison, le contexte est différent, elles ne mettent pas à disposition leur Maison mère. Mais, ne dérogeant pas à leur présence familière au cœur des villages de Vendée, la Congrégation envoie dans de nombreuses communes, ou de petites ambulances s’installent, les quelques sœurs qui viennent d’obtenir leur diplôme d’infirmière. Elles y apporteront une aide précieuse et une présence rassurante au service de l’apostolat des blessés et des populations.

À Fontenay-le-Comte, les Sœurs de l’Union Chrétienne ouvrent leur clinique en 1913, mais la déclaration de guerre met rapidement un terme à son essor. Avec les tristes nouvelles qui arrivent du front, la clinique ne reste pas longtemps vide. Elle devient succursale de l’hôpital N° 7, ou deux sœurs diplômées sont pour l’une à la tête des salles de chirurgie et l’autre à la tête des salles de médecine. Outre l’aide aux dames infirmières de la Croix-Rouge, les sœurs couchaient toujours à l’hôpital et venaient lorsque l’état d’un blessé ou d’un malade devenait inquiétant. Les sœurs au contact des blessés y développent un apostolat fécond, uniquement par leur dévouement. Pour preuve les fruits visibles de cela à travers les nombreux baptêmes, mariages ou conversions à l’approche de la mort. Comme en témoigne la dernière lettre de ce jeune légionnaire passé par l’Union Chrétienne et retourné au front, « Je me suis préparé pour le grand voyage, je suis prêt à partir ».

Reconnaissance d’un dévouement discret, mais précieux

 Les Congrégations évoquées ne font qu’une aujourd’hui, mais chacune dès les premiers instants du conflit a mis spontanément des religieuses infirmières, cuisinières, lingères, au service de la Patrie. Les unes dans leurs Maisons mères transformées en hôpitaux, les autres dans les ambulances disséminées partout en France. Elles se sont dévouées durant quatre ans, jour et nuit, au soin du corps et des âmes des blessés. Pour cela, elles seront un peu plus de 200 à recevoir de nombreuses décorations : médailles commémoratives de 14-18, Croix de guerre, médaille de la Croix-Rouge et de l’association des Dames Française…

Dans un contexte de laïcisation de la médecine, les religieuses infirmières, se sont impliquées sans failles dans « le combat », avec courage et abnégation. Peu à détenir des diplômes d’infirmière avant le conflit, elles seront plus nombreuses après la guerre, obtenant diplômes et certifications dans les soins médicaux. La plupart de ces religieuses assureront un rôle important dans ce domaine, jusque dans le dernier quart du XXe siècle.

 

 

Thomas Aubin, archiviste de la Congrégation

[1] 1974, fusion avec les Sœurs de la Charité de Jésus et de Marie, de Cherbourg ; 1996, fusion avec les Sœurs du Sacré-Cœur de Coutance ; 1999, fusion avec les Petites sœurs des malades, de Mauriac ; 2011, fusion avec les Sœurs de l’Union Chrétienne.

Une mission d’Évangile ! (Madagascar)

 “Amen, je vous le dis : chaque fois que vous l’avez fait à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait.” (Mt 25,40)

Grâce aux dons annuels des soeurs de France pour la mission, sœur Rova avec d’autres a pu continuer à vivre cette mission d’Évangile auprès des malades de l’hôpital de Mahajanga, auprès des prisonniers, auprès des enfants malnutris et tous ceux dans le besoin là-bas…

Sœur Rova est à la communauté d’Androva et voilà ce qu’elle partage :

« Avec l’argent envoyé, je vais d’abord acheter du lait. Je me rends compte que beaucoup de patients en pneumologie, neuro-psychiatrie et pédiatrie ont besoin de lait. La distribution se fait tous les mardis et samedis.

Je vais aussi acheter du riz et il sera cuisiné pour les malades. Un sac de lait 25 kg (en poudre) et un sac de riz peuvent durer deux mois. Ainsi avec le don reçu, on peut distribuer du lait au malades pendant six mois. Cela faisait longtemps que nous n’avions pas distribué de lait à l’hôpital ! Merci à vous !

