Nouvelle année à Madagascar

La crèche de la communauté de Notre-Dame -Mahajanga

La fête de Noël et la fête de fin d’année se sont bien passées, mais au moment où j’écris, une note du ministère de l’Education Nationale  a été  lu dans les médias, en disant que les vacances vont être prolongées de dix jours,  car la pandémie est toujours là. Ils ont parlé d’Antananarivo, la capitale, au début, mais ce matin, la note serait pour toutes les écoles à Madagascar. Pourtant, nous venons de rentrer en classe…

La pluie revient en force surtout dans les hauts plateaux. Voilà le dérèglement climatique, très peu de précipitations pendant un moment  et puis, très abondante après.

Nous espérons encore la paix et la bonne santé pour tout le monde.

                                                           Sœur Carole, sœur des Sacrés-Cœurs (Madagascar)

 

D’une année à l’autre … France

Ton regard a changé de direction, focalisé encore sur le chemin à tracer avec les Associés à la Congrégation en 2008, il s’est fait de plus en plus intérieur et ouvert à  la rencontre du Bien Aimé à qui tu avais associé ta vie pour la remettre entièrement entre les mains du Père.

Tu as suivi de près Andrée Loué avec qui tu avais partagé un certain nombre de responsabilités au Conseil Général, dans la formation des jeunes, à Saint Jo comme enseignantes et aussi la formation des jeunes religieuses.

Merci Solange, d’abord pour ta simplicité joyeuse, ton écoute bienveillante qui cherchait toujours à sauver le plus possible la proposition de l’autre,

Merci pour ton union aux Cœurs de Jésus et de Marie, pour tout ce que tu nous as transmis du Père Monnereau, pour nous avoir insérées dans une histoire, celle de la Congrégation, celle de la vie religieuse et de nous avoir entraînées à les aimer. Tu étais ouverte au travail avec les autres Congrégations : que de travail inter congrégations, dans l’Ouest, entre familles du Cœur de Jésus, hommes et femmes.

Pour ton travail à l’Enseignement Catholique je citerai Marie Hélène Gavrel « En tant qu’ancienne de la Direction de l’Enseignement catholique de Vendée, je salue son engagement auprès du réseau, sa participation active et sage aux réunions du CODIEC »

Merci d’avoir passé le témoin, « tu avais à cœur », c’était ton expression, que chacune puisse développer ses potentialités, sa créativité et tu t’es dépensée pour que notre trésor soit partagé à d’autres chrétiens, tu voyais large.

Merci d’avoir aimé Marie et l’Eglise comme on aime Marie… Sans doute puisais-tu dans l’amour de Marie à la fois l’humilité pour accepter de disparaître et la largeur de vue formée aux horizons de son Fils, aux horizons de la croix. Tu aimais l’Eglise diocésaine et tu la respectais…

Merci pour ta sensibilité, elle t’a donné bien des migraines et la larme à l’œil. Mais elle ne t’a pas empêché de vivre, si elle ta couchée 1000 fois, tu t’es relevée 1001 fois pour avancer encore.

Mais cette dernière fois, tu ne t’es pas relevée ou plutôt tu as dû faire un bond, heureuse de laisser ce « foutu » fauteuil… je te vois légère et pleine d’élan vers Celui qui t’attend, tu as escaladé plus que le Puy Violent, le plus haut sommet montagnard sur lequel nous avions réussi à t’entraîner.

Merci Solange, au revoir

De là – haut aidez-nous à ne pas avoir la mémoire courte.

NB : Sr Solange a été Supérieure Générale de la Congrégation

Sr Eliane Morin

40ème Anniversaire de la paroisse Antanimalandy – Madagascar

L’Eglise du Saint Esprit à Antanimalandy, lors de son quarantième anniversaire, le 28 novembre 2021 dernier.

