Fêter un jubilé en EHPAD

De même que les couples et les familles aiment fêter 25, 50, 70 ans… de mariage, les religieuses aiment célébrer leurs anniversaires d’engagement dans la vie religieuse. Ce sont donc 60, 70 et 75 ans de vie religieuse que les sœurs de l’EHPAD Union Chrétienne de Fontenay-le-Comte ont fêté ce vendredi 24 mai. Messe d’action de grâce et repas festif ont réuni les sœurs de l’EHPAD et les autres résidents ainsi que les sœurs de la communauté voisine qui leur rendent souvent visite. Pour la circonstance les sœurs avaient repris leur foulard fuchsia, clin d’œil à l’année jubilaire du bicentenaire de la Congrégation des Sœurs des Sacrés-Cœurs.

L’équipe du Service Évangélique des Malades (SEM) et l’abbé Jean-Claude Michaud avaient soigneusement préparé la messe avec quelques délicates attentions pour les jubilaires : à l’appel de leur nom une rose déposée sur l’autel, symbole de l’offrande de chacune et un bref rappel de ce que fut leur vie active agrémenté de souvenirs personnels car ces quatre sœurs-là et l’abbé Michaud c’est une vieille histoire de fontenaisiens. Quarante-et-un ans à l’accueil de la clinique Union Chrétienne pour sœur Marie-Alexandre, cette clinique devenue EHPAD où elle se trouve à nouveau ; toute une vie à l’accueil et au service du secrétariat du lycée Notre-Dame de Fontenay pour sœur Marie, ou à l’école maternelle pour l’autre sœur Marie, et puis les souvenirs d’enfance et de voisinage avec sœur Jacqueline.

Une belle assemblée de prière avec les autres résidents de l’EHPAD dans un climat de joie paisible qui se lisait sur les visages. A la fin de la messe l’abbé Michaud a donné la parole aux sœurs jubilaires. Chacune, avec ses mots, a exprimé un merci, une action de grâce, une joie. L’une d’elle, trop émue n’a pu dire ce qu’elle avait préparé, c’est Marie-Thérèse, de l’équipe du SEM qui l’a lu : je veux remercier le Seigneur pour tout ce qu’il m’a donné. Merci pour tout ce que j’ai reçu, passé, présent… L’abbé Michaud a terminé en donnant rendez-vous dans cinq ans, pour 75 et 80 ans de vie religieuse. Certaines semblaient avoir des doutes…

La fête s’est poursuivie autour de la table, avec les autres résidents de l’EHPAD : la fête c’est aussi pour eux, et cela faisait une belle tablée inhabituelle. Repas de circonstance pour lequel la direction et le personnel n’ont pas hésité à accueillir toutes les sœurs de la communauté voisine. Les jubilaires ont été choyées et le personnel a manifesté beaucoup d’attention et de délicatesse à l’égard de tous.

J’ai été touchée par la joie et la sérénité des sœurs et en particulier de sœur Marie-Alexandre (ma voisine de table), 96 ans, malgré sa quasi-cécité et son corps usé, pourtant sereinement et avec humour elle doutait d’être encore là dans cinq ans.

Merci à vous mes sœurs qui dans cette étape de la vie donnez un si beau témoignage, simple et sans bruit, juste comme une fleur épanouie et rayonnante. Aujourd’hui encore, au milieu des laïcs, résidents et personnel, vous continuez à être témoins de la joie d’une vie consacrée à Jésus-Christ.

Sœur Emmanuelle BERTHO

Résidence l’Issoire

L’Issoire, ce joli nom qui fait lever des sourcils interrogatifs, c’est celui de la rivière qui coule à Mormaison tout près de la Maison mère des sœurs des Sacrés-Cœurs. C’est donc tout naturellement celui que les sœurs ont choisi de donner à leur nouvelle résidence de personnes âgées. Un bâtiment flambant neuf inauguré et béni ce vendredi 10 mai. Inauguration, en présence d’Yves Auvinet, Président du Conseil départemental et de nombreux autres représentants des collectivités territoriales, des administrations sanitaires et sociales, de sœurs et de résidents

Dans son discours sœur Nadia Brianceau, Provinciale de France(1), a retracé l’histoire de la Congrégation des sœurs des Sacrés-Cœurs et sa tradition d’accueil dans laquelle s’inscrit tout naturellement ce projet de résidence ouverte à des laïcs. Suite à une décision du Département et de l’Agence Régionale de Santé, la Congrégation a dû réorganiser la prise en charge des sœurs âgées. Un bâtiment devenu libre mais vétuste a pu être reconstruit et aménagé en résidence autonomie. L’originalité du projet est que ce bâtiment de 4 étages accueille des sœurs mais également des laïcs. En plus des sœurs, sept personnes se sont installées à la résidence l’Issoire depuis son ouverture en janvier dernier.