Avec nos aspirantes, je rends visite aux patients pour les écouter ainsi que leurs familles. Nous nous occupons aussi des personnes qui ont un besoin urgent de médicaments et de nourriture, luttant également contre les injustices même parfois dans le milieu hospitalier… Il y a aussi de nombreux cas de violences faites aux enfants et aux femmes !

Les détenus malades et sans famille, sans soignant sont très heureux et on voit que cela les aide beaucoup. J’écoute aussi les enfants en prison.»

Alors que nous attendons l’Enfant-Dieu dans nos crèches, nous pouvons nous unir dans la prière à cette précieuse mission qui redonne espérance et force aux plus-petits et fragiles !

Sœurs Rova et Anne


Une solidarité internationale pour la santé : l’E.M.I

Une solidarité internationale pour la santé : un chemin d’espérance

Comme chaque année, en Novembre, les administrateurs et des représentants de l’Entraide Missionnaire Internationale (E.M.I) se retrouvent à Paris pour envisager et gérer cette solidarité voulue depuis presque 65 ans.

L’Entraide Missionnaire Internationale est une association œcuménique destinée à aider les Supérieur(e)s et les Évêques à prendre soin des religieuses, religieux, prêtres, séminaristes, pasteurs et membres d’associations de fidèles ainsi que leurs conjoints et leurs enfants malades, lorsque ceux-ci ne disposent pas d’un système de santé dans leur pays.

 

L’EMI est construite et fonctionne sur un système mutualiste et solidaire, elle redistribue sous forme d’aides les fonds qu’elle perçoit par les contributions et rayonne internationalement. Elle propose des solutions d’aide pour la prise en charge de la santé dans les contrées du monde où les moyens financiers sont limités et les propositions de soins insuffisamment développées. Aucune condition n’est exigée à l’adhésion (âge, état de santé). L’aide est identique pour tous les bénéficiaires quel que soit l’âge.

L’Association fondée pour les Missionnaires s’est mise au service d’Églises des pays émergents. Depuis son origine, elle est ouverte aux agents pastoraux des autres Églises chrétiennes. (site internet : https://www.entraide-missionnaire.com/)

Actuellement, environ 24000 membres bénéficient de l’entraide.

Faisant partie de la commission de contrôle depuis quatre ans, j’apprécie particulièrement ces rencontres interculturelles où même la langue n’est pas une barrière quand les traductrices ne sont plus là… On s’en sort toujours !

C’est aussi un travail important entre congrégations différentes portant parfois l’EMI dans leur région, ou bien par les membres du Comité directeur et du bureau. Une belle diversité d’Église au service !

Cette année, nous avons profité de la neige que certains venus de loin ont découvert pour la première fois.

Nous portons vraiment le souci de penser le partage tout en reconnaissant l’impact gigantesque de l’inflation en matière des besoins vitaux et en particulier dans le domaine des soins.

C’est toujours l’occasion de partager de bons moments fraternels et au-delà des frontières connues. J’ai ainsi vécu une soirée avec des sœurs de la Ste Famille d’Helmet de République Démocratique du Congo qui travaillent avec l’EMI à ouvrir une nouvelle section dans ce grand pays !

Une véritable solidarité se cherche entre tous les pays aidés selon leur réalité et leurs défis « pour que tous aient la Vie ! » Jn 10

Sœur Anne VION


Un beau Conseil de Congrégation

Le jeudi 14 novembre s’est achevé notre Conseil de Congrégation qui se déroulait à Locquirec dans le Finistère.

Voilà ce que partageait aux soeurs de la Congrégation, sr Martine à l’issue de ce beau temps de Congrégation :

« Chaque matin, nos journées ont commencé par un partage de foi autour de la Parole de Dieu du jour accompagnée d’extraits de notre Règle de vie. Cette prière communautaire a contribué à tisser des liens entre nous, à nous constituer en Corps-Congrégation. Ces temps de prière ensemble nous ont permis d’entrer dans le travail de notre journée en Corps et non comme membre d’une entité particulière. »

Oui vraiment, nous avons fait une véritable expérience de fraternité entre nous  en portant ensemble le souci du Corps Congrégation dans sa totalité. Nous avons aussi eu l’occasion de préparer des aspects pratiques de notre futur Chapitre Général qui aura lieu l’été prochain à Locquirec… Comme nous avons été efficaces, nous avons pu bénéficier d’une dernière demi-journée de détente et de découvertes du milieu…  Certaines d’entre nous ont même ‘goûter’ à l’eau de mer : vivifiante !