Cette église  a été fondée en 1981, grâce au travail et à la présence des Sœurs des Sacrés-Cœurs. En 1975, les Sœurs, animées par Sœur Elisabeth MARCHAND et son équipe sont arrivées à Antanimalandy, dans  la communauté du postulat  aujourd’hui, pour aider les femmes des travailleurs de l’usine SO.TE.MA. (Société Textile de Mahajanga). Cette usine comptait 5000 salariés, rien que des hommes. Ils venaient  des quatre coins de Madagascar. Les Sœurs voyaient leurs femmes rester sans rien faire pour la plupart, pendant  toute la journée, et elles ont décidé de les former, de leur apprendre à coudre, à faire des travaux manuels, à cuisiner, à gérer leur argent.  Désormais, l’usine est fermée depuis l’année 1997.

Une messe a été célébrée pour  cet anniversaire. Nombreux sont venus pour marquer cette grande fête. Les paroissiens ont tué six bœufs, les ont mangés ensemble dans la cour de l’église et ont fait la fête jusqu’au soir. J’ai fait partie de ceux qui ont vu le dépôt de la première pierre de cette église en 1981. Nous travaillons dans cette paroisse depuis le début avec les Pères Spiritains.

Rendons grâce !

Sr Carole

Noël à l’Épiardière – France

« Sous le pont, il est né

L’Enfant Jésus, Premier né.

Sous le pont Il est né

Sous l’ pont d’la fraternité»

(air sous le pont d’Avignon)

 

Sous le pont de la fraternité Jésus est né : merci aux prêtres qui ont bien voulu descendre avec Lui, avec nous sous le pont.

La fête de Noël s’est bien sûr prolongée autour d’un bon repas et d’une table bien préparée aux couleurs du jour. Il y a des fées cachées, des petites mains dans les familles des employés.

Nous avons étalé les réjouissances sur plusieurs jours, c’est notre jauge à nous : et le 26 nous étions à la fois les actrices et les spectatrices au long d’un après-midi récréatif. Le 29 certaines nous avaient invitées à reprendre de vielles traditions pour fêter les Saints Innocents : force est de constater qu’il y a moins d’innocence aujourd’hui qu’au temps des noviciats passés. Trois ont quand même osé relevé le défi !

Le 31 décembre nous nous sommes réunies toutes ensemble aux Mésanges: ainsi le visuel pouvait tenir notre mémoire en éveil pour rendre grâce. Le 1er janvier nous avons clôturé la journée par la messe en nous unissant à l’arrivée des mages. Dimanche 2 janvier nous voilà de nouveau réunies pour jouer ensemble. Un loto qui nous tient dans une détente studieuse où les gagnantes ne sont pas forcément celles qu’on croit. Qui décèlera sur les photos le changement intervenu depuis Noël ?Et vous comment avez –vous passé Noël ? et le 1er Janvier ?

Ga & El

D’étape en étape…. (France)

Nous en parlions depuis quelques années et voilà que l’entrée de la Maison de Retraite les VAYSSES dans l’Association Chemins d’Espérance sera effective le 1er Janvier 2022.

En effet, le 30 novembre 2021 après quatre années de réflexion, dont deux en mandat de gestion, l’Assemblée Générale extraordinaire de Chemins d’Espérance a validé le traité de fusion, signé entre le Président de l’Association Chemins d’Espérance Monsieur FINOT et notre Présidente Madame BEAUDREY.

L’Association Maison de retraite Les VAYSSES, a toujours recherché des solutions pour « élargir ses horizons ». Durant quelques années, les membres du Conseil d’Administration ont  beaucoup apprécié de rejoindre le groupe « ALLIANCE- MORMAISON » que nous remercions pour leur accueil toujours bienveillant.

Le choix du rapprochement avec l’Association « Chemins d’Espérance » se fonde  sur quelques critères essentiels :

  • Une volonté de répondre positivement aux propositions des services de l’Etat (ARS et Conseil Départemental du Cantal) nous invitant depuis quelques années à un rapprochement avec une structure plus importante ayant des Maisons de retraite sur la Région Auvergne Rhône-Alpes.
  • De préserver les valeurs associatives, spirituelles concernant l’accompagnement des personnes âgées et de pérenniser le projet d’établissement.
  • La reconnaissance d’une compétence technique et professionnelle de Chemins d’Espérance, concernant la gestion de structures et services accueillant des personnes âgées laïques et religieuses.