La présence d’une communauté religieuse, le soutien de la prière, le climat fraternel, les propositions diverses, la sécurité qu’offre la présence d’un personnel qualifié sont la particularité que cherchent et apprécient les résidents qui gardent toute leur liberté et la possibilité de recevoir famille et amis. Le prix de pension, calculé au plus juste, reste modique afin de favoriser l’accueil de personnes aux revenus modestes.

Monsieur Yves Auvinet, « heureux d’être là ce soir« , a souligné que cette résidence pérennise la présence des sœurs de Mormaison en Vendée et dans le monde et poursuit leur tradition d’accueil. Il a remercié la Congrégation pour l’accueil de la fermeture de cet EHPAD afin de permettre un redéploiement des lits ailleurs.

Cette inauguration a été marquée par un geste symbolique : la plantation d’un magnolia. Le premier arbre à offrir ses fleurs au printemps nous explique Monsieur Eric Mahot, directeur de la résidence l’Issoire, symbole, pour la Congrégation, d’un lieu où l’on cultive la vie jusqu’au bout. Et chacun a pu y aller de sa pelletée de terre au pied du magnolia.

L’abbé Jean Bondu, vicaire général, délégué par Mgr François Jacolin empêché, a béni ce nouveau lieu de vie ainsi que les résidents et visiteurs présents ce soir.

Une nouvelle forme de présence au monde nous est offerte en vivant le grand âge avec des laïcs, qu’ils soient résidents ou personnel à notre service. Quel que soit l’âge continuer à être témoin de l’amour de Jésus-Christ pour chacun. Missionnaire jusqu’au bout !

Sœur Emmanuelle BERTHO

(1) Provinciale de France = responsable des sœurs de la Congrégation en France

D’autres photos ici : https://photos.app.goo.gl/ZK1    gMZty5EGyEYCX9

Pèlerinage interdiocésain pour les vocations

Ce pèlerinage pour les vocations, une première pour les cinq diocèses de l’Ouest, à l’initiative de leurs évêques. Une journée pour rendre grâce pour le OUI donné, pour prier afin que chacun réponde librement à sa vocation et que les familles soient le terreau où germeront de nouvelles vocations.

Rendez-vous était donné ce 1er mai à St Laurent-sur-Sèvre, un des hauts lieux spirituels de l’Ouest, avec pour thème de la journée une phrase de St Louis-Marie Grignion de Montfort : « qu’on me fasse un chemin nouveau pour aller à Jésus-Christ« .

Pas de pèlerinage sans marche. C’est donc ainsi qu’a commencé la journée pour un grand nombre de pèlerins. Au départ de Treize-Vents, pour les vendéens, et après la prière de Tierce, les pèlerins ont marché jusqu’à St Laurent au rythme des Ave Maria et des chants mais aussi avec quelques espaces de conversation libre. A peine 2 heures de marche et c’est l’arrivée au Lycée St Gabriel où convergent les cinq chemins des diocèses, accueil par un apéritif géant, joie de se retrouver.

Le pique-nique dans le parc du Lycée St Gabriel fut un joyeux rassemblement : des chemins qui s’étaient éloignés après un bout ensemble et qui, à cette occasion se croisent à nouveau. Des vocations qui se sont épanouies, confirmées au fil des années, des engagements approfondis. Joie de se retrouver. Le pique-nique, ainsi que la messe de clôture, deux moments qui ont rassemblé tous les pèlerins, de tous âges et de toutes provenances. Un temps de louange animé par Steven Riche et son groupe de musiciens a fait la transition entre le repas et les activités de l’après midi.

Après déjeuner un grand nombre d’ateliers étaient proposés pour les enfants, les jeunes, les adultes, avec diverses approches des vocations et de leur accompagnement ainsi qu’une conférence de Mgr Le Saux (évêque du Mans) sur « l’appel à suivre le Christ » et pour qui « il n’y a pas de crise des vocations mais une crise de la vie chrétienne« .

Dernier temps fort de la journée, la messe de clôture à la basilique soudain devenue trop petite pour accueillir les quelques 1 500 pèlerins. Action de grâce pour cette belle journée, prière pour les vocations mais aussi, sur une suggestion de Mgr Delmas dans son mot d’accueil, un merci reconnaissant et fraternel aux prêtres, que l’assemblée a spontanément exprimé par une salve d’applaudissements. Beaucoup d’émotion dans ces longs applaudissements, expression d’amitié, de reconnaissance, de fraternité pour les prêtres en ces temps troublés. Enfin je ne saurais oublier l’animation de la messe par la chorale « Haut les Chœurs » des étudiants de l’ICES.

