Pour faire suite au Mois Missionnaire extraordinaire, le diocèse d’Amos a accueilli au soir du premier novembre le reliquaire du Saint Frère André qui fera un pèlerinage dans toutes les zones du diocèse.
Le samedi 2 novembre, dans le cadre de cet événement, nous avons eu la grâce d’accueillir en notre demeure le reliquaire de Saint Frère André pour une heure de prière et de supplication.
Ce reliquaire comprend une pierre semblable à celles qui ont servi à construire l’Oratoire Saint-Joseph, un morceau du cœur de Saint André et un médaillon à son effigie.
Saint Alfred Bessette, décédé en 1937, mieux connu sous le nom de Frère André, appartient à la Congrégation des Pères de Sainte-Croix. Humble et illettré il s’est dévoué dans des tâches manuelles et comme portier au Collège Sainte Marie durant 42 ans. Il est le premier homme né au Canada à être canonisé.
Le bon Frère André, comme on l’appelait à l’époque, avait une très grande dévotion à Saint Joseph. Aux multiples personnes qui venaient lui confier leurs misères, il recommandait de prier ce grand Saint. De nombreuses guérisons lui ont été attribuées par l’intercession de St-Joseph.
Cet homme de foi a été l’instigateur de la construction de l’Oratoire Saint-Joseph sur un terrain de sa Congrégation qui se trouve à flanc de montagne, face au Collège Sainte-Marie. Une humble chapelle édifiée par la piété des gens a attiré des foules et a conduit à l’érection de cet imposant édifice devenu un lieu de pèlerinage très fréquenté encore aujourd’hui.
Mais revenons chez nous… Le reliquaire était disposé sur une dentelle blanche à l’avant de la chapelle. Ensemble, nous avons chanté et prié ce «saint de chez-nous qui demeure une source d’inspiration pour aujourd’hui.»
«André mon frère, tu savais prier
Dans le travail et dans la nuit
Au cœur de la vie comme au bord de l’ennui,
Pauvrement seul ou riche d’amis,
Apprends-moi les mots qui élèvent l’esprit.»
La Parole de Dieu proclamée durant la célébration en Jean 15, nous invite à nous aimer à la manière de Dieu, comme ce saint religieux en a témoigné en accueillant à longueur de jour des personnes malades et toutes les misères humaines comme s’il accueillait Jésus lui-même.
Dans un geste de vénération, la plupart des sœurs se sont avancées près du reliquaire pour une prière spéciale et se signer avec l’huile de Saint-Joseph.
L’heure de prière nous a permis de chanter :
«Frère André, nous t’acclamons :
Dieu t’a choisi depuis toujours.
Grand ami de St-Joseph,
prie pour nous dans la gloire.»
Ce 2 novembre 2019 restera gravé dans notre mémoire de Sœurs des Sacrés-Cœurs. Nous souhaitons qu’à l’image de cet homme de prière, nous soyons transformées en instruments de l’amour de Dieu auprès de notre entourage.
SAINT FRÈRE ANDRÉ, PRIEZ POUR NOUS !
Sr Marie-Paule Laflamme, sscc. Amos.
Nous tenons à remercier l’Association « Cœur du Monde » dirigée par Monsieur Patrick PADIOU et ses membres pour la construction de ce nouveau bâtiment.
Jacqueline, Stella, Ida et Blandine sont désormais membres définitives de notre congrégation. Elles ont prononcé leurs vœux perpétuels le 20 octobre dernier à l’Eglise Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à Amborovy. Notre Administrateur Apostolique étant absent, la cérémonie a été présidée par l’Archevêque du diocèse de Diégo-Suarez Monseigneur RAMAROSON Benjamin. Comme de coutume, nous avons eu une veillée de prière et une bénédiction des parents à l’Eglise Victoire Rasoamanarivo de Tsararano.

4 sœurs aussi ont fêté leur jubilé de 25 ans de vie religieuse durant cette messe : Léonie, Marie-Madeleine, Clairine et Vincenette. Les autres sœurs comme Florentine, Geneviève et Odile ont déjà fêté ailleurs. Elles sont sept dans cette promotion. Les sept sont encore toutes dans la congrégation et au boulot. BRAVO.
Notre assemblée de la zone une se déroulait les 22, 23 et 24 octobre dernier. Nous étions 60 sœurs et 5 novices. Chaque matin, la journée a débuté dans le silence et par le partage de Foi. Le petit déjeuner aussi était en silence. Tout le monde a apprécié le silence. Elles ont dit : « nous n’avons pas eu cette idée avant, que c’est beau ! Ce n’est pas fatiguant ».
Lors du repas du midi, nous avons fêté encore les 80 ans des sœurs Félicité et Augustine, les départs d’Esther et Alexise , la fin du mandat de Madeleine et l’arrivée d’Emilienne. Le nouveau conseil a eu la bénédiction par le Délégué de l’Administrateur Diocésain durant la messe d’action de grâce.