L’Association Maison de Retraite Les VAYSSES  créée en 2002,  a ouvert l’établissement au public en 2003, après quatre années de travaux.

Aujourd’hui, les membres de l’Association restent mobilisés et reconnaissants envers le Président Monsieur FINOT et tous les membres de Chemins d’Espérance qui, d’étape en étape permettent à la Maison de Retraite Les VAYSSES, de poursuivre dans la société d’aujourd’hui, le service et l’œuvre des Fondateurs, le Père Jean-Baptiste SERRES et le Père MONNEREAU.

Sr Irène Compte

Messes des veilleurs – Centre P. Monnereau (France)

Ces trois samedis de l’Avent, une trentaine de personnes arrivent à 7h30 à la chapelle du Centre Pierre Monnereau, à l’Epiardière, pour la messe des veilleurs présidée par notre curé Florent Murzeau.

Qui sont « ces veilleurs » ?

Ils arrivent de la paroisse Pierre Monnereau. Ils devancent l’aurore et bravent l’air piquant des derniers matins de l’automne. Chacun reçoit un lumignon allumé et prend place dans la chapelle restée dans la pénombre.

« Ces veilleurs », ce sont des personnes que nous croisons de temps en temps au centre ou dans la rue… d’autres que nous n’avions jamais vus. Ne serait-ce pas, celles et ceux qui tout au long de l’Avent ont entendu et ruminé la Parole de Dieu au cours de la liturgie : « Heureux ceux qui attendent le Seigneur » Ps 146. L’homélie conforte le désir, l’attente, l’espérance du Sauveur annoncé. Il est déjà là… il nous faut renouveler notre confiance en sa présence.

Avant de reprendre le chemin du retour et mettre en œuvre l’eucharistie que nous venons de vivre, un petit-déjeuner attend ceux qui le désirent et veulent prolonger ce moment de grâce par une rencontre fraternelle, conviviale, comme un avant-goût de la fête de Noël.

Les Sœurs du Centre Pierre Monnereau

Chapelle de Bourgenay : les travaux ont commencé !!! (France)

Cela fait à peu près deux mois que les travaux de la Chapelle Notre Dame de l’Espérance à Bourgenay-Talmont St Hilaire ont débuté.

Les échafaudages sont les hôtes principaux de cette chapelle.

Les statues et le chemin de croix ont été très précieusement mis en sécurité.

Le gros travail de décapage des murs et préparation principale est une phase terminée.

En décembre, les ouvriers ont commencé la technique de l’enduit à pierre vue.

 » À base de chaux et de sable, cet enduit est projeté puis étalé sur toute la surface du mur puis brossé, mais sans creuser les joints. Dans les deux cas, il imperméabilise les murs en pierre tout en les laissant respirer, les protégeant de la condensation et limitant les problèmes liés à l’humidité, comme les moisissures, les champignons et les mousses. »

Vous pouvez déjà voir la tête visible de ces pierres sur quelques photos prises le 15 décembre 2021.

Quand les murs seront moins humides, les peintures pourront se faire. Les piliers retrouveront aussi leur naturel. La crypte retrouvera elle aussi sa splendeur par la suite.

Si vous le souhaitez, vous pouvez toujours adresser à la Congrégation un don pour nous aider à financer ces travaux qui permettront de continuer à ouvrir notre chapelle.

Sans pouvoir vous adresser de reçu fiscal, nous vous remercions de votre généreuse participation que vous pourrez adresser à :

Soeurs des Sacrés Coeurs – 1, rue Gouvion à la Roche sur Yon ou bien sur le site de Bourgenay, auprès de nos soeurs.