Magnifique journée, parfaitement organisée, pour laquelle on n’en finit pas de dire MERCI, au cœur de notre unique vocation de baptisés, dans la complémentarité de nos vocations personnelles vécues en Église. Puisse-t-elle susciter de nouvelles vocations dans nos Églises diocésaines.

Sr Emmanuelle Bertho

Nouvelles de Madagascar…

Voilà les dernières nouvelles de l’école Notre-Dame (Madagascar) depuis le nouvel an jusqu’à maintenant.

Chaque année, l’école Notre-Dame célèbre sa fête-patronale « le 11 février », jour de Notre-Dame de Lourdes. Cette année, nous n’avons pas pu fêter « Marie » ce jour là car la préparation n’était pas faite. La célébration a donc été déplacée au 18 février, mémoire de Sainte Bernadette. Comme de coutume, toute célébration se fait pendant une messe en invitant les prêtres, les religieux, religieuses responsables d’écoles catholiques à Majunga ville, les autorités de l’État, les amis de Notre-Dame, les responsables de l’enseignement supérieur, les membres de la DIDEC, le comité scolaire, toutes nos sœurs de la ville,  les parents des étudiants et nos 2 700  élèves, étudiants ainsi que leurs instituteurs et professeurs.

La cérémonie a été  marquée par la sortie de la première promotion de fin d’études en vue de l’obtention de la licence en Lettres Françaises, promotion  » LES PIONNIERS » de l’Institut Catholique Notre-Dame et l’inauguration des infrastructures : un espace pour la maternelle, deux salles d’informatique et un laboratoire de langues.

Sept étudiants ont fini leurs études en Lettres : 1 garçon et 6 filles. Quatre ont déjà trouvé du travail dont deux travaillent à Notre-Dame comme professeur de français ou aide au laboratoire de langues.

Le Père Norbert, Délégué de l’Administrateur Apostolique et ceux qui ont pris la parole ont bien souligné la nécessité de l’apprentissage de la langue étrangère. Madagascar est une île. La nouvelle technologie aussi ne cesse d’évoluer et cela nous demande d’utiliser au moins la langue française et/ou la langue anglaise.  La devise du nouveau président de la République, et de l’école Notre-Dame est l’ouverture au monde. Ceux qui ont fait les discours nous ont encouragés à parler même s’il y a des fautes.

A Majunga, beaucoup d’écoles ont besoin de relève pour les cours de français. Les professeurs de cette langue sont assez âgés. Il faudrait avoir une école capable de l’enseigner et de la pratiquer sérieusement. Le problème pour l’ICND est le manque d’effectifs. Nous avons peu d’étudiants en cette filière car ils ont peur de parler et de l’enseigner. Ils préfèrent faire de la gestion, de l’informatique, du droit ou du paramédical pour avoir vite de l’argent.

Si des couples retraités souhaitent venir ici l’enseigner, ce serait génial. Nous sommes prêts à les accueillir.

Cette messe était aussi une action de grâce dédiée aux bienfaiteurs de l’école et à ceux et celles qui ont beaucoup donné pour nos enfants malagasy.

L’espace des classes maternelles a été réalisé grâce à la cotisation des parents d’élèves et à l’argent économisé par l’école depuis plusieurs années. Le laboratoire a été donné par l’Église Épiscopale Italienne par le biais du défunt Monseigneur Rakotondrajao Roger Victor. La bibliothèque numérique a été offerte par l’ancien ministre des postes et télécommunications, ancien élève de l’école Notre-Dame. L’autre salle informatique a été équipée par l’école et l’Association AFMV (Association France Madagascar Vendée), dirigée par Christiane Soulard et son équipe. Nous remercions spécialement Jacques et Jeannette Joubert, membres de cette association qui ont récolté ces ordinateurs en Vendée pour Madagascar. Quatre sur les treize donnés ne fonctionnaient pas au début et nous avons été obligés d’acheter des pièces de rechange sur place.Comme ils venaient de loin et que ce sont des occasions, c’est normal.

Nous remercions Dieu pour tous ses bienfaits. Nous remercions la Congrégation qui est à nos côtés par ses précieux conseils. Nous te louons Seigneur pour la joie et la vie que tu nous donnes.

Que Dieu nous bénisse.