Halloween est au départ une fête celtique, d’origine irlandaise, appelée le Nouvel An Celtique ! Il y a environ 3000 ans, le calendrier celte ne se terminait pas le 31 décembre, mais le 31 octobre. Et cette dernière nuit de l’année était la nuit du dieu de la mort (Samain ou Samhain).
ET POURQUOI DES CITROUILLES ?
Quatre asssocié(e)s du groupe l’Anneau de la Forge avaient déjà partagé des week-ends en groupe de vie, et souhaitaient revivre ces moments de réflexion, de partage et de convivialité.
A l’Abbaye elles sont une quarantaine de soeurs qui suivent la règle de saint Benoît.
Les soeurs de l’abbaye Notre-Dame de la Coudre sont connues pour leur travail du cuir, l’affinage du fromage et leur spécialité : les préparations pour flan. (Vous pouvez en trouver à Siloé).
Le jour de l’AAA en partageant sur les orientations du chapitre, comment ne pas faire le lien avec ces moments forts vécus en groupe et l’invitation à réveiller notre enthousiasme et faire grandir notre fraternité et consolider les liens et notre attention aux autres.
C’est le chant d’entrée choisi pour la messe hebdomadaire à la Maison de retraite sainte Anne de Jard sur Mer (Vendée) le 15 septembre 2019. La chapelle est comble. Madame Blanchard, Présidente de l’Association Maison Sainte Anne, veut exprimer un merci à la congrégation, avant la fermeture de la communauté. En effet, les sœurs, grâce au legs de Madame Milet, ont ouvert la maison Sainte Anne en 1960. En ce jour, plusieurs qui ont travaillé ou vécu en proximité de Sainte Anne sont heureuses de vivre ce temps de convivialité.
Ce matin, vendredi, si vous aviez ouvert la porte de la salle à manger du 9, rue du Roc: vous auriez découvert un atelier fraternel: des Sœurs affairées manient avec application et cœur , un couteau bien aiguisé.
Thérèsine et moi avons eu la grâce de participer au Congrès Mission organisé par Annuncio à Paris du 27 au 29 Septembre 2019. Nous étions 15 de la Nièvre en comptant notre évêque Thierry Brac de la Perrière et notre nouveau curé P. Sébastien Courault qui ont participé à « la journée prêtres » toute la journée le 27 Septembre.
Ce congrès fut réconfortant. Il nous redonne de l’Espérance. La vitalité de l’Eglise est manifeste. Des milliers de personnes rassemblées pour l’Eucharistie de samedi et de dimanche dans l’église St Sulpice ! Impressionnant ! 10 évêques, 300 prêtres ! Une prière fraternelle a été faite par l’assemblée pour eux tous rassemblés dans la nef à la fin de la messe de samedi.
Le témoignage du P. Pierre Amar en était l’illustration parfaite. Prêtre travaillant à 200%, il a été réduit à 0 % à cause d’un accident, et c’est dans cette situation désespérée qu’il a vraiment rencontré le Seigneur. Sa mission est devenue autre. Il a découvert la compassion du Christ pour lui-même.
Je dis que j’ai vu un saint. Etienne, marié et père de famille, m’a impressionnée. Il va jusqu’à faire entrer chez lui des hommes de la rue mal en point. Un jour, il s’est mis à genoux pour déchausser un homme qui ne pouvait pas le faire lui-même… On peut deviner tout le reste. Il a vraiment eu conscience que le Christ agissait à travers lui. Un autre jour, il dit à un homme qui souffrait de ne pas avoir cuisiné depuis des années : « Ouvre le frigidaire et cuisine ce qui te plaît ! » etc…
Pour le 3e atelier nous avons choisi la veillée de prière à N.D des Champs.
Thérèse (de Vertou en Loire Atlantique) fêtera ses 100 ans en mai 2020. Née à Beaufou, scolarisée aux Lucs sur Boulogne, elle a découvert la vie du Père Monnereau à son adolescence avec une de ses premières biographies existant alors. Un déménagement de la famille dans les années 1930… le livre n’a pas suivi… Mais Thérèse n’a jamais oublié le Père Monnereau devenu un compagnon dans toute sa vie d’épouse, de mère, de service (entre autre à l’hospitalité de Lourdes pendant 50 ans). Le désir de retrouver le livre de sa jeunesse la pousse à téléphoner à la Maison Mère il y a 4 ou 5 ans. Un exemplaire lui est envoyé. Joie ! Et on apprend comment le Père Monnereau lui est présent en permanence, la confiance qu’elle lui témoigne, la familiarité touchante qu’elle évoque : « Il est toujours à côté de moi dans mon fauteuil, je lui parle de tout, il me dépanne quand j’ai perdu ou oublié quelque chose… C’est pas des grands miracles… » . Mais c’est égal !…
C’est jeudi 12 septembre,
Ce vendredi après-midi de septembre n’a pas été comme les autres à la Maison Générale.
Offrir une heure et plus pour plier, agrafer les actes du Chapitre pour qu’ils nous parviennent dans nos pays.