Pour la Congrégation, Sr Anne VION

Ma joie d’être avec les jeunes (Madagascar)

Je viens par ce mot partager les fruits reçus lors du Conseil National de l’Aumônerie Catholique Universitaire de Madagascar (CONA) qui a eu lieu à Antananarivo du 25 au 29 Novembre 2021. Depuis une année, j’effectue la pastorale à L’ACUF (Aumônerie Catholique Universitaire de Fianarantsoa). Avec l’Aumônier de L’ACUF, Père Urbain, un prêtre Jésuite, nous essayons d’aider les jeunes étudiants, les accompagner dans leur vie de foi. J’ai eu la chance en effet de participer pour la première fois au Conseil National (CONA) organisé par l’Aumônier national et son équipe. Durant cinq jours, nous avons réfléchi sur deux thèmes à savoir : – qu’elle est la responsabilité des jeunes dans l’Église et dans la société, ainsi que Entreprenariat, Leadership Chrétien.

Deux thèmes très riches ayant pour but de :

–          Former les jeunes à approfondir sans cesse leur foi pour devenir des croyants engagés dans la vie, selon les exigences de leur baptême et à oser témoigner de leur foi dans le monde universitaire,

–          Soutenir ces jeunes dans leurs besoins humains et religieux,

–          Constituer une communauté chrétienne au sein de l’université et instituts supérieurs,

–           Aider les étudiants à promouvoir les sens des responsabilités aussi bien dans le milieu estudiantin que dans l’Église et la société,

–          Constituer un foyer de culture dans un esprit de solidarité et de fraternité universelles ; construites au sein de la population universitaire et ainsi, participer activement au développement intégral de la nation.

Comme centre d’intérêt nous avons vécu :  des activités sportives, des animations culturelles, des émissions radio le soir que présentait chaque équipe, des activités spirituelles et liturgiques, animation environnementale, travail en groupe et bien sûr nous avons aussi réfléchi sur le fonctionnement des ACU de chaque province. Un temps si riche en partage et de découverte.

 Ma joie est si grande car ce que je vis avec ces jeunes, me permet de demeurer jeune dans le cœur, toujours prête à avancer, à découvrir. Les jeunes ont besoin d’être aidés et accompagnés. Je reste marquée par cet énorme travail qu’effectue l’ACUM, marquée aussi par le dynamisme des jeunes et leur foi.

Sr Charlène D’Avila, en mission à Fianarantsoa

Sous le regard de Marie (France)

Un après midi sous le regard de Marie grâce aux bénévoles de l’Hospitalité Vendéenne du doyenné de Montaigu venus rencontrer les soeurs de la Maison Mère.

Les soeurs de la Maison Mère sont parties en pèlerinage à Lourdes le temps d’un après midi fraternel et convivial. L’après midi a été rythmé par de beaux échanges et témoignages entre les soeurs et les hospitaliers dans un climat de joie, à partir d’un court film sur Lourdes et d’un aperçu de la comédie musicale « Je m’appelle Bernadette » sur l’histoire de Bernadette Soubirous, jeune bergère de Lourdes racontée pour la première fois dans une comédie musicale. L’après midi s’est terminé autour d’un gouter bien apprécié tous ensemble .

Merci à l’Hospitalité Vendéenne pour ce beau service d’église.

Une expo d’Icônes écrites sur verre (France)

Patrick Leroy commente l’expo à l’oreille de
Sr Anne-Marie Doré (106 ans) qui entend
mais ne peut voir qu’avec son cœur.

Du 7 au 10 décembre 2021, Patrick  Leroy, de Maché, iconographe passionné et passionnant, a présenté de magnifiques icônes roumaines, écrites sur verre, à des enfants de 3 à 10 ans (élèves de l’école St Louis de Mormaison) et des sœurs de 80 à … 106 ans. Tous les yeux ont brillé, toutes les oreilles ont écouté et tous les cœurs ont été touchés.

Un peu de technique

Avec peintures et pinceaux, la réalisation d’une icône se fait à l’envers de l’œuvre finale. Imaginons les difficultés ! … Travail possible pourtant, mais grand consommateur de temps et de … patience.

Des enfants séduits par les explications du maître

Du sens 

Toute icône, sur verre ou sur bois, est écrite (et non peinte) par une main sûre, elle-même inspirée par un cœur nourri de contemplation.

On chemine alors de la sensation au sens.

“La matière est spirituelle”.