Quelques photos de la fête : photo de la Promotion avec la Directrice et l’Économe, le laboratoire de langues avec les élèves, l’espace de la maternelle, encore le laboratoire de langues.

Vous avez déjà appris que le bloc opératoire de la Clinique et Maternité FANANTENANA fonctionne maintenant. Voici donc quelques photos prises lors de l’inauguration : une plaque où les noms des donateurs sont écrits et les matériels des différentes salles.

Sr Carole

La FRATERNITÉ en prison…

Le 11 février nous étions 14 des 2 équipes d’aumônerie des prisons de Fontenay et de la Roche pour un temps de récollection sur le thème de la FRATERNITE avec l’accompagnement du Père Clément Picheau.

Fraternité parfois difficile à vivre dans notre monde : les gilets jaunes, l’Europe, la France divisée où le dialogue est difficile. C’est aussi cette rencontre du Pape François à Abou Dhabi où une « déclaration commune sur la fraternité humaine pour la paix dans le monde et la coexistence commune » a été prononcée.

La fraternité c’est bien s’intéresser à ceux que l’on rencontre sur nos propres chemins, prendre soins de chacun sans distinction parce qu’il est aimé de Dieu et qu’il est mon frère en Jésus, y compris dans nos rencontres à la prison.

Entre eux dans les cellules, la fraternité s’impose dans le partage de ce qu’on a « cantiné », dans les colis reçus de la famille, dans la lecture du courrier du codétenu qui ne sait pas lire ;

Fraternité avec nous, dans les rencontres de groupes ou les célébrations, chacun est accueilli, écouté, peut vivre un moment de respiration où la libération de la parole se fait dans le respect.

Fraternité dans la visite en cellule où nous devenons leurs hôtes.

Fraternité qui se ressource dans la relecture d’équipe, la prière, l’eucharistie. En rencontrant l’autre en lui donnant un peu de notre temps nous devenons le Christ pour l’autre, le serviteur.

Avec nos communautés d’aumônerie de prisons, continuons de tisser des liens de fraternité avec ces frères qui nous sont donnés.

Fédération Alliance Mormaison

 Le 11 janvier 2019, Alliance Mormaison a tenu son Assemblée générale et adopté ses nouveaux statuts. Désormais, 7 associations à but non lucratif et la congrégation sont constituées en Fédération Alliance Mormaison.

Quel projet entre ces établissements médico-sociaux partageant la même origine et les mêmes valeurs ?

C’est rendre plus effective leur coopération désormais indispensable pour conserver et développer ce qui nous est spécifique en mettant en place les moyens nécessaires pour répondre à la demande des autorités administratives.

 la fraternité à portée de mains – La joie des rencontres

A l’occasion de Noël et janvier 2019, plusieurs rencontres ont été réalisées au 9 rue du Roc (La Roche sur Yon)

  •  le 20 décembre avec les jeunes du Foyer. Certaines n’ont qu’une rare expérience d’un repas pris avec d’autres, autour d’une table.

                            

  • le 25 décembre, avec nos sœurs du Logis. Partage du repas de fête, jeux, louanges de la prière des Vêpres.

  • le 12 janvier, toutes les sœurs en communauté à la Roche sur Yon et à St Florent des Bois. Présence de nos sœurs des conseil général et provincial. Chaque communauté a contribué pour préparer le repas à la trentaine de convives. Vœux, nouvelles communautaires données par Sr Marie-Louise et Sr Nadia. Sans oublier la galette des rois, la détente et le chant des Vêpres.

                                                                                         

Journée de la Vie Consacrée le 2 Février 2019 à Nevers

Jour de joie ! Marie présente Jésus à son Père !

Nous, consacrées catholiques et protestantes, « nous sommes là » pour Dieu,

En dévoilant le meilleur de nous-mêmes les unes aux autres, nous faisons don à Dieu de notre existence. 

En effet, en ce jour, quarante consacrées sont rassemblées à l’Espace Bernadette autour  de Mgr Thierry Brac de la Perrière. Un témoin, invité par une communauté, est là aussi : le P. Jean Marie Diouf.

Temps fort : le partage de nos différents charismes qui nous animent  et qui nous font vivre ! Impossible de reprendre chacun d’eux !

Quelques bribes de la synthèse du Père Evêque :

Bien que le but soit le même : Gloire du Père et Salut des hommes,  chacun de nos charismes est spécifique !

Diversité des appels dans l’ Eglise universelle!

Diversité dans  notre participation à la vie consacrée dans l’Eglise.

Contemplation dans la vie active et action dans la vie contemplative !

Au cœur de tout cela : amour  – attachement à J.C !

Ecart  entre ce que nous vivons et ce que nous cherchons à être ! Perpétuel appel à la conversion !

Expression  un peu de ce que nous faisons mais surtout de ce que nous sommes.

Dans l’Eglise, il existe des situations canoniques, dans des cadres bien précis,  mais  c’est la vie qui compte … des charismes vécus au début de l’Eglise ressurgissent.

La perte de la vie consacrée est une maladie spirituelle.

Le charisme de la vie baptismale est vécu par tous.

Eucharistie festive avec  de nombreux chrétiens, suivie d’un Repas fraternel!

DVD : St Philippe de Néri : une histoire de vocation bien tourmentée mais qui a porté ses fruits : naissance de la congrégation des Oratoriens fondée pour servir la jeunesse. « Moi, je n’ai qu’une seule règle : LA CHARITE » dit Philippe  au Pape.

Cté de Varennes Vauzelles

 

 

La vie de la communauté Notre Dame à Mormaison

Qu’est-ce qui peut bien se passer d’intéressant chez nous ?…

Et bien ! Il faut croire que notre communauté est accueillante -oserais-je dire « attrayante » ?- malgré notre moyenne d’âge « avancée »…

Nous avons la chance d’accueillir, assez souvent, des sœurs qui ont besoin d’un temps de repos, de convalescence, après une maladie, une intervention, une chute… Elles viennent pour deux semaines, un mois, deux mois, jusqu’à leur rétablissement.

Pour nous, c’est un petit « courant d’air » frais.

Mais d’autres arrivent pour « demeurer » avec nous. C’est le cas de deux sœurs courageuses, qui ont quitté leur belle ville de Fontenay, pour débarquer dans ce trou perdu de Mormaison, le 10 janvier :

Soeur Madeleine DEMINIER (ci-contre à gauche), qui connaissait déjà la maison, ayant effectué un séjour, il y a 2 ans.

Sœur Marie-Geneviève GEOFFROY (ci-contre à droite), qui arrive elle,  en « terre inconnue ».

Et puis,  une troisième, Sœur Louis-Marie ROUSSEAU (ci-contre à gauche), qui vient, quant à elle, pour se « consolider » après une intervention  de la hanche.

Nous sommes touchées par ce bel acte d’abandon, de disponibilité de leur part ! Il en faut pour quitter un lieu connu et aimé depuis si longtemps, et sauter dans l’inconnu ; et de plus, quand on entre en EHPAD.

Ils ne sont pas toujours faciles à lire les signes de Dieu !

Evidemment, tout est nouveau pour elles; on s’égare dans les couloirs, on ne sait pas trop où aller, on s’ennuie…

Tout un temps d’adaptation est nécessaire,  de connaissance des autres, des habitudes de la maison, des horaires, de tant de choses nouvelles à découvrir, à assimiler…

À nous de faciliter cette adaptation, autant que possible, pour qu’elles se sentent bien parmi nous… « heureuses ».

Soyez les bienvenues Sœurs Madeleine, Marie-Geneviève, Louis-Marie !

Encore un peu de temps, et les roses vont fleurir dans le parc !

Sr Gaby Rézeau

Les Herbiers : 151 ans de présence forte, longue et fidèle

Ce dimanche 20 janvier, en la paroisse St Pierre et St Paul des Herbiers lors de la messe dominicale, c’est l’occasion de remercier les soeurs des Sacrés Coeurs pour plus de 150 années de présence et de services.

Arrivées en 1867 à Ardelay, les soeurs quittent aujourd’hui les Herbiers pour d’autres horizons. Le père Carl Bassompierre, curé de la paroisse a rappelé combien la « spiritualité (des soeurs et de la Congrégation) a marqué notre pays de son empreinte, d’abord dans l’enseignement, puis dans les services de santé, le travail en pastorale, et enfin dans une présence de quartier au milieu d’une population cosmopolite et populaire (du côté d’Ardelay et la Cité de la Demoiselle) ». Puis ce fut l’occasion pour lui de rappeler en quoi la consécration religieuse est importante pour les communautés paroissiales et pour le monde. Enfin, le père Bassompierre a confié aux soeurs deux intentions de prière :

Les soeurs des Herbiers avec les Associées

*les jeunes confirmés du 27 janvier « afin que l’Esprit-Saint les comble, les saisisse et les guide »

* »pour les baptisés-confirmés que nous sommes. C’est l’Esprit – qui se joignant au nôtre – anime nos vies et nos communautés. Qu’il fasse grandir en nous la foi, l’espérance et la charité. »

Pour retrouver l’homélie complète du père Carl Bassompierre, cliquez ici