Nous rendons grâce à Dieu !

Sr Anne

Quand les bénéficiaires rencontrent leurs bienfaiteurs… (Congo et Rep. Dominicaine)

Quand les bénéficiaires rencontrent leur bienfaiteur… MERCI !

Ce mois de novembre a été riche de rencontres à la maison générale  !

En particulier, nous avons eu la joie d’accueillir Ariel, Congolais, étudiant à Rennes en France.

Il est venu voir Sœur  Édith Mavouala et Yvonne Mpfouna qui sont en France. Ariel nous a partagé sa réalité d’étudiant étranger et l’attention qu’il porte à être en règle pour pouvoir poursuivre son séjour en France : assiduité des cours, travail nécessaire pour la réussite de ses examens chaque année et travail le week-end dans la mesure des heures à ne pas dépasser… Ariel est orphelin de père et mère et a bénéficié avec ses frères et sœurs à Brazzaville de l’attention et de la générosité de la famille d’une des sœurs missionnaires au Congo puis de l’aide envoyée par Horizons Nouveaux et par la Congrégation. Ce fut un beau moment de joies partagées et d’échanges riches !

La veille, nous accueillions Mme Bossy Alice qui avait été bienfaitrice concernant la salle de thérapie à Castillo en République Dominicaine. Sœur Altagracia (RD) et moi-même avons partagé sur ce projet en faveur des plus pauvres et fragiles dans les apprentissages. Cela a même permis de présenter la réalité à Guaricano de l’ouverture de la pharmacie locale des Sœurs des Sacrés Cœurs, animée et gérée par des associés et des laïcs de la paroisse. Un bon moment pour remercier chaleureusement cette bienfaitrice et l’inviter à venir sur place…

Par cet article, nous remercions surtout l’ensemble des bienfaiteurs et associations donatrices en lien avec tous nos pays, pour vivre la solidarité avec les peuples où nous sommes envoyées en mission.

Sœur Anne VION

 


L’Avent : accueillir l’inattendu de Dieu dans nos vies (France)

Nous voilà bientôt à l’Avent, ce temps qui nous tourne vers l’arrivée de quelque chose ou plutôt de quelqu’un et qui nous parle d’inconnu, d’inattendu, d’aventure. Pensons à Marie, Joseph, Elisabeth : Dieu a surgi dans le quotidien de leur vie humaine et il a fait jaillir une nouveauté – d’abord déroutante – mais qui s’est révélée être une bonne nouvelle pour eux et pour le monde.

Et nous, croyons-nous à la venue, à la présence de Dieu dans notre propre vie, aujourd’hui ?

L’Avent est une invitation pour guetter les signes de la venue de Dieu, de son irruption dans la vie du monde et dans la nôtre. Ensemble, cherchons les traces de sa présence et de sa nouveauté. Ensemble, ouvrons notre cœur à l’inattendu de Dieu dans nos vies.

C’est dans cet esprit que la communauté des Sœurs des Sacrés Cœurs située aux 3 ponts à La Roche sur Yon et la paroisse du Sacré Cœur vous proposent de prier les vêpres « en visio » les mercredis 4, 11 et 18 décembre de 18h30 à 19h pour rejoindre chacun là où il habite et pour former une large communauté priante, tournée vers la venue du Seigneur.

Connexion par skype : https://join.skype.com/eUMzHacYD1Co

Renseignements : sr Anne-Lise 06.52.39.40.79 / annelisejamin@gmail.com

Cultivons la joie d’être ensemble ! (France)

Le temps d’un après-midi, une quarantaine de sœurs de la Maison mère ont répondu à l’invitation des sœurs de la communauté Esther Blé des Brouzils. Moments de partage et d’amitié autour d’un bon goûter qui avait été préparé par l’équipe de cuisiniers de la Maison mère. Merci à tous pour l’accueil chaleureux, l’ambiance festive, la joie et la bonne humeur.
A la prochaine fois pour de nouvelles retrouvailles